« La seule chose dont nous devons avoir peur est la peur » (Franklin Delano Roosevelt)
« Toujours préférer l'hypothèse de la connerie à celle du complot. La connerie est courante. Le complot exige un esprit rare » (Michel Rocard)
Le documentaire « Hold-up, retour sur un chaos » qui se veut un « film citoyen » suscite des réactions indignées, accusé de « complotisme » et pour ce motif a été censuré par les principales plateformes de diffusion (Vimeo, Facebook, etc.) ne restant visible dans sa version intégrale et originale que sur « Odysée » connue pour abriter des contenus aux accents complotistes.
Faire disparaître un contenu du web est le meilleur moyen d’augmenter son audience : c’est L’effet Streisand selon lequel la volonté d’empêcher la divulgation d’informations que l'on aimerait garder cachées déclenche le résultat inverse. Au 23 novembre il atteignait plus de 6 millions de vues (Source Libération ).
Le film a été réalisé en septembre 2020 au moment où le virus semblait avoir disparu. Avec la résurgence du virus perceptible depuis octobre, certains intervenants qui ne croyaient pas à la 2ème vague apparaissent décrédibilisés même si la cause réelle de cette 2ème vague est liée à l’arrivée du froid qui accélère la circulation du virus (l'effet de la température est montrée par une étude publiée le 20 novembre dans la revue « PLOS One » (relayée par Les Echos) qui établit une forte corrélation entre une baisse de la température un jour donné J et les décès à l'hôpital à J + 15).
« Hold-up » fait intervenir 37 personnes, dont 2 lauréats du Prix Nobel, des médecins et infectiologues, un philosophe et psychanalyste, un avocat et d’autres professionnels dans des spécialités diverses et dont le CV n’est pas toujours vérifiable.
L’argument du film est le suivant : la pandémie Covid-19 est exploitée par quelques milliardaires (Bill Gates) ou personnalités influentes (Jacques Attali) pour accélérer leur agenda de formation d’un gouvernement mondial ; l’industrie pharmaceutique s’emploie par tous les moyens (y-compris des études médicales frauduleuses) à disqualifier la molécule proposée par le Professeur Raoult pour imposer d’autres traitements plus rémunérateurs (le Remdezivir) en attendant la mise sur le marché d’un vaccin, le « jack pot » selon le film; des conflits d'intérêt minent la crédibilité de scientifiques censés conseiller le gouvernement.
Le principal reproche que l’on puisse adresser à ce documentaire, outre sa longueur (2h43), est qu’il juxtapose des témoignages d’inégale valeur sans mise en perspective ni contextualisation. Certains sont factuels, d’autres peu convaincants voire délirants. Ainsi les élucubrations sur les « nanoparticules dans les vaccins qui vont s’assembler pour former des récepteurs 5G qui nous rendront"traçables" dans l’internet des objets connectés », ou l'extermination de la partie la plus pauvre de l’humanité prophétisée par la sociologue Monique Pinçon. On ne voit pas ce qu’apporte l’intervention de la « profileuse » à la fin du document ni la mention « en dernière minute » de la lettre adressée par Mgr Viganò, ex-nonce apostolique aux États-Unis à Donald Trump le juin 2020 même si cette lettre existe et a vraiment été envoyée.
Malgré tous ses défauts, « Hold up » vient combler un vide : le débat que les médias dominants ne veulent pas ouvrir sur certaines questions essentielles. Ce qui fait dire à Natacha Polony dans l’émission « Le grand face à face » sur France Inter le 14 novembre :
« Il y a des questions légitimes à poser sur la gestion du coronavirus, il y a des questions auxquelles nous n’avons toujours pas de réponse, et il est absolument essentiel de pouvoir les poser, sinon on nourrit l’idée qu’il y aurait des choses à cacher…Tant qu’il n’y a pas de véritable débat démocratique sur les questions essentielles, tant que tout sujet est traité comme une lutte du bien contre le mal, où certaines questions seraient interdites, on se prépare à délégitimer les médias et toutes les instances qui portent une parole publique et à laisser croire aux citoyens que la vérité serait ailleurs. »
Le texte qui suit approfondit quelques questions soulevées par le documentaire débarrassées de tout parfum « complotiste ».
