Ça faisait un moment que ça durait cette histoire et y'a fort à parier qu'encore une fois, sans les riverains qui, à force de plaintes au registre infini et aux diversités qu'on imagine bien, ont su y faire, la petite ceinture n'était pas prête d'être nettoyée de tous ces malfaisants qui s'y étaient installés.
La pouillerie faite ville. L'infection, la contagion. Le lupanar à virus.
Disons le, disons le haut et fort, et arrêtons de tergiverser, y'en a marre de cette cour des miracles, y'en a marre de ces Esméraldas de boulevards, de ces musiciens des métros, de ces chanteurs des rues, de cette pauvreté repoussante, de ces mains tendues, de cette lèpre et cette gangrène, y'en a marre de ces populations et de cette populace.
La ternitude de notre si beaux pays, notre douce France, c'est eux, sure que c'est eux, maudite engeance, race maudite, sûr que c'est à force, à force de ça de tout ça que ça use le pays et que si on laisse faire, ça va l'user jusqu'à la corde, faut les virer, coute que coute, in Malam Crucem, si y faut, et que puisqu'il les aime tant, l'autre distingué à son balcon, avec sa cheminée, avec son latin, ses formules et toute sa fanfreluche, qu'il se les accueille lui-même, puisqu'il les aime tant, le Pape, pour une fois qu'y en a un pour dire les aimer, et entre-nous ça en dit long sur sa ringardise, qu'il les accueille tous, dans son pays, sur ses terres, là bas, dans ses caves, au Vatican.
La bornitude des droits de l'homme qu'on nous rabâche les oreilles avec, sûr que c'est avec ça qu'on pourrit le pays. Les petites fêlures, ça tue bien plus surement que les grands chocs. Y'a qu'à voir, le bataclan plus les terrasses plus le journal satirique égale quelque 200 morts et y'a personne qui moufte vraiment.
C'est au petit bonheur la chance ! C'est le loto, ti gagne, ti gagne pas, ta volée de bois vert métallisé de gros calibre made in ... Made in quoi ... Justement ! Sûr qu'y a des chagrins comme des chats de gouttière qui vont se poser la question ...! Mais, bon ! Quand-même ...200 morts, ça remet la république d'équerre ... Plus personne qui moufffte ... Silence ... Silence persistant... C'est profil bas partout, de la ville à la campagne, y' a juste plus que les officiels qui pavoisent ! Alors, Y'a pas lésiner sur les moyens quand on a défini les buts.
Et le but c'est assainir, et pour assainir faut se donner les moyens.
Et là, la kommandantur y z'ont mis le paquet, et, résultat, dehors, à la rue, virée des rails, les rails monument national hixagonal, les rails trésor national inviolable, hors les rails la Romitude, allez ouste ! Raus ... avec paquets, pertes et fracas de gosses agrippées aux jupes trop longues de toutes les couleurs à gerber de ce qui leur sert de mères, Raus und schnell ... Forbidden aux Rroms et aux ... non, les autres à qui c'est aussi interdit ils sont couverts par les droits de l'homme et pas touche ...
Les roms, on peut, c'est simple, z'ont pas de droit, nada, kein, macache, c'est simple comme équation, ça s'appren dés la maternelle, c'est l'équation première, presque une identité remarquable de la république française une et indicible, garant des droits de l'homme et du citoyen, de la veuve et de l'orphelin, c'est l’équation à somme nulle qui dédouane de tout, " Rrom égal pas de droit " Retiens bien la leçon, l’équation de la race " Rrom égal ziro droit " C'est pas difficile et pas sorcier ... ! C'est nada, kein, macache ... ça te tient une société debout, ça permet de voir venir, " on peut construire là-dessus " ... ça ouvre tout grand, comme ils disent sur les radios savantes ... Le champ des possibles, c'est sûr, ça ouvre mais, comme qui dirait vu sous un certain angle, ça ouvre des perspectives, bien-sûr faut aimer l'angle, il est comme qui dirait inamovible et direct comme la visée du fusil, m'enfin l'édification d'une société et à fortiori d'un monde ça passe par là ... ça en passe par là ...
" on peut construire "... " on construit ... là-dessus ou autrement ...
Qu'importe le matériau pourvu qu'on ait l’ivresse ...! Et l'ivresse, c'est de suive les directives ! Fidèle au plan ! Fidèle au canevas ! Fidèle à soi ! fidèle aux autres ! Fidèle à la société ... Du moment qu'on file comme y faut ... Au plus près du vent ! S'y collent tous ...Même ceux qui rechignent, z'y collent encore ! Z'y collent que mieux ...
Après bien sûr y' a des aménagements, c'est toujours possible, du moment que le principal est respecté, le principal, c'est les fondations, c'est le socle ... l'Impérium ! ... Après ... les petites rosaces et les joliesses en tout genre pourquoi pas ... Après, tout ça c'est ...comme qui dirait ... c'est affaire de poésie. Et soit dit en passant, ou plutôt en guise de conclusion, les poètes, tant qu'à faire, et quitte à les honorer, on les préfère ... de chez nous. On les préfère ...
Les poètes ...
" 173 "personnes vulnérables" dont 8 enfants scolarisés avaient été recensées lors d'un diagnostic sanitaire la semaine dernière, selon la préfecture d'Ile-de-France, qui fait état de quatre cas de tuberculose.
"Une grande partie des habitants du bidonville sont partis pour mettre à l'abri leurs biens et reconstituer un nouveau campement. C'est un schéma habituel, c'est toujours plus facile d'expulser plutôt que de trouver des solutions durables. C'est l'expulsion qui pérennise les bidonvilles depuis 25 ans", considère Manon Fillonneau, du collectif RomEurope.
Pour Amnesty international France, une expulsion est "coûteuse et inefficace", elle "se chiffre à plus d'une centaine de milliers d'euros, et entraîne systématiquement la création d'un nouveau bidonville par les personnes qui se retrouvent sans abri". "
Mais ... Que d'empressement et quelle mobilisation d'effectifs et quelle débauche de moyens de la part de la préfecture de police dont, par les temps qui courent, tout citoyen et les français en général, pourraient penser que ces hommes et la logistique que requièrent de telles actions d'envergure d'une nécessité certainement, à n'en pas douter, absolue et d'une urgence totale, que de tels moyens devraient être mis plutôt en œuvre pour parfaire et appuyer la protection des françaises et français et autres populations qui vivent, séjournent ou se trouvent sur le sol national, contre la menace terroriste qui plane, dit-on, en permanence sur le pays et sur ses 60 millions d'habitants et ressortissants, contre la mort qui couve, paraitrait-il, un peu partout, à croire, à croire que, finalement et en toute bonne logique, que le risque est passé, et, que le gouvernement qui diligente ainsi ces rafles d'habitants et ces destructions continuelles de biens des Rroms pauvres, serait alors peut-être parfaitement au courant de l'agenda des actions des terroristes ...