Pierro Juillot

Technicien dessinateur/ Chômeur. Dit aussi Pierro Sanslalune.

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Billet de blog 21 mars 2012

Pierro Juillot

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Ce bilan qui se cache, au sujet du chômage… !

Pierro Juillot

Technicien dessinateur/ Chômeur. Dit aussi Pierro Sanslalune.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Je me permets de commencer mon sujet par un article d’un journal qui apporte un regard sur une information qui est malheureusement, d’après moi, bien peu relatée sur l’ensemble des médias dit de masse, en ces temps endeuillés par un terrible drame meurtrier et haineux. C'est avec empathie et compassion, comme la grande majorité d'entre nous que j'adresse mes condoléances et mon écœurement face à ces actes innommables, aux familles et à la mémoire de ces vies emportées, volées, froidement assassinées. Ces même sentiments vont envers ces trois petites filles, issue d’une famille de gens du voyage, fauchées sur le bord d'une autoroute. Je ressens la même chose au sujet du peuple Syrien massacré sur son propre sol par ses propres frères… ! Et malheureusement je suis attristé quand je pense aux si nombreuses familles, qui ne peuvent nourrir leurs enfants, dans des pays Africain, alors que d’autres pays dit civilisés exploitent abondamment les richesses de leur sou sol… ! Pourtant, cette information dont je parle plus haut, au regard des promesses médiatisées, faites par un candidat Président, « renoncement à briguer un autre mandat si la barre du nombre des chômeurs atteignait 10% » (information très difficile à trouver à l’heure actuelle sur l’espace google) est d’autant plus d’actualité, dans le constat des chiffres réels du chômage en France, que je ne répéterais pas, et de ma conception de ce qu’est l’exercice de la démocratie : l’honnêteté… !. Alors…, il y a dans ce contraste de la médiatisation peut être exagéré d’un fait, d’un cas isolé, et pardon encore pour les familles des victimes, dans la campagne électorale de notre pays, et des questions apparaissent, dans cette possible tentative de sur exploité ce fait d’actualité. Les dernière études montrent que la préoccupation première des Français, dans ce climat bien tendu de toute part, est le chômage, le problème de ne plus avoir d’avenir pour une grande portion de la population contrasté par une petite part qui se voit accroitre leur profit et renforcé dans leur position déjà bien confortable

C’est donc dans ce perturbant constat et dans cet autre fait, apparu dans cet article et ailleurs, qui relate une condamnation lourde de sens et de conséquences sur une gestion catastrophique, sans accuser son personnel dans son ensemble, d’un organisme d’état devant répondre au problème compliqué du chômage, que je souhaite développer mon raisonnement

Voici cet article, et je me répète car j’estime que c’est toujours nécessaire par rapport à cet campagne voulant distraire des opinions :

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/pole-emploi-condamne-a-bien-informer-les-chomeurs_287733.html

A travers mon long travail, il y a certes des répétitions de ce sujet que j'ai repris de nombreuses fois, mais il y a surtout mon ressenti d’un ensemble complexe et globalisant du problème du non emploi, et cette introduction, entrée en matière quelque peu aberrante, veut laisser entrevoir une philosophie politique dangereuse, celle du néo-libéralisme que je vais m’attacher à démontrer, décortiquer dans ce bilan qui ne dit mot.

Une crise..., pour quoi faire... ?

La première chose à aborder pour comprendre l'ampleur de la détérioration des conditions de l'emploi dans notre société demande à se projeter sur un plan plus large (Européen, mais aussi Mondial) et un temps moins récent. Car comme nous l'avons dit plus haut, c'est dans l'apparition de plus en plus pesante de la finance devant aider les entreprises, les économies des pays, qu'est né un des fondamentaux de l’appauvrissement des travailleurs de tout ordres. Notre Président et d'autres chefs d'autres gouvernements prétendent aujourd'hui qu'une catastrophe a été évitée et qu'une partie des crises que nous subissons est terminée. Pour ce faire il a fallut une dizaine de réunions européennes pour produire un gigantesque complexe « juridico-économiquo-financier ». Le dernier traité Européen, voté au Parlement le 21/02/2012 et au Sénat le 28/02/2012 se nomme le M.E.S.et il est implicitement lié à un autre traité beaucoup plus controversé le TSCG . Voici un angle d’approche illustrant la complexité d’expliquer clairement un exercice qui se devrait d’être clarifié pour être compris du peuple :

http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/02/28/le-parlement-ratifie-le-mecanisme-europeen-de-stabilite_1649549_823448.html

