L'autr', n'importe quel autr', l'est comme les autr's, c'est un politique, et comme dit un autr' politique à son endroit, à son propos, ce dire, et quel dire ! qui émane d'un sien, c'est un politique qui aime plus la politique que la france, y sait, çui-là, çui-là aussi, de quoi il cause, lui aussi, un sacré politique aussi, monde-miroir , monde des eaux et des tourmentes où la belle ophélie a des vapeurs toxiques, les politiques c'est comme la purée de têtards qui avait obstrué les pompes et les circuits de refroidissement d'une centrale nucléaire en france, et que ça a failli mal tourner...on a une telle purée de têtards de politiques dans les rouages de la chose publique que la machine, ça fait un moment qu'elle est pas mal enrayée...
En attendant, et pour quel avenir, les escouades de nettoyeurs, qui se profilent à l'horizon de quelque cauchemar sulfurisé bien prévisible...comme, par exemple:
" l’emploi de la « bombe atomique », cette invention de la dernière
heure, condamnation à mort de l’humanité, bombe que j’ai par ailleurs
prévue et décrite, pages 161 et 162 de Moravagine "
écrivait cet autre grand voyageur, légionnaire, amputé de la main, écrivain et poète, et quel poète,
La main coupée de Blaise Cendrars... Extrait :
« Je m’empresse de dire que la guerre ça n’est pas beau et que, surtout ce qu’on en voit quand on y est mêlé comme exécutant, un homme perdu dans le rang, un matricule parmi des millions d’autres, est par trop bête et ne semble obéir à aucun plan d’ensemble mais au hasard. A la formule marche ou crève on peut ajouter cet autre axiome : va comme je te pousse ! Et c’est bien ça, on va, on pousse, on tombe, on crève, on se relève, on marche et on recommence."
La vie de Hanz, le cul-de-jatte, on va, on tombe, dans les ruelles du malheur, on tombe, on marche, on ne marche plus quand on s'appelle Hanz, on recommence, on va comme je te pousse, la vie de combien de Hanz, de Hanzs au pluriel, combien, ainsi, de prénoms substantivés dans leur minéralité de malheur. A tout prénom, son substantif privilégié, Hanz, adjectivé, adjectif de la pauvreté, mais davantage que de la pauvreté, bien de l'incurie crasse de ces écuries où le palefrenier légitimé vitupère, profère, et insulte dans un désordre éclectique d' ordres et contre-ordres incessants et insensés, Hanz à cet égard est l'incurie palefrenière substantivée, adjectivée, subjectivée.
Abjectivée.
Et cette dialectique charnelle conduit très loin, dans un royaume près de la mer, dans la plus verte des vallées, sur les rives du Gange, près des eaux anonymes, avec les disparus, dans la patrie de la nuit. Ces dormeurs du val en les faubourgs de nos cités ne nous réveillent plus, ou si seulement en rêve, nous nous confondions avec eux .
le palefrenier est un monstre dans la nuit, une méduse qui rit.
Un rictus, la mort.
Ô mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l'ancre !