Sur le projet de gouvernement mondial
L’image d’un doigt appuyant sur le bouton « reset » contribue à la tonalité complotiste du documentaire. Pourtant le projet « reset » existe : il est public, transparent, assumé décrit dans un ouvrage de 282 pages écrit par Klaus Schwab, fondateur historique du Forum de Davos qui sera par ailleurs au centre du prochain Forum de Davos qui aura lieu en janvier 2021.
Outre qu’on ne voit pas quel est le processus démocratique qui pourrait conduire à la formation d'un gouvernement mondial, on est en droit de se questionner sur la clairvoyance de ces élites mondialisées. Dans le rapport sur l’évaluation des risques publié à l’occasion du précédent forum de Davos (21-24 janvier 2020), les maladies infectieuses n’apparaissaient qu’au dixième rang des risques encourus par l'humanité, alors que le si-décrié Professeur Raoult, prévenait dès 2003 dans un rapport au Sénat notre impréparation face au risque que représente les maladies infectieuses émergentes.
Sur le rôle de la fondation « Bill et Melinda Gates »
Les informations qui suivent sont extraites d’un article du journal Le Monde (les décodeurs de l’info du 23 juin 2020).
La fondation Bill et Melinda Gates est l’acteur non étatique le plus puissant de la planète, son poids étant particulièrement important dans le domaine de la santé. La Fondation est le deuxième contributeur au budget de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) comme le montre le diagramme ci-dessous. Elle est aussi le principal financeur de l’alliance GAVI, l’Alliance pour les vaccins.
La fondation Gates finance aussi le centre de recherche britannique Pirbright qui a déposé en 2015 un brevet portant sur un vaccin contre un coronavirus. Elle a financé en 2019 un projet imaginé par une équipe du Massachusetts Institute of Technology (MIT) pour tester un « carnet de vaccination injecté sous la peau » au Kenya et au Malawi sous la forme de nanoparticules injectées sous la peau. Lors d’une conversation publique tenue en mars sur le forum Reddit, Bill Gates a indiqué qu’il y aurait dans le futur des « certificats numériques pour savoir qui a guéri ou été testé récemment ou, quand nous aurons un vaccin, qui l’a reçu ».
Cette philanthropie massive ne va pas sans poser des problèmes de principe. Celle-ci « devrait être soumise à un droit de regard des Etats et des citoyens, tant son pouvoir est grand et sa menace lourde sur nos démocraties », alerte Lionel Astruc, auteur de l’enquête « L’Art de la fausse générosité. La Fondation Bill & Melinda Gates » (Actes Sud, 2019).
Sur les données sur lesquelles s’appuient les politiques publiques
Lors de la 1ère phase de l’épidémie la mise en tension du système hospitalier (et notamment le nombre de places en réanimation) a justifié la mise en place du confinement ce qui pouvait être compris malgré les atteintes aux libertés publiques et les effets collatéraux sur l’économie.
A partir du mois d’août, quand les tests ont été accessibles et généralisés Santé Publique France a communiqué sur l’évolution du nombre de cas déclarés « jour après jour ». Or la notion de « cas » correspond à un test positif indépendamment de la forme clinique de la maladie, recouvrant donc des personnes hospitalisées pour une forme grave qui constituent une ultra minorité, et des personnes peu symptomatiques, voire totalement asymptomatiques, qui représentent l’écrasante majorité des tests positifs. La plupart des personnes testées positif ne sont pas malades et passeraient totalement inaperçues si elles n'avaient pas été testées.