Cette autre interprétation vous donne l’ampleur de la controverse et complexification du devoir d’informer librement et lisiblement les citoyens des décisions démocratiques :

http://www.rue89.com/rue89-eco/2012/02/25/mais-cest-quoi-ce-mes-qui-fait-hurler-tant-de-gens-229702

Je me permettrais d’y revenir dans mon prochain paragraphe, si vous le voulez bien… !

Je ne parle pas non plus, pour le moment, des traités de "Maastricht" et de "Lisbonne" qui ont décrété que pour alléger les dépenses structurelles des États,  il leur fallait détricoter ces systèmes pour soit disant accroître la compétitivité au sein de cette Union Européenne, drôle de vision que de constater que l'un des résultats directs et indirects et le dumping fiscal, au sein même de celle-ci, par exemple...! Les délocalisations d'entreprises provoquent la non création et la perte d'emplois, au sein de notre pays au profit de pays de l'union Européenne plus avantageux financièrement mais aussi dans d'autres pays Européens. voir ci contre :

http://www.paradisfj.info/spip.php?rubrique227

Ainsi derrière ces chiffres toujours plus élevés, que pour certains derrière leur bureau et leur coffre fort, ils y a des personnes qui forment des peuples que l'on enchaîne à vie, eux et leurs progénitures, à un système mafieux que l'on maquille en démocratie Européenne, en règle du commerce international ,etc...! L'infamie réside au sein de nos soit disant bon penseurs politiques et autres talents économiques, etc..., a t-on entendu dire, car pour faire rêver la masse consommatrice de richesse, que pour certain, d'illusion et de destruction environnementale pour la grande majorité, nous, les autres, il faut des multinationales, et autres grands groupes restreints. Ils habillent, s'il le faut, pour se faire passer pour des représentants du peuple qu'ils méprisent au point de leur inventer des vérités brillantes, clinquantes même dans ce soit disant désir d'individualiser la réussite humaine, des concepts haineux en néo-philosophie.  Quoi dire de plus que ce constat synthétique d'une chose qui ne porte pas de mot assez fort pour décrire ce qu'elle engendre de néfaste pour la pensée humaine, la diversité et la pluralité de celle ci, la multitude de voix/voies qu'elle peut exprimer et emprunter à par dans des films de science fiction, des livres si beaux soient ils, des poèmes colorés, bariolés, mélangeant des senteurs aux sens de sentiments enfouis. Vous pouvez vous faire une idée plus large à travers ce lien :

http://youtu.be/d8VRyUQ09xwhttp://www.dailymotion.com/video/xja39m_livre-la-grande-fraude-de-jean-francois-gayraud_news

La lourdeur des conséquences.

Il y a là, une partie des conséquences de non seulement faire confiance dans cette gouvernance favorisant l'opacité et la spéculation des argentiers (banques liant la gestion des comptes communs de nos payes à leurs spéculations dangereuses et à risques), mais surtout dans l'impossibilité de sauvegarder les emplois des organismes d'état (hôpitaux, poste, transports en commun, etc...) constituant le lien indispensable, fondamental et social de notre démocratie. Dans la demande du respect de cette fameuse « règle d'or » tant médiatisée et présentée comme la seule résultante possible pour sauver nos retraites, le reste des emplois étatiques (non remplacement d'un fonctionnaire sur deux), la pérennité de notre modèle social, on répond à une injonction de la libéralisation des service publics voulus par la finance spéculative. Il est donc prévisible de voir s’accroître la paupérisation dans les classes populaires travailleuses et retraitées, car l'argent nécessaire à leur apporter pendant ces périodes de crises répétées, va manquer cruellement aux états qui appliqueront cette règle d'or du remboursement à marche forcé d'une dette non démocratique... !

