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Alors que l'île, à l'image du continent européen, bruisse de colère et d'inquiétude devant la multiplication des actes de la barbarie islamiste terroriste commandités et, ou comptabilisés et engrangés dans ses remises aux abjections et abominations, les seuls musées de cette culture de l'horreur, par l'entité Etat-islamique, hydre noire, brune ou verte, état dégénéré et monstrueux, à caractère fasciste et à visée planétaire impérialiste, dont l'expansion aboutie sous la forme actuelle menace ouvertement maintenant la vie quotidienne de tous, expansion couvée de longue date et dont la viralité potentielle explosive transparaissait depuis déjà fort longtemps et que d'aucun, pour des raisons multiples, en minimisait la dangerosité extrême pour nos sociétés démocratiques et sophistiquées, très complexes, donc plus fragiles, de par le jeu des interconnections imbriquées les unes aux autres entre leurs multiples territoires tant réels que symboliques, culturels, mentaux et psychiques et qu'une invisible soldatesque y paissait et s'y démultipliait, alors que les réseaux-sociaux voient se mobiliser et monter le grondement qui sourd des profondeurs de tous les pays touchés, populations rudement touchées et meurtries, les hommes et les femmes, ici et là, s'organisent, et ceux qui étaient, historiquement, déjà, et de longue date, organisés, reprennent du service, s'expriment et donnent le " la " de la lutte à venir.
" Sachez que toute attaque contre notre peuple connaîtrait de notre part une réponse déterminée sans aucun état d'âme "
« Le FLNC du 22 octobre, qui avait annoncé en mai sa démilitarisation, a réagi dans un communiqué de presse envoyé à Corse Matin, suite aux attentats islamistes de plus en plus nombreux.
Dans cette communication, les clandestins s'adressent " aux musulmans de Corse ", " aux islamistes radicaux de Corse " et " à l' Etat français ".
Aux musulmans de Corse " premières et principales victimes de la barbarie du djihadisme ", le FLNC réclame de "prendre position en manifestant à nos côtés contre l'islam radical (...) en nous signalant des dérives que vous constateriez chez des jeunes désœuvrés, tentés par la radicalisation".
Le FLNC du 22 octobre évoque la notion de "communauté de destin" pour "vaincre l'EI" si ce dernier revendiquait des actions "sur notre sol".
Aux " islamistes radicaux " qualifiés de " prêcheurs de la mort ", le mouvement clandestin déclare : "Votre philosophie moyenâgeuse ne nous effraie pas (...) Sachez que toute attaque contre notre peuple connaîtrait de notre part une réponse déterminée sans aucun état d'âme. "
Le communiqué indique également que " l'amalgame n'existe que dans l'esprit des faibles et le peuple corse est fort (...) de choix politiques difficiles qui ne nous ont jamais fait basculer comme vous dans la barbarie ".
Enfin, le FLNC du 22 octobre évoque la responsabilité de la France, et plus généralement de l'Occident, dans la situation actuelle.
Pour les clandestins, " il faudra que la France cesse sa propension à intervenir militairement et vouloir donner des leçons de démocratie à la terre entière si elle veut éviter que les conflits qu'elle sème à travers le monde ne reviennent comme un boomerang sur son sol."
Le FLNC dit d'autre part,que "si un drame devait se produire chez nous l'Etat Français aurait alors une part importante de responsabilité car il connait les salafistes en Corse il seraient au nombre de huit,et nous savons avec certitude que l'un des imams de Corse est un indicateur de police".
Toujours selon les clandestins, un attentat aurait été évité sur l'île.
Les nationalistes assurent en effet " avoir permis au mois de juin de déjouer un attentat sur notre territoire dans un lieu fréquenté par le public ".
Le FLNC du 22 octobre appelle également le peuple corse à la vigilance et au calme face à la barbarie, tout en précisant que "ceux qui chez nous se sentent des affinités avec des partis ou des associations d’extrême droite, corse ou française, se trompent de combat ".
Le FLNC précise également que copie de cette communication a été envoyée au président du Conseil Exécutif et au responsable du culte musulman.
" La volonté des salafistes est clairement de mettre en place chez nous la politique de Daesh et nous nous y sommes préparés ", poursuit le texte.
"Votre philosophie moyenâgeuse ne nous effraie pas. L'amalgame n'existe que dans l'esprit des faibles et le peuple corse est fort ( ) de choix politiques difficiles qui ne nous ont jamais fait basculer comme vous dans la barbarie", lance le FLNC dit du 22 octobre à l'adresse des radicaux.
Revenant par ailleurs sur un guet-apens tendu à des pompiers en décembre 2015 dans une cité d'Ajaccio - qui avait été suivi de manifestations émaillées d'incidents racistes -, le groupe clandestin affirme qu'il s'agissait d'une " stratégie mise en place plusieurs jours, voire plusieurs semaines auparavant pour tester la réaction du peuple corse ".
L'opération, ajoute-t-il, a été "orchestrée par quelques pseudo-penseurs malfaisants aidés de petites crapules sans envergure".»
" Sachez que toute attaque contre notre peuple connaîtrait de notre part une réponse déterminée sans aucun état d'âme "
S'adressant, plus généralement " aux musulmans de Corse ", le Front les appelle aussi à " prendre position " en dénonçant l'islamisme radical. Il leur demande notamment de signaler "les dérives chez des jeunes désœuvrés tentés par la radicalisation" et de ne pas "afficher de signes religieux ostentatoires".
"Si l'Etat islamique revendiquait des actions sur notre sol, nous ne pourrons vaincre que ensemble", poursuit le FLNC.
" Vigilance face à la barbarie".
Ce jeudi,
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Les présidents nationalistes de l'exécutif de la Collectivité territoriale de Corse et celui de l'assemblée, Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni, doivent soumettre jeudi à Assemblée une résolution demandant à l'Etat de fermer les lieux de culte musulman constituant "des foyers d'influence salafiste", d'expulser les animateurs fondamentalistes de ces lieux et de renforcer la sécurité sur les sites de grande fréquentation.
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La séance publique de L' Assemblée de Corse, c'est ici.