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Billet de blog 12 avril 2013

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Dalai-Lama. Enseignement en ligne avec traduction

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

     Sa Sainteté le dalaï-lama donnera un enseignement en Suisse, à Fribourg,  le samedi 13 et Dimanche 14 avril prochain.

Pour ...  Se rendre à Forum Fribourg en bus ... Se rendre à Forum Fribourg en bus... Se rendre à Forum Fribourg en bus...

En raison de la forte affluence des visiteurs attendue à Forum Fribourg à cette occasion ...   Que nenni l'affluence, même forte  ...  se rendre ... les bus ... la forte affluence ... Point besoin de davantage s'organiser et planifier plus que ça ...   Magie des puissances du numérique ... En quelques clics, un ici,  et deux autres là, demain-matin, dés 9h30 et ce jusqu'à 11h30,  et rebelote de 13h30à 15h30, vous serez,  et nous serons,  tous seront aux premières loges pour suivre, concentrés et attentifs, et, pour l'occasion  - qui, on le sait fait toujours le larron -  aux frontières même de presque-l’Éveil,  - Le larron Éveillé !  - pour suivre, donc,   ...   Les enseignements donnés par Sa Sainteté le XIV ém Dalaï-lama,   diffusés en direct, et, en traduction simultanée, assurée par le fidèle  Mathieu Ricard, sur ce site.

               Samedi 13 avril, de 9h30 à 11h30 et de 13h30 à 15h30

           Commentaire sur le texte d’Atisha Dipamkara  «  La Lampe pour la Voie de l’Éveil  » 

                      

"   «   La Lampe pour la Voie de l’Éveil   »   fut composée par Atisha (982-1054), grand érudit et maître indien, alors qu'il était invité au Tibet pour rétablir la pratique du bouddhisme après une période de persécution. Il parvint à y synthétiser l'ensemble de la doctrine du Bouddha en termes facilement compréhensibles. Véritable outil de développement spirituel, ce texte, bien qu'écrit il y a environ mille ans, constitue encore aujourd'hui une source d'inspiration pour de nombreuses personnes.

Le texte original du grand pandit indien Atisha  - La Lampe pour la Voie vers l'Éveil -   condense tous les enseignements du Bouddha Shakyamouni.

La richesse de ce texte sera exposée par Sa Sainteté le Dalaï-lama de manière détaillée mais accessible, afin que nous puissions comprendre le fonctionnement de l'esprit et les conditions qui mènent à la paix intérieure.

Sur ce chemin, la méditation a pour but de nous relier à ce que nous sommes réellement, à la véritable nature de notre esprit qui est fondamentalement paisible et stable.  Pratiquer la méditation permet de réduire la force de nos pensées perturbatrices habituelles et de développer de nouvelles habitudes de pensée qui sont source de paix intérieure, de joie et de contentement. "

"  Puisque nous avons affaire à nos émotions, la meilleure méthode pour les aborder est la méditation. Pas pour une prochaine vie, pas pour le paradis.   Mais pour notre bien-être quotidien !  "

                                                                  Sa Sainteté le Dalaï-lama

                                  Dimanche 14 avril, de 9h30 à 11h30

                                Initiation de Tara blanche,   Drolkar Jenang

"  Dans le bouddhisme tibétain, l’initiation est l’étape préalable indispensable qui permet à un pratiquant d’accomplir certaines pratiques et de bénéficier des bienfaits de celles-ci. 

Le terme «  initiation  » est la traduction du mot tibétain « wang » qui veut dire littéralement « pouvoir », mais qui, dans ce contexte, signifie plutôt « transmission de pouvoir ». Il s’agit de la transmission de pouvoir qu’un maître fait à un disciple, le pouvoir transmis étant celui de la sagesse. Le bouddhisme tibétain part du principe qu’il existe en chaque être un potentiel lui permettant d’atteindre l’état de félicité suprême (appelé également Éveil), et l’initiation est le processus qui active ce potentiel et lui permet de se manifester pleinement.

Cette transmission est spécifiquement liée à la Tara Blanche, l’une des divinités les plus populaires au Pays des Neiges, qui symbolise l'activité de pacification et accorde en particulier la longévité et la santé. Tara, dont le nom signifie " libératrice ", est pour les Tibétains la mère qui les protège de tous les dangers et de toutes les difficultés de l'existence. Elle incarne l’aspect féminin de la compassion. L’initiation de la Tara Blanche et les pratiques qui lui sont associées sont d'une manière générale accomplies dans le but d'obtenir une longue vie et, plus encore, lorsqu'une personne est gravement malade.

La transmission de pouvoir crée donc les conditions nécessaires qui permettent à chaque pratiquant de développer en lui les mêmes qualités que la Tara blanche.

