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Billet de blog 3 avril 2012

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la sous-mal-traitance de la République

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

La sous-traitance, cette privatisation rampante et générale de tous les services et biens-communs d'une république, à ce point volontairement fractionnée en une myriade évanescente de mosaïques, dont,  plutôt quelques-uns, que chacun, en fonction de ses relations et intérêts, s'attribue et s'approprie, pour son bénéfice personnel, une parcelle, et en fait, selon ses moyens, sa baronnie, son petit ou grand duché  -  avec les aléas qui en découlent... recherche, donc, du  plus bas coût possible, avec toutes ses conséquences, au demeurant désastreuses, cette  « étrange interdépendance entre le non-pensée et le mal »  et, pour la cohérence et l'harmonie citoyennes de cette société et ses élémentaires congruences, et, la sécurité, l'emploi, sa stabilité... Népotisme, et autres ententes et regroupements d'intérêt - dans un tel domaine, comme dans bien d'autres - Transports aérien, ferroviaire, Éducation nationale, ...  Santé, attribution prévue du nettoyage et de l'entretien  des blocs opératoires à des équipes extérieures, où, à Marseille, par exemple, coup sur coup, ces jours-ci, à quinze jours d'intervalles, dans deux établissements différents,  deux cas de méningite nosocomiale consécutives à des opérations, ont été avérés -  relève de l'ancien régime et de la vassalisation d'un espace naguère-public par adoubements d'intérêts financiers,  où est fait chevalier celui qui courbe l'échine et met genou à terre  " ce n'est pas lui-même qui est, les autres lui ont ôté l'être "  inféodé, qu'il est, ou devient  - avec son cortège de dilution des responsabilités " je ne faisais qu'obéir aux ordres ! "  à l'autorité immédiatement supérieure  « Toute ma vie, j'ai été habitué à l'obéissance, depuis mon plus bas âge ...  Une obéissance qui devint ... une obéissance de cadavre, une obéissance inconditionnelle »  et cela jusqu'au sommet de la pyramide, où, règnent, en hermétique conclave, des régents, jamais sortis des urnes, et,  ignorés d'elles, d'une République, dont ces pouvoirs s'ingénient à en agiter les symboles dans une représentation qu'ils feignent, le cas échéant, de bousculer, qu'ils feignent de malmener, afin  d'en accentuer, d'en accroitre le sentiment de sa réalité et de sa légitimité auprès de citoyens, dont, de la sorte, et, fort habilement, ils abusent, dont ils abusent et qu'ils bernent.

La Diseuse de bonne aventure   Georges de La Tour

Le Tricheur à l'as de carreau   Georges de La Tour

                    L'Escamoteur   Jérôme Bosch

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