pierre guerrini

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Billet de blog 27 août 2011

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Un article de Michel Collon

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Retournés dans le giron de NATO pour satisfaire, allez savoir quelle vision rétrograde et quelle volonté de puissance ou tout simplement pour assez vulgairement " en-être " , et puis " en avoir été ", et puis " avoir bien fait son boulot " , ils disent " le job " , après que le général De Gaulle nous en aît, pour quelques décennies, dégagé, et par là, protégé d' errements aux conséquences pas forcemment très dignes, il semble bien , doux pléonasme, que ça ne se soit pas fait sans casse - Qui eût cru le contraire ! -, qu' en ce qui concerne donc la libération et la protection, ou l'inverse, du peuple Lybien, si c'est choses faites, que les rituels sacrés, initiés lors de la première démonstration de grande ampleur, d'envergure planétaire, la première grande parade médiatique et militaire de la part d'un cartel, d'une sorte de consortium, des pays militairement solides à l'assaut d' une petite nation, ou d'une tout petite nation, l'Irak de tous les dangers, - en attendant l' Iran - des bombardements à distance, précis et continuels, frappes chirurgicales, et autres subterfuges et fadaises, indolores et silencieux depuis les pays du cartel, se sont déroulés sous des auspices bien néfastes et tout à fait défavorables pour l'avenir.

L'équation est simple. L'on ne parsème pas la mort partout dans le monde impunément. L'on ne saupoudre pas des pays entiers de destructions et de ruines, l'on ne fait de contrées entières et de villes où l'on sème le malheur et le traumatisme, des cimetières, des champs de ruines, où seules résonnent la plainte et le désespoir impuissant, pour, ensuite, les reconstruire et y installer de nouveaux pouvoirs sorties de bien lugubres et sanglantes urnes .

NATO semble souffrir du syndrome du Plan Mashall. C'est une sorte de trauma dont le patient - ici une administration et ses administrés - se délivre à chaque fois qu'il s'y livre, qu'il y sacrifie. De manière obsessionnelle et compulsive. A chaque passage à l'acte.

L'acte vient de se dérouler en Lybie. La France n'avait rien à y faire. Comme elle n'avait rien à faire en Irak où elle n'était pas. Et, le résultat de la nouvelle crise n'est pas beau .

http://www.michelcollon.info/Comment-l-Otan-va-s-y-prendre-pour.html

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