pierre guerrini

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Billet de blog 12 mai 2011

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la valse des nervis, ces fauves à face d'agneaux ...ces bouffeurs de pauvres ! ...

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Toute institution voulant subsister, doit se considérer comme une citadelle assiégée ! *

Les nervis de l'horreur, ... Ou, comment, derrière les images lisses, très apprétées, sans aspérités aucune, glamourisées, cosmétisées - la

cosmétique, et sa planète, science chimique du graveleux qui s'artifice à souhait , de tout son saoul, à satiété, et sans retenue ni pudeur aucune ,

dans toute son incongruité vulgaire digne d'une palette de portraits du grand Martin Parr, et l'une de ses déclinaisons, l'image-cosmétique, cette

nouvelle idole, dans sa course au céleste, qui ne peut à ce point se tout-à-fait-polisser, et ainsi, se sacraliser sans une très carcérale conception

et une dissimulation active et forcenée, népotique, de ce que sont ses soubassements internes, réels, et ses fondations intimes - défilent,

portées, par des médias et surfent, telles sur une vague sans fin, de média en média tous faussement caustiques, et, tout à fait vassalisés, et se

profilent, sous la surface de l'image, souterrainement, une mentalité et un type de psychologie, qui, de ballon d'essai en ballon d'essai,

créent, modélent, et, peu à peu, peaufinent les prototypes, de ce qui, dans des cercles d'études et de prospective d'un extrême libéralisme,

s'imposera demain, et, guidera les politiques économiques mondiales et, donc, philosophiques à l'insupportable morgue et absolument

destructrices de ce qui participe des débuts, des origines de notre fondement, de cet esprit des lois, qui, nonobstant les coups perpétuels qui lui

sont réguliérement portés, ou violemment assénés, quand la finesse des agresseurs n'est pas leur qualité première, ou que la vantardise

spéculative personnelle et petitement opportuniste s'en mêle, résiste, telle une citadelle, sur son roc, assiégée, résiste, encore et toujours,

résiste, tant bien que mal, malgré les brêches, sous les coups de butoir, les concentrations de tirs, les stratégies de destructions, depuis que

s'est ouverte cette période, dont le fin lettré, à l'ultime réunion officielle de cloture de son deuxième septennat, inaugurera la formule en

l'appliquant magistralement au domaine des choses de la cité, depuis que s'est ouverte cette période de grand deuil. De très grand deuil.


Et de définir le Très grand deuil comme un grand deuil, mais auquel aucun habit ne siérait dramatiquement plus.



* Anatahan (1953) josef von Sternberg

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