Je ferai un fasciste tout-à-fait convenable

La volière à caquetage où tout à son chacun, tout à sa chacune, chacun chacune appelle à voter qui pour lui, qui pas pour elle, c'est la fête votive au village dans de beaux draps, les cliquetis muets des cadrans numériques de la surveillance généralisée ont remplacé les billards électroniques et les autos tamponneuses, si ce n'est toi c'est donc ton frère dit le consanguin dont on fait les purs sang, et à défaut ton cousin, ta sœur ou ton oncle, on ressort les fantômes des placards à balais qui reprennent du service, c'est psychose, la poule france toute ébouriffée bouffée par les vers a les couleurs d'un autoportrait de Van Gogh et sa mine décatie de chouette faisandée passée à l'accélérateur de particules dit la fin de la route, finis terrae, l'aventure est au bout de la jetée, féérie pour une autre fois, ne suis pas un bourgeois, retour en temps de grande pauvreté de la dichotomie fameuse, Péguy l'a dit, l'avait pointé et Morand le sait, la tentation irruptive t'y fait mettre après l’œil la main, comme sur une cuisse brune trop entrouverte, à l'ombre jouissive d'une croisée des chemins, je ferai un fasciste tout à fait convenable.