D'autre part, comme le souligne avec raison Silvano Trotta l’un des intervenants dans le documentaire (qui se présente comme lanceur d’alerte), les tests PCR sont trop sensibles en France et révèlent de faux positifs avec un nombre de cycles d’amplification [1] trop élevé. Ce qui fait dire à Sylvie Van der Werf, responsable du centre national de référence des virus respiratoires de l'Institut Pasteur, que cela a quelque chose de « problématique ».
Enfin, comme l’indique un autre intervenant dans ce documentaire, l’épidémiologiste Laurent Toubiana dans article publié par Médiapart le 28 octobre, le nombre de biais de comptage est très important, avec des décès attribués directement au Covid même en présence de comorbidités (cardiovasculaire, diabètes, cancers, fins de vie). De sorte que l’on compte beaucoup plus de « morts du Covid » qu’il n’y en a en réalité.
Michael Levitt, lauréat du prix Nobel de chimie qui est également intervenu dans le documentaire, affirme qu’il n’y a pas de preuve évidente que le Covid-19 provoque des pertes massives de vies humaines, les personnes décédant de cette maladie étant celles qui étaient de toute façon en danger de mort même sans le virus. Une affirmation qui peut paraitre scandaleuse mais que corroborent les statistiques établies par le site Euromomo qui consolide les données de surmortalité de 25 pays européens [2]. La courbe ci-dessous fait apparaitre le pic de mars-avril 2020 mais montre aussi la résurgence correspondant à la 2ème vague (à partir du mois de septembre 2020) est d'ampleur comparable aux pics de 2018 et 2019 qui correspondant aux grippes saisonnières.
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Le même graphe est présenté pour la France seule :
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Qui se souvient que la grippe [3]de 2017 amorcée fin 2016 qui a touché en France plus d'un million de personnes en à peine cinq semaines et entraîné en janvier 2017 le nombre exceptionnel de 67.000 décès en France métropolitaine, soit une surmortalité de 14. 358 morts ? (Source Santé Publique France).
Sur l'option « immunité collective » qui a été écartée
Le consensus international a été que l'immunisation collective ne pouvait pas être tentée. L'Angleterre, qui a essayé cette stratégie au début de l'épidémie a du faire machine arrière face aux prédictions promettant la mort de 250.000 personnes.
Lors de son allocution du 24 octobre Emmanuel Macron a déclaré que l’immunité collective induirait « au moins 400.000 morts supplémentaires ». Il s’appuyait sur un article publié le 9 septembre dans la revue Nature par deux épidémiologistes français qui ont obtenu par modélisation une fourchette de 100.000-450.000 décès supplémentaires en France (500 000-2.100.000 aux Etats Unis).
S’il est compréhensible que le gouvernement français n’ait pas voulu s’engager dans cette voie, on ne saurait reprocher à « Hold up » d’avoir examiné l’exemple de la Suède, qui n'a pas ou peu confiné. Le documentaire compare le nombre de décès par jour en Suède et en France. Présentées en valeur absolue (111 morts par jour au pic de l’épidémie en Suède, contre 1439 en France) ces données n’ont évidemment aucun sens.
Actualisés à fin novembre les données font apparaitre cependant une 2ème vague sensible en France, très limitée en Suède. D’autre part entre le 1er mars et 28 novembre le nombre de décès par million a été de 798 en France contre 660 en Suède (source Worldometer).
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Sur le LancetGate, « naufrage de la science business »
C’est ce que titrait le 20 juin France Info qui a réalisé une enquête approfondie sur cette affaire qualifiée ainsi par référence au scandale du Watergate.
Le 22 mai la prestigieuse revue médicale The Lancet, a publié une étude concluant à l’inefficacité de la chloroquine et de l'hydroxychloroquine. Aussitôt, l'OMS (Organisation mondiale de la santé) en prend acte et annonce une suspension des essais sur ce médicament. En France, le ministre de la Santé, Olivier Véran fait de même. Rapidement les épidémiologistes et les biostatisticiens font part de leurs doutes sur la méthodologie de l’étude. La polémique enfle jusqu'à sa rétractation le 13 juin.
