Mare Nosrta, Mare Internum ...

Poussons le bouchon plus loin , agaçons le goujon qui fraie en eaux municipales, suivons la découpe de la côte. Après Marseille, Toulon, Aubagne, Nice, Cannes, que de villes où souvent ... et puis Menton, tiens...Fréjus, ...un petit pas en terre italienne, San Remo, Gênes, Livourne et se déroule l' ainsi rutilant chapelet des villes qui via Naples court jusqu'à la botte italienne, la Calabre dans son talon, (où des équipes entières maire en tête se retrouvaient derrière les verrous) , au large de laquelle, pas loin de Regio di Calabre, il y a quelques années des tankers géants vidangeaient leur cargaison radioactive en presque haute mer, ( avec l'aval certainement très discret de leur commanditaires ), ne franchissons pas Il sretto di messina , qu'un projet de pont promet bientôt d'enjamber, et aiguise toutes les voracités des deux rives ainsi que leurs administrations respectives régionales aux ramifications internationales, 'Ndrangheta et sa cousine Cosa Nostra , et nous pouvons pour nous en tenir à cette partie côtière de la Mare Internum , bien nous imaginer que partout où il y la gestion de la chose publique , il y a appétit, et mise en place d'un système qui partout se consolide au fur et à mesure que les marchés abondent et comme ils ne peuvent, providence de l'économie qui fleurit, qu'abonder tant et plus, les toiles qui se tissent entre tous sont d'une complexité au moins similaire, aussi dense et tout aussi absolument inextricable, que celle de la dite toile numérique qui nous permet (encore) de nous exprimer, comme il nous chante. Inextricable maquis, donc, d'où il semble bien improbable, si ce n'est ici,et,ou,là, parce que d'autres plus gros plus tard prévoient de les dévorer, que les sœurs probité et honnêteté, les en viennent extirper et les exposent sous le soleil enfin paisible d'un espace de vie réinventée.