Pour en revenir à ce traité voulant répondre à l’aide des économie malmenée, et entre autre la notre, certains parlementaires et sénateurs, dans une confusion certaine, pour quelques uns, un silence ambigu pour d’autres, et une incompréhension totale pour nous les citoyens, au niveau médiatique à l’époque des faits, ont dénoncé, une imposture de ce dernier traité qui se trouve au sein d’un mécanisme encore peu compréhensible… ! Ce montage financier a en son sein, toujours d’après ma compréhension le pire des maux que l'on puisse concevoir au nom de la démocratie… ! Cet outil innommable (stabilité pour les uns, solidarité pour les autres) doit permettre aux gouvernants, élus pourtant démocratiquement, de transférer les richesses de nos forces vives actuelles (nos impôts, notre force de travail commune, nos prestations sociales diminuées, etc…), vers une entité antidémocratique...! Son mot d’ordre est l'austérité, la règle d'or sans rien d'autre comme espoir que l'enfermement des peuples à payer une dette non démocratisée...! Cet organisme nouvellement conçu que vous pouvez tentez de comprendre dans ce lien ci dessous va se voir attribuer des pouvoirs accrus et surtout fonctionnera comme une gigantesque banque, ce qui est paradoxal pour gérer les économies démocratiques des pays membres de cette Europe.

http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9canisme_europ%C3%A9en_de_stabilit%C3%A9

Dans cette manière de penser  « argent roi » ,quelques mots et concepts font froid dans le dos. Car à en croire notre Président ayant sauvé l'Europe et notre économie française dans l'établissement et le vote de ce premier traité cité plus haut, rajouté à celui de "Maastricht», et celui de 2008 (traité de Lisbonne voté en session parlementaire alors que le peuple avait refusé le traité de Maastricht par référendum en 1992), il existe bel et bien une perte de souveraineté économique…, essentielle, susceptible de relancer la création du manque cruel d'emploi. Ceux-ci disparaissent au profit d'une usine à gaz enfumant les esprits. Parce quel a nécessité de la gestion de nos finances perçues par nos impôts, les fiscalités des entreprises, les dépenses sociales pour amortir les désastreuses conséquences d'une crise financière induite par des banques, doit être sauvée, il suffit de redonner confiance à ces banques pour gérer notre avenir... ? Je me dois de rajouter que lorsqu'un pays aura ratifié le second traité le TSCG, il sera lié de manière IRRÉVERSIBLE et INCONDITIONNEL à cette ENTITÉ FINANCIÈRE OPAQUE. L'opacité de cette structure financière réside dans le fait qu'elle n'aura de comptes judiciaires et administratifs à ne rendre à aucun des pays l'ayant sollicité, alors qu'elle pourra attaquer en justice sur le plan européen et international les pays signataires. L'assise de la finance spéculative banquière ayant été sauvée de ses propres pertes par notre argent public, nos impôts ou devrait on dire la dette publique, est aujourd'hui chose faite, grâce à cette philosophie néolibérale défendue par celui et ceux qui se vantent de nous avoir sauvé du pire... ! Rajoutons à cela une veine promesse faite par notre président au cours de son premier discours de Toulon en 2008 se voulant répondre à l'explosion de la crise financière présentée ici en partie sur une archive du journal « LeParisien » de 2011 : « A Toulon ,en 2008, Nicolas Sarkozy avait promis de «moraliser le capitalisme». Trois ans après ce «grand discours», et à cinq mois de la présidentielle... » .La moralisation est toujours de mise au vu des masses colossales d'argent dormant dans les paradis fiscaux qui devaient eux aussi être éradiquées. Mais ces banques devant soutenir les économies disent merci à ce sauvetage inopiné surtout dans le constat qui suit... !

Les effets sans les causes… !