Cette initiation est ouverte à tous, et elle peut être reçue par les non bouddhistes comme une simple bénédiction. "

                 Le Palais du Potala, lieux de résidence du Dalaï-lama, à Lhassa, au Tibet-occupé

Tara, Drolkar Jenang,  dont le nom signifie  libératrice, est pour les Tibétains la mère qui les protège de tous les dangers et de toutes les difficultés de l'existence.

                     

                               H.H. Dalai-Lama  et  Mani-chos-'khor

   Dimanche 14 avril, de 16h30 à 17h30            Danses sacrées tibétaines

Déploiement bigarré de costumes somptueux, de masques grimaçants et d'instruments de musique insolites, le cham  - mot tibétain signifiant «danse rituelle -  est pourtant bien plus qu'une danse traditionnelle. Il s'agit d'une pratique spirituelle qui permet de comprendre et d'exécuter la danse des déités.   Depuis l'introduction du bouddhisme Vajrayana, ou tantrique, au Tibet, venu de l'Inde au VIIIe siècle,  le cham  permet de mettre en scène les déités et les forces intérieures, comme le font également les images peintes ou les sculptures, mais en y ajoutant le mouvement.

Les danseurs, autant que les spectateurs, relient expérience intérieure et expérience extérieure. Les masques bondissants peuvent aussi bien incarner des dieux que des démons, des maîtres du passé que des animaux réels ou légendaires, comme le lion des neiges, symbole de l'absence de peur et de l'élégance de l'esprit éveillé.

On dit que les grands maîtres ont transmis leurs visions par l'intermédiaire de ces danses, en commençant par  Padmasambhava. Le cham est un élément central dans les rituels publics menés à l'occasion de fêtes et festivals. Il est aussi une pratique méditative, un des multiples moyens de progresser vers l'éveil que l'on exerce dans l'enceinte des monastères.

Depuis plusieurs années, le monastère de Sera envoie quelques-uns de ses moines sillonner le monde pour faire découvrir, par l'intermédiaire du cham, la spiritualité du bouddhisme tibétain et la richesse de la culture dans laquelle il s'est développé.

Le monastère de Sera a été fondé au XVe siècle au Tibet et s'est développé au point de devenir l'une des plus grandes universités monastiques de l'Himalaya.  En 1959, l'occupation chinoise a provoqué la mort ou l'emprisonnement de la plus grande partie des quelque 9000 moines du monastère.

A partir de 1970, s'est créé un nouveau monastère en exil, près de Mysore, dans le sud de l'Inde.  Aujourd'hui, le monastère compte près de 6000 moines, dont 4000 sont étudiants, et est reconnu parmi les plus importantes institutions d'études philosophiques du monde. "

     Sa Sainteté le 17em Gyalwang Karmapa,  Ogyen Trinley Dorje

 Il fuit, âgé de 14 ans, le Tibet occupé,  au grand dam de l'envahisseur  chinois, auquel il fausse compagnie,  et,  rejoint le Dalaï-lama à Dharamsala.

On dit que les grands maîtres ont transmis leurs visions par l'intermédiaire de ces danses

                                   

                                      Le 17ème Gyalwang Karmapa

Le Karmapa  -  litt. la manifestation de l'activité de tous les bouddhas -   est le chef de l'école  Karma Kagyu, de la lignée des Kagyupa, l'une des quatre traditions du Bouddhisme Tibétain.

Les Karmapas sont les détenteurs de la coiffe noire  "  cod-pan ",  ils sont les lamas au chapeau noir zhwa-nag.  Zhwa-nag est rangjung chopen,   " apparue d'elle-même ",  tissée avec les chevelures des dakinis,  déités féminines à la place primordiale dans le tantrisme tibétain. Lesquelles offrent  la coiffe noire au Karmapa en reconnaissance de sa réalisation spirituelle. 

On dit que la seule vue de cette coiffe peut éveiller  l'esprit et conférer l'illumination.

La coiffe physique portée par les Karmapas fut offerte au 5em Karmapa par l'empereur Chinois Yongle comme une représentation matérielle de la coiffe spirituelle.    Elle est actuellement conservée à Rumtek,  au Sikkin,  dernière demeure du 16 eme Karmapa. 

          

        Sa Sainteté le 16e Gyalwa Karmapa,  Rangdjoung Rigpé Dordjé  1924 -1981

La couleur de la coiffe Adamantine est bleu-noire. Elle représente la nature immuable de la réalité, le dharmata, de tous les phénomènes.
 La réalisation de l’éveil est aussi immuable, comme l’espace.  Cet espace fondamental est représenté par la couleur bleu-noire de la coiffe.

Quelques images de qualités parfois médiocre, mais  intéressantes,  dont celles de très grands maitres du bouddhisme Tibétain ...

Et , un entretien - en anglais - ...

                  

                                                        ḍākinī

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