Dans le documentaire on entend le Professeur Philippe Douste-Blasy s’exclamer : « La question est de savoir qui est derrière cette étude, qui a payé. C’est un scandale monstrueux ».
Plus généralement il faut se demander pourquoi les publications scientifiques dans la domaine de la santé ne sont plus dignes de confiance. Plusieurs articles dont celle de John Ioannidis publiée en 2005 dans la revue Plos Medecine ont analysé « pourquoi la plupart des résultats de recherche médicale publiés sont faux ».
Sur les conflits d’intérêt entre les laboratoires et les professionnels de santé
Sur fond de bataille entre l'hydroxychloroquine et le Remdezivir des conflits d’intérêt ont été mis en évidence.
Une enquête de Sciences et avenir intitulée « Les infectiologues français sont-ils trop proches de Gilead ? » a recensé les scientifiques membres du CMIT (Collège des universitaires des maladies infectieuses et tropicales) qui ont été rémunérés par ce laboratoire :
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On y voit apparaître le nom du Professeur Karine Lacombe invitée régulière du « 20h » de TF1 qui aurait touché 30 000 € de Gilead (également d’Abbvie et d’autres grands laboratoires).
Selon Sciences & Avenir sur 114 membres du CMIT (Collège des universitaires des maladies infectieuses et tropicales), 97 ont reçu des sommes d’argent de la part du laboratoire Gilead depuis 2012. Au total, le laboratoire aurait versé 18,5 millions d’euros à des professionnels de santé en France, depuis 2013.
Début 2020, le collectif Data+Local a extrait de la base de données Transparence Santé mise en place après le scandale du Médiator la liste des 13 praticiens ayant perçu les revenus les plus importants versés par l’industrie pharmaceutique (lire aussil'article de France Soir).
Sur cette même base (les données de « Transparence santé) France Info a établi les liens qui existent entre certains membres du Conseil scientifique (qui conseille le Président de la République dans la gestion de la crise) et des laboratoires pharmaceutiques.
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On voit apparaître en tête du classement le nom du Professeur Yazdan Yazdanpanah qui est aussi directeur du consortium REACTing (structure de coordination des essais cliniques français en cas d'épidémie de maladie infectieuse émergente) qui chapeautait l’étude Discovery[4] (Sciences et Avenir).
Rappelons que La haute autorité pour la transparence de la vie publique définit la notion de « conflit d’intérêts » comme « toute situation d’interférence entre un intérêt public et des intérêts publics ou privés qui est de nature à influencer ou paraître influencer l’exercice indépendant, impartial et objectif d’une fonction ».
Sur l'hypothèse de la fuite d'un laboratoire qui ne peut être écartée
Dans Hold up l’un des intervenants (le Dr Fourtillan pharmacien, professeur à l’Université de Poitiers) suggère une origine humaine du Coronavirus qui aurait été fabriqué par l’institut Pasteur. Il fait état de brevets datant de 2004 et 2013 qui ont été déposés par l’Institut Pasteur ce qui serait la preuve que le virus SARS-CoV-2 à l’origine de la pandémie de Covid-19 a été créé en laboratoire. Selon Sciences et Avenir, ces brevets existent mais ne décrivent pas la fabrication d’un virus, mais celle de la mise au point d’une stratégie vaccinale. Ce magazine rappelle en outre que Pasteur a gagné le 2 novembre le procès intenté contre l’auteur d’une vidéo qui exposait les mêmes accusations.
Reste qu’aujourd’hui la façon exacte dont le SARS-CoV-2 a émergé n’est pas complètement établie. Selon un article de Sciences et Avenir la piste la plus sérieuse aujourd'hui est celle d'une émergence naturelle mais cette hypothèse n’a pu être confirmée à 100%, car il manque l’animal intermédiaire entre la chauve-souris et l’humain (si le pangolin a souvent été évoqué, la piste s’est fragilisée ces derniers mois).
