Il y avait le professeur Pellerin-menteur et son nuage de Tchernobyl qui s'était arrêté à la frontière mais qui a tué tant de monde en Corse, en Corse et bien ailleurs dans le monde, voilà le Procureur - Menteur de Reims et de la république française qui travestit les faits et la réalité et qui ose substituer à la vérité de cette tragédie l'incurie d' un mensonge éhonté.
Le procureur de Reims a déclaré que la blessure du jeune homme était consécutive à sa chute sur un poteau qui borde le stade.
Ici, le témoignage du frère du jeune homme.
On sait le temps qu'il a fallu et quels remues-ménages dans les rédactions et sur les réseaux sociaux pour qu'enfin l'assassinat de Remi Fraysse, jeune homme qui aimait les fleurs et victime de la violence d'état de la dernière brutalité, tué par l'explosion d'une grenade défensive lancée sur lui par un fonctionnaire des pouvoirs publics, soit considéré et pris en compte comme il se doit. Comme une très sale affaire un temps étouffée par des autorités peu sourcilleuses de restituer à la tragédie sa très peu glorieuse vérité. Ici, l'un des nombreux articles qu'a consacré Médiapart à cette triste et symptomatique tragédie.
Peu à peu telle une charogne, le cadavre de la vérité finit toujours par affleurer à la surfaces des eaux et apparaitre au grand jour.
"rivaux dans les tribunes, unis contre la répression"
Ce n'est pas ce que, sur ordre du politique qui y perd sa crédibilité, et, in fine, son autorité, à laquelle il substitue volontiers la violence de la coercition des lois d’exception, les brutalités policières couvertes par la hiérarchie et le mensonge érigé en réflexe premier et pavlovien - déni de tout avant tout, il sera toujours bien assez temps de corriger le tir, si la situation devait l'exiger - ce n'est pas ce que font de mieux ces fonctionnaires de l’État que de participer on ne peut plus activement au délabrement continuel de son image.
A force, ainsi, jour après jour, et, internet changeant radicalement la donne de l’accès de tous à une information pour le coup réellement plurielle, au vu et au su de tout un chacun, qui-plus-est, devenu tout à fait capable de désormais décoder - nourri depuis l’enfance au lait de l'image, il trie de lui-même le bon blé des mots de l'ivraie des intentions - un message, tout message et d'en percevoir immédiatement les filigranes qui le sous-tendent ainsi que le sens sournois qu'il met à jour, à force d'ainsi émailler l’État des bubons et escarres exanthémateux de cette vilenie politique systématiquement appliquée, maladie honteuse d'un régime obsolète et devenu réactionnaire, gravement urticant quant au respect des droits de l'homme dont il ternit et vilipende ainsi l'image, ils en font, de cet Etat et de ses institutions les plus régaliennes, et ce pour la plus grande partie du corps électoral, ils en font le symbole insupportable de l'Opprobre auquel il donne asile.
Ce n'est pas ce que fait de mieux un régime que de transformer la vérité en un cadavre, d'en faire une charogne à dissimuler.
Le groupe de supporters ultra de Reims a réagi ce lundi soir par voie de communiqué sur les événements survenus dans la nuit de samedi à dimanche dans la ville champenoise après le match Reims-Bastia :
Les supporters rémois expliquent que "encore une fois un supporter perd un œil, après l'usage de cette arme de destruction qu'est le Flashball lorsque ce dernier est utilisé de manière abusive. On n'a encore jamais connu quelqu'un qui portait ces séquelles après avoir chuté ou tapé un poteau comme certains voudraient nous le faire croire. [...] L'histoire reste cependant floue, mais connaissant un peu la Police rémoise, et son comportement avec les supporters en général, nous ne sommes que trop peu étonnés. Alors oui, il y a une certaine animosité entre habitants de l'île de Beauté et Français du continent. Il n'en reste pas moins que le message "rivaux dans les tribunes, unis contre la répression" doit prendre plus que jamais un sens et éveiller les consciences. On veut une vraie police, pas des Cowboys".
Communiqué du Stade de Reims après la rencontre SDR-SCB :
Le Stade de Reims et ses supporters condamnent fermement les graves incidents survenus entre les forces de l'ordre et les supporters bastiais qui ont émaillé, en ville, l'après match de la rencontre de samedi, Stade de Reims-Sporting Club de Bastia. Le Stade de Reims n'accepte pas qu'un match de football puisse se conclure par toute forme de violence que ce soit, même en-dehors de son enceinte. Le club, dont le stade est considéré comme l'un des plus sûrs de Ligue 1, espère que toute la lumière sera faîte sur ce triste événement et réaffirme, dans sa ville et au-delà, son rejet le plus total de toute forme de violence.