Les banques qui empruntent à 1% au niveau Européen et encore moins aux USA, prêtent à leur tour aux États à plus de 3 voir au delà de 20% (pour l’état Grec) aux pays endettés. Celles ci, de fait, font des bénéfices considérables sans même se fatiguer au profit de nos impôts. Mais comme si ça suffisait pas, les États qui pour faire fonctionner leurs économies enraillées par une croissance en berne, pour faire fonctionner aussi leurs propres structures, systèmes (fonctionnaires, sécurité sociale, etc...), doivent emprunter toujours plus...., par rapport au fait que ces économies (pertes voir destruction d'emplois, augmentation des prestations chômages pour les pays possédant ces systèmes, etc...) ne sont plus alimentées par les recettes fiscales et les impôts. Les conséquences directes sont que ces mêmes banques pratiquent, suivant les notes attribuées par des agences de notation appartenant en partie à ces dernières, l'augmentation des taux d'intérêt des nouveaux emprunts, alors qu'elles continuent à emprunter auprès des banques centrales (BCE, FMI, Banques centrale Américaines, etc...,) de l'argent à pas chère...! Donc, les notes dégradées des pays de plus en plus surendettés, provoquent l'accroissement des taux d'intérêts des prêts que ces pays doivent faire pour survivre. Si l’on rajoute à cela l’incroyable adoration que certains gouvernants apportent à la SPÉCULATION DÉRÉGULÉE qui alimente et sur-multiplie les actions de financement de ces systèmes régnant maintenant en maître sur nos démocratie et vous obtenez une spirale infernale… !

Les banques Française ont reçu 360 milliard d'euros pour être sauvé de la crise financière. Ces même banques ont licencié des milliers d'emplois malgré leur soit disant sauvetage, ceux ci concernaient des activités spécialisés, mais sans qu'il y est de plan de reclassement des salariés. Il y a de quoi ce poser des tas de questions concernant l'aide public apporté à ces banques dite solides par certains...? voir les liens si dessous :

http://www.patrimoinegestion.com/actualite/le-credit-agricole-en-pertes-sur-2011-plan-de-licenciement-de-2-350-postes/

http://www.banque.fm/vagues-de-licenciements-prevues-dans-nos-banques

http://www.france24.com/fr/20111103-banques-bnp-paribas-crise-dette-finance-crise-economique

L'encrage d'un esclavage de la pensée que l'on veut être unique!

L'aspect financier dans les mécanismes d'état, rayonnant dans notre démocratie abîmée, ayant été présenté, il nous reste à examiner leurs empruntes dissimulées ou non dans les économies de notre pays. Celle ci porte le même nom la « spéculation » ou « la finance monétaire » et a été mise en place par les mêmes personnes au pouvoir actuellement... ! Dans un complexe de lois, d'amendements administratifs, juridiques du code du travail, de la fiscalité, à travers des suppressions, des remplacements de celles ci, nous avons vu croître la syntaxe des phrases pour expliquer des chose sans en apporter de sens et la multiplication des organisations de textes provocant l’incompréhension d'un simple citoyen de pouvoir s'informer correctement, simplement. La conséquence première de cette drôle de conception de la démocratie est le découragement de ces derniers à chercher à s'informer sur le respect de leurs droits. En poussant ce raisonnement plus loin on trouve dans cette manière de communiquer l’expression de la loi, un moyen potentiel de déstructurer l'organisation d'une pensée simplifiée cherchant à s'adapter à ce monde que l'on nous présente toujours plus globalisant, plus réactif et compétitif. Là est le mot clef de notre chef voulant être reconduit. La compétitivité s'inscrivant dans le contexte décrit précédemment amenant à ne plus réfléchir au but de ce que l'on fait, ce que l'on pense, ce que l'on doit savoir, est supplanté par l'urgence, l'immédiateté de l'action car tout a été organisé par avance dans les entreprises faisant appel au marché financier et leur course au rendement. Heureusement encore qu'elles ne sont pas toutes, les entreprises, sous la coupe de celui ci... ! La vigilance est de mise au regard de la multiplication de lois favorisant la création de structures financières permettant d'investir au travers de niches fiscales dans des petites entreprises. Quand les entreprises se retrouvent prises au piège, pour pouvoir survivre et sauvegarder des emplois, à faire appel à ces fonds spéculatifs, les effets sont trop souvent catastrophiques pour l'emploi et surtout l'emploi durable. Un exemple flagrant dans notre pays illustre parfaitement la compétitivité mondiale laissée aux mains de la spéculation laissant ainsi des pends entiers de l’industrie française disparaître complètement. Cet exemple est la sous-traitance de ces industries désormais disparues, laissant ainsi ces dernières et leurs emplois, qui sont des vies humaines, familiales, et les emplois indirectes du bassin les habitant, dans des déserts économiques… !