Sur le site du CNRS le virologue Étienne Decrolyon confirme que l'on ne peut éliminer hypothèse d’une fabrication en laboratoire rappelant que le SARS-CoV qui a émergé en 2003 est sorti au moins quatre fois de laboratoires lors d’expérimentations. Cela est assez peu connu mais Il y a des précédents à des sorties accidentelles de virus : le 12 avril 2014, l'Institut Pasteur a publié un communiqué indiquant avoir « égaré » 2.348 tubes contenant du Sras (lire aussi l’article publié le 15 avril 2014 par Le Monde).
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On peine à comprendre pourquoi L’humanité qui a toléré la grippe Espagnole en 1918 (entre 50 et 100 millions de décès), la grippe asiatique en 1956-58 (entre 1 et 2 millions), et celle de Hongkong en 1969-70 (1 million de décès), a décidé de mettre à l’arrêt son économie et de gravement détériorer ses relations sociales en réaction à une épidémie dont le taux de létalité [5]est finalement assez faible.
L’explication en est probablement que les précédentes pandémies ont frappé une population plus jeune. La pandémie du Covid-19 a atteint des populations vieillissantes gouvernées par une classe politique pusillanime tétanisée par le principe de précaution et la peur de sanctions pénales.
De plus, nous avons réduit de manière importante la capacité de nos hôpitaux au cours des précédentes décennies et nous retrouvons en manque de lits de soins intensifs et de matériel de réanimation. Les statistiques montrent que les pays les plus touchés sont ceux qui ont réduit massivement les capacités des services de soins intensifs.
Citons pour conclure, l'analyse que fait le philosophe et psychanalyste belge Michel Rosenzweig (l’un des principaux intervenants du documentaire) dans son essai « Le masque et la vie » :
« C’est la visibilité de cette épidémie qui a choqué les consciences et construit une image, une représentation erronée de la réalité, une discordance, ce sont les discours et les messages changeants, les injonctions contradictoires et paradoxales, les conflits d’intérêts de toute catégorie, l’instrumentalisation, la récupération et l’exploitation politiques de l’épidémie qui ont brouillé la lisibilité correcte et rationnelle de cet épisode...nous avons basculé dans un univers de précaution absolue visant l’asepsie et le risque zéro pour préserver la vie et nous sommes en réalité en train de perdre la vie. Car la vie n’est pas la survie ».
[1] Le « Ct », ou « Cycle Threshold » est le nombre de cycles d’amplification nécessaires afin d’atteindre une valeur seuil de fluorescence, qui permet de déclarer que l’échantillon est positif au Sars-CoV-2. C’est le principe d’une PCR : dupliquer des séquences génétiques virales contenues dans un échantillon prélevé chez un patient au cours de cycles d’amplification successifs, jusqu’à pouvoir les détecter grâce à des marqueurs fluorescents. S’il y a beaucoup de virus dans l’échantillon d’origine, il suffira d’un petit nombre de cycles pour atteindre le seuil de fluorescence : le Ct sera petit. Un résultat positif proche du seuil de détection, donc avec très peu de virus, est rendu avec le même poids qu'un autre avec un Ct à 12 ou 15, synonyme d’une positivité certaine et d’une contagiosité potentiellement très forte».
[2] L’excès (ou le défaut) de mortalité est la différence entre le nombre de décès lors de l’événement sanitaire (par exemple une canicule ou une épidémie de grippe) et la moyenne des décès au cours de la même période lors des 3 à 5 années précédentes.
[3] Selon l’Institut Pasteur les épidémies saisonnières de grippe touchent chaque année 2 à 8 millions de personnes en France, avec un excès de mortalité se situant entre 10 000 à 15 000 décès.
[4] L'essai français Discovery a dû fusionner avec l'essai international Solidarity, similaire mais coordonné par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
[5] Selon les données fournies par l'Université Johns Hopkins, au 29 novembre 2020 le nombre de personnes décédées à cause du coronavirus (COVID-19) dans le monde est de 1,456 millions pour un total de 62,5 millions d'infections, ce qui situerait le taux de létalité à 2%.