Le président de l'Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni et le Président du Conseil exécutif Gilles Simeoni ont déploré les circonstances dans lesquelles un jeune supporter a été grièvement blessé lors d'affrontements avec les forces de l'ordre, samedi soir en marge du match Reims-Bastia.
Ce grave incident a provoqué de vives réactions en Corse parmi la classe politique.
Le Président de l'Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, a ainsi apporté dans un communiqué son soutien aux supporters du SCB victimes "de violences déterminées de la part des forces dites de l'ordre" et dénonce le caractère raciste qui semble avoir entouré les affrontements.
" Un lien a été fait par les agresseurs, de façon tout à fait explicite, avec la situation politique de la Corse et l'accession des nationalistes aux responsabilités. Selon le communiqué de Bastia 1905, un policier aurait même évoqué mon discours d'investiture dans notre langue... "
Le procureur de la République de Reims, Fabrice Belargent, revient sur les faits qui se sont déroulés ce samedi soir dans le centre ville de Reims après la rencontre de ligue 1 Reims-Bastia. Un supporter corse a été grièvement blessé et huit autres ont été placés en garde à vue après des échauffourées.
Dès ce lundi 15 février, les huit autres personnes arrêtées (dont un mineur) doivent passer en comparution immédiate pour injure envers les forces de l'ordre (le mineur passera devant le juge des enfants). Ces supporters "agités" ne faisaient pas parti du déplacement officiel des supporters bastiais. Tous ont un casier judiciaire vierge.
Une information judiciaire distincte est ouverte sur l'incident de la blessure à l'œil du jeune Maxime (23 ans). L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a également été saisie.
En Corse, les syndicats étudiants ont appelé à une journée " université morte ", le même jour à Corte (Haute-Corse), après ces gardes à vue qui ont provoqué des violents débordements dimanche autour du commissariat de Bastia.
Les trois syndicats étudiants, tous nationalistes, organisent une assemblée générale à 14H00 à l'université de Corse-Pascal Paoli, puis appellent à un rassemblement à 18H00 devant la gendarmerie de Corte.
Le président nationaliste de la Collectivité territoriale (CTC), Gilles Simeoni, ici et là sur Europe 1 et France Inter, et celui de l'Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, ont dénoncé, dans des communiqués où ils citent "des témoignages concordants", "des comportements provocateurs et brutaux et des violences déterminées de la part des forces de l'ordre".
Les deux élus Corses ont mis l'accent sur un racisme anti-Corse qui prend de l'ampleur.
Le témoignage de Romain P. " Je vous souhaite de ne jamais entendre de la part d'un de vos proches les mêmes cris de douleur qu'a poussé notre ami au moment du TIR DE FLASHBALL, et je vous souhaite de garder votre sang froid, votre bon sens et votre immense morale lorsque vous le verrez sur son lit d'hôpital, d'où il a apprit complètement seul qu'il perdait l'usage d'un œil. "
et de poursuivre :
" Ici vous allez faire libérer personne. Les terroristes c'est en prison. Votre Président il parlera en français la prochaine fois"
Voilà ce que nous avons entendu hier soir de la bouche des forces de l'ordre françaises.
Tout ceci est directement en rapport avec la bonne nouvelle de ( la libération de ) Stephane Tomasini - jeune homme gardé près neuf cent quatre-vingt-neuf jours en détention "provisoire" qui ne l'était plus depuis longtemps, Stéphane Tomasini, a été remis en liberté après une décision favorable rendue par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris vendredi soir - ainsi que l'actualité politique récente dans notre île.
L'agression que nous avons subit hier soir à Reims est délibérément anti-Corse. " Romain P.
" Ce nouveau fait de racisme anti-corse n'est que la partie immergée d'un racisme institutionnalisé dans toute la société française et au plus haut niveau de l'Etat où tout ce qui se rapporte à l'île et aux Corses est voué à l'infamie car, porteur de tous les maux, il est automatiquement jugé malhonnête et suspect.. cela bien sûr évite de parler et de prendre en compte les problèmes de fond qui se posent depuis des décennies, indissociables du veritable problème politique, à savoir les relations jamais apaisées entre l’État français et la Corse depuis l'annexion de l'île par les armes en 1758...
La Collectivité Territoriale devrait aujourd’hui"hui mettre en place un véritable observatoire de ce racisme anti-corse, nié par les institutions françaises dans tous les domaines, et ne pas hésiter à ester en justice sur des dossier concrets auprès des instances internationales aptes à juger en toute indépendance de la réalité de ce racisme propre à la France et à la société française, écrivait Pierre Poggioli, homme politique et écrivain.