pierre guerrini

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Billet de blog 1 juin 2011

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Mais qu'on les tue donc tous ...!

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Que l'on ne s'y trompe pas ... Que l'on se remémore ce qui se trouve, toujours, allez-voir ! dans les livres d'histoire, et qui attend d'être lu ou relu... Ce qui reste inscrit dans les pages qui racontent ce que c'était, comment c'était, comment ça a commencé, comment ça a continué, et comment ça a dégénéré et comment ça s'est terminé...

Bien que ça ne se soit jamais vraiment terminé... Parce qu'à force de torsions et ici et là, et ici ou là, là et ailleurs, ailleurs encore, que la monstruosité ait, à ce point, droit quasi-légitime de citer et de s'enorgueillir, portant haut et bruyant le plastron de l'ignoble érigé en exemple, a fait se répandre et a permis que se répande, tel un virus, la flétrissure des idéaux et leur pourrissement général, leur anéantissement complet, où, en leur lieu et place, la concoction par des cercles, trés restreints, d' objectifs, que, les dégats, pourtant très en amont des résultats escomptés, qu'ils occasionnent, laissent entrevoir, et, en filigrane-lisible du malheur que, déjà à ce point, ils provoquent, permettent de cerner, en trahissent la teneur tragique, et, ne laissent absolument présager rien de bon , que du mauvais, du très mauvais, et ce, à l'échelle de la planète entière, et des peuples qui y vivent, et davantage encore pour cette partie des peuples qui est la moins fortunée, la plus souffrante et la plus nombreuse, c'est à dire sa majorité;

Mais qu'est ce qu'une majorité, même à l'échelle d'une planète, au regard d'une petite minorité de teigneux, de vrais teigneux à gueule lisse, très nantis et très puissament organisés ...dont les desseins anticipent le fauchage, en quelque automne de l'histoire proche à venir, de ces innombrables masses inutiles qu'ils voient grever leurs impensables et inimaginables prébendes, entraver leur folle voracité totalement démesurée, et que leurs coolies robotisés, sur-armés et sur-instrumentalisés, parce qu'ils s'en trouvera toujours, qui moyennant salaire qui équivaut à un lavage de conscience, comme de voiture, avec au passage le sentiment acquis du travail-à-faire-et-rudement-bien-fait, coucheront, comme la canne à sucre sous la morsure de la machette des sarcleurs, par populations entières, complètes, de tous âges et couleurs, dans des abattoirs rationnalisés dont les architectes ont déjà pensé les plans tirés, à nos tristes dépends, sur l'ardoise grise de nos vains espoirs.

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