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La censure de la diffusion cinématographique, c'est parti.
Censure en amont, censure en aval.
Alors que la polémique s'enfle que fait naitre le projet de film à venir " Sivouplééé ", ou la grande moquerie publique et officialisée des roms, orchestrée par des sinistres spécialistes français du genre, plutôt sordides le genre et les spécialistes, mais very richs and very famous and powerful les emperruqués, et que nombreuses sont les voix qui aimeraient ne pas voir le p...rojet aboutir, et, que tous les arguments, bons et légitimes et autres plus discutables pour ne pas dire de mauvais aloi, se font entendre, et roulement de tambour après roulement tambour, résonnent en crescendo dans toutes les anti-chambres des lieux de décision et dans les médias, y compris, et ils y résonnent évidemment très fort, les médias sociaux, le film de Kusturica, Lion d'Or à Venise pour son premier film, double Palme d'or à Cannes pour deux films plutôt grave-magnifiques et qui lui avaient, déjà, valu de très acerbes critiques .., n'ira pas à Cannes.
Kusturica : Pour l'Europe, un antifasciste est un nazi et un nazi est un démocrate.
Le dernier film " On the Milky Road " du réalisateur serbe Kusturica, baptisé, le jour de Đurđevdan ( la Saint-Georges ) en 2005, à l’Église Orthodoxe Serbe, sous le nom de Nemanja Kusturica, réalisateur d'entre autre " Le Temps des Gitans ", " Underground ", est privé de visibilité cannoise pour des raisons qui n'ont bien évidemment grave rien à voir avec la qualité cinématographique de l’œuvre écartée.
« La liste des films inclus dans le programme principal du concours a été annoncée avant la date limite. Mon film a été présenté, mais il n’a même pas été visionné. Je considère ceci comme une punition pour mes bonnes relations avec le président Vladimir Poutine »
Aussi le cinéaste suppose-t-il que le comportement des organisateurs du Festival a dans une large mesure été dicté par des considérations politiques.
« Depuis quelque temps, la politique se mêle de plus en plus souvent des travaux du Festival de Cannes. J’ai l’impression que quelqu’un a donné l’ordre de refuser mon film.
Non, je ne l’affirme pas, mais j’ai le sentiment qu’il en est ainsi. Monica Bellucci ne comprend pas non plus pourquoi notre film a été refusé. Personne ne le comprend » Emir Kusturica.
J.L. Godard, invité par le festival de cannes il y a quelques deux années, en 2014, fit parvenir à son président - Gilles Jacob - une courte-lettre-film de 9 minutes, petit bijou dont il a le secret de fabrication, pour lui faire part de sa défection.
Pour des raisons que le réalisateur bi-national, serbe et français, Nemanja Kusturica, entendrait quant à lui parfaitement.
A ouvrir la boite de pandore de la censure des arts cinématographies, l'on ouvre toute grande la voie royale de la censure de toute expression quelle qu'elle soit.