Pierro Juillot

Technicien dessinateur/ Chômeur. Dit aussi Pierro Sanslalune.

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Billet de blog 2 février 2012

Pierro Juillot

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La genèse en danger.

Pierro Juillot

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

La genèse en danger.

Du big suivi d'un bang propageant la lumière.

Du chaos ordonné, jailli de la matière .

Formant de ces nuées, des amas de poussières,

Infiniment petit naquit un univers.

Des galaxie spirales, de ce néant béant,

Explose en nucléaire, en des bruits vrombissants,

Fusionnant les atomes, jusqu'à les fissionner,

Des pouponnières allument ce ciel tout étoilé.

Conglomérat luisant enfantant une étoile,

Sa chaleur s'étiole, danse comme une toile.

Du magma ramassé en un point, le soleil,

Se réveille un système sortant d'un long sommeil.

Tout comme un électron, tournoyant en orbite

Une planète toute brillante comme une belle pépite.

Scintillante luciole éblouissant le noir,

De ces quatre éléments émerge un grand espoir.

Du feu de ses entrailles circule un drôle de sang,

Dans ses boyaux bruyants, palpite un cœur brûlant.

Quand ses sursauts d'humeur bouillonne dans ses vaisseaux,

Coulent des plaies fumantes, le rouge de son manteau.

De l'air pur qu'elle transpire souffle un vent violent.

Bouleverse les reliefs créant un mouvement.

Les saisons tempêtent : ouragan, dépression,

et de ses océans s’apaisent toutes ses passion.

Puis Sa terre trépidante devient son épiderme,

Qui s'érode par le temps, sans cesse et sans terme.

De toute ses forets elle s'étend et inspire

La vie des conifères qui l'insuffle puis expire.

De la mer qui l'étreinte est sortie toute la vie

Des grands fond utérins le cycle a accompli,

Par ses lent courants marin, l'unicellulaire,

Bout d'êtres indéfinis dans cette soupe primaire.

S'adaptant de tout ère, se mit donc en chantier

Un processus de survie, source d'éternité.

Obstiner à défier ce fatal néant

De ces péripéties, l'embryon sort vivant.

Nageant, rampant, grimpant, ces êtres issus de rien

Se changent en végétaux, animaux, amphibiens,

Métamorphosant le vide en un gros bouillon

Aboutissent à la forme que nous revendiquons.

Marchant toujours en tête, se voyant conquérant,

L'humain croit prendre la tête de tous cet existent.

Du tous venant du rien, même de ces propres voisins

Encense ses différences, en oubliant les siens.

Au nom d'humanité, il travesti son sens

Maquille sa cupidité, dans une sorte de danse

Ou son avidité, devient sa seule loi

Adulant pour cela, cet argent comme seul roi. 

L'humanité est née et tout en prospérant,

A mis en grand danger, irrémédiablement,

L'évolution tranquille du berceau l’habitant,

Saccageant ses secrets, mais pour combien de temps ?

Petit Pierre.

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