On fait n'importe quoi sur cette planète, de cette planète...
Triste histoire de Terre.
Fantie B.
Oui, cela semble invraisemblable ... Mais à un point qui dépasse tellement l'entendement ... ! ... Qui fait que je crains que nous ne mesurons que très mal la très grande indigence d'appréhension des réalités humaines et de leurs devenirs, dont souffrent et pâtissent nombres de nos dirigeants, de ces dirigeants aux décisions catastrophiques et absolument désastreuses pour la planète et l'avenir des populations qui la peuplent.
Une très grande indigence de la moindre capacité de prospective, qui ne soit pas couplée à un accroissement assuré des gains et bénéfices. Cette indigence dont ils souffrent au regard d'une analyse médiane et raisonnable et dont souffrent par ricochets directs tous les peuples, cette indigence est le symptôme d'un nouveau syndrome, d'une atteinte nouvelle d'un mal, d'un mal nouveau, au sens d'une défaillance de la santé, de la santé mentale. De leur santé mentale. C'est une affliction grave et uniquement décelable, dans, et, au travers, des décisions que prennent ces individus malades, et, qui font peser sur la communauté internationale des graves menaces qui assombrissent cruellement le ciel et l'horizon de son avenir.
Qui plus est, ces gens sont sans compassion. Sans compassion aucune.
Si ce n'est, peut-être, pour ce qui côtoie la plus proche banlieue possible de leurs divers intérêts les plus immédiats.
Point de perspective autre que l'aplat immédiat de leur plus proche et plus cher centre d'intérêt.
Point de perspective autre que celle de la mise en aplat immédiat de l'expression quantifiée de la rentabilité la plus immédiate et la plus vaste et conquérante, de la plus étalée possible, et ce dans tous les domaines de l'exercice de leur magister.
Transposée dans l'expression picturale, leur syndrome, leur indigence fondamentale, symptôme de leur cécité mentale au profit uniquement de visées surévaluées et totalement illusoires en ce qu'elles cadenassent les fenêtres de l'avenir au lieu d'en ouvrir toutes grandes les portes, parce qu'elle condamnent au lieu que d’enthousiasmer, les situent là où en serait restée la peinture, si n'était apparue la perspective. Ils ont sont là, resté psychologiquement là, émotionnellement là, juste là, avant que naquit la perspective.
Dont on sait qu'elle changea tout, tout de l'appréhension des choses et du monde.
Et qui plus est ...
Qui est sans compassion est démon de la mort.
Nous avons à lutter contre ces démons de la mort. Contre d’authentiques démons de la mort. Ce n'est pas une image. C'est une réalité. C'est la réalité qu'ils nous imposent.
Dans le passé, des aïeux, à nous, et, peut-être, les nôtres, les vôtres, ont eu à lutter contre les mêmes. Ils étaient autres, mais c'étaient les mêmes. Nous les retrouvons à nouveau face à nous.
C'est le lot qui leur échut. C'est le lot qui nous échoit. C'est le lot qui échoit à chaque transfert générationnel d'importance, quand, aux croisements de la rencontre de nouvelles découvertes technologiques et des puissances qui les mettent en branle, l'humanité se doit de se défaire de , et, en terme guerrier, de défaire cette, cette pusillanimité d’opportunisme irruptive organisée à l'arrogance et aux visées terriblement et uniquement meurtrières de ces personnages politiques - ce politique est, était, un voyou, une racaille - et économiques de premier plan qui entendent tout enrégimenter, tout diriger, et, chacun, chacun, nom apposé, sans appel au grand-jamais possible, au sein et au bas de lettres de cachets, selon leur bon vouloir quasi-administratif, sorte de pouvoir discrétionnaire, mais totalement libéré de tout principe de légalité, hors, tout simplement, tout principe de légalité, mû, s'il se devait de garder trace, en uniquement l'appréciation tout à fait arbitraire d'opportunité qui agrée ce nouveau type de dictateur, ce démocratique dictateur, selon le bon vouloir, donc, de leurs multiples intérêts les plus immédiats, souvent les plus vils, chacun de nous, chacun de vous, et chacun de nous détruire. Éliminer. Chacun de nous éliminer.
Et, comme nous en sommes aux flux, aux masses - migrations, pollutions, intoxications, paupérisation ... - que nous sommes régis selon, et, après, analyses des conclusions de diagrammes et de courbes, que nous sommes envisagés au travers de filtres, de prismes, que nous sommes chiffrés et quantifiés, chacun de nous signifie nous tous, ce nous-tous avec, en commun, ce chacun dont ils ont prévu, dont ils veulent, se défaire.
Dont ils se défont. Dont ils se sont défaits. Qu'ils éliminent. Ce sont des masses, que, d'un trait de plume au bas du parchemin sans état d'âme de leurs contrats, ce sont des masses qu'ils éliminent. Bel et bien, détruisent.
Nous en sommes à ce carrefour.
Il est un combat à mener. A livrer. Si nous le gagnons, ce sera une bataille de gagnée. Pas la guerre.
Mais si nous la perdons, cette bataille, c'est la guerre que nous perdons.