Mais autour de moi, personne ne ressemble à cette fille! ... dites-vous.
Hallucinations de J. Keating
La blonde est jeune et jolie. Ce n'est pas l'âge, la joliesse ou la beauté, qui font la couleur des idées ni leur température. Elle a du tempérament. Et ce n'est pas non plus le tempérament qui fait ... Par contre, c'est le tempérament qui fait le lit des engagements qui, quand ils naissent, durent ...
Mais autour de moi, personne ne ressemble à cette fille ! ... Bien curieuse remarque ...
N'est ce pas que ce qui est rare est cher ! ... Les amateurs de salle des ventes en savent quelque chose. Ne sommes-nous pas tous, autant que nous sommes, la prunelle des yeux des nôtres, et aussi parfois de quelques autres ! ...
A quand chacun la prunelle des yeux de tous les autres ... ?
Il y aurait les nôtres, et, les autres ... ! L'autour et l'alentour ! ... Il y a, selon la distinction, selon la différence que fait G. Deleuze, entre être de droite, et, être de gauche, la façon d'appréhender l'ici et le là-bas... Le tout-de-suite-là, d'abord, qui pour soi prime, et puis, ensuite, comme ça, par cercles concentriques qui s'éloignent jusqu'au très loin, ça, c'est être de droite. Ou, inversement, politiquement antagoniste, et c'est ça être de gauche, le là-bas d'abord, le très-loin d'abord, et puis, comme ça, par cercles concentriques depuis le là-bas jusqu'à tout prés, au tout de suite là , jusqu'à moi ... En fin de course ... !
Ils peut très bien y avoir aussi deux droites dont une se croit de gauche et qui ne se calculent pas du tout, et même au contraire ne s'envisagent que sur le mode du conflit.
Et de sa permanence.
Une des constantes du cinéaste japonais , là-bas loin de l'autre côté de notre hémisphère, cinéaste nippon en diable, s'il en est, aux accents tellement semblables à ceux de J.L.Godard - Ils débutent en même temps et sans se connaitre - Nagisa Oshima - littéralement la plage ( Nagisa, prénom féminin ... ) de la grande île ( Oshima ) en Japonais - est d'avoir pris, de n'avoir pris que des gens beaux.
Et que dit son cinéma, tout son cinéma avec tous ses gens beaux, leurs cris, sa nipponité, leur cruauté, son exigence, leur drapeau, le sien pourtant aussi, rouge-sang insulaire sur son grand drap blanc, leur violence, leur fureur, qui n'ont d'égal que la beauté de ses plans, leurs trajectoires, sa fulgurance, leurs combats, le seppuku, leur seppuku... Réponse devant l'écran !...
Tu es foutu(e) si tu rentres dans le rêve de l'autre ! ... disait l'encore Gilles D.
M'est avis - et ceci est tout-à-fait-perso - que ce conseil, cette virulente et insistante mise-en-garde impérative s'adressait plutôt aux garçons.
Tu es foutu ...
Donc, garçons, ne frayez pas dans le rêve de l'Autre. Le rêve de l'autre est de toutes les couleurs. Et a autant de couleurs et de formes qu'il y a d'autres.
La blonde, c'est la jeunesse française qui se rêve elle-même.
L'une de ses couleurs.
L'une des couleurs du rêve.
C’était un étrange défilé comme une espèce de défilé qui tournerait dans le cristal, dans la formation cristalline et qui nous apparaîtrait comme, toujours en terme d’image, comme le défilé ou la série des faussaires. C’est à dire la puissance du faux tel qu’elle apparaît sous la forme de la pluralité, de la multiplicité des puissances, puissance un, puissance deux, puissance trois, et toujours sous cette voyance notre œil malgré son hésitation se disait : est-ce que dans cette série des faussaires telle que je les voie il n’y a pas "même" l’homme véridique ? Est-ce que l’homme véridique n’en fait pas partie lui-même ?
Bon.
L'une des fluctuantes couleurs du prisme.