Je veux apporter aussi, un questionnement et un constat sur la multitude de lois déréglementant le travail dans certains secteurs d’activité comme celui des grands groupes de la distribution alimentaire, ou encore le secteur de la restauration avec l’abaissement de la TVA, au regard des promesses de création d’emplois pas vraiment au rendez vous escompté. Il existe malheureusement pour une partie grandissante des familles de notre société, et je pense en particulier à celle monoparentale, un autre aspect sur les conséquences néfastes que la précarisation des emplois créés par cette déréglementation provoqué sur les 80% de femmes dans l’emploi actuellement. On doit surtout faire humainement un autre constat désastreux… ! C’est dans l’illustration de trop nombreux suicides d’employés sur leur lieu de travail que je veux mettre l’accent sur un mécanisme de management du personnel issue de la rentabilité des actions que la finance demande, au nom du profit à cour terme. Seulement on voit aussi poindre des conséquences quelque peu identiques dans des entreprises et des secteurs autres que ceux cités précédemment.

« Imaginez si ça avait été une autre à ma place… ? »

Pour mieux comprendre les conséquences..., et oui, encore et toujours elles, du devoir ne pas permettre à ce Président d'obtenir un prochain mandat, il nous faut décortiquer le reste de son programme surtout concernant les plus touchés, les plus impactés par cette politique n'ayant produit rien d'autre que désolation pour ceux au chômage et dans la précarité. L'une de ses premières initiatives confirmées au cours d'une visite dans l'usine «  Photowatt » retranscrite dans le journal « Le Parisien » du 14 février 2012 et qui à fait polémique quelque temps sur bien d’autres médias, laisse apparaître sa vision du chômeur, du travailleur mais surtout laisse transparaître son ambition prépondérante de continuer à régner par la division… !

D’après ce président qui à la date que je cite se cachait d’être candidat, quoi que…, Il serait désormais admis, pour lui et sa majorité que ça serait par référendum, au cas où les négociations salariales n’aboutiraient pas que le peuple qu’il se veut représenter maintenant, déciderait du sort des droits des travailleurs mais surtout des chômeurs. En cela il a présenté le fait qu’il existe 30 milliards d’euros dormant on ne sait où ( en banque bien sur) qu’il faudrait redistribuer à la formation des chômeurs pour je cite :

"Sadresser directement aux Français pour qu'ils donnent leur opinion sur (le) système d'indemnisation du chômage et sur la façon dont on doit considérer le travail et l'assistanat"

La reprise perpétuelle et inlassable de ce terme d’assistanat, pour stigmatiser les victimes de licenciement du à une crise dont ils sont en rien responsables, en voulant, sans le dire, les opposer aux travailleurs et leurs droits à la formation (CIF, DIF) qu’ils cotisent et qu’il faut rappeler, démontre encore une fois une volonté farouche et stupide de diviser un pays dans sa force productive et économique. Mais au delà de cette manœuvre politicienne existe le questionnement de ce référendum et de sa présentation. Car c’est bien dans cette question, qui n’est pas encore, et si elle est posée, qu’il risque d’apparaître d’autres divisions. L’art de la communication est, comme tout le monde le sait, surtout lorsqu’on examine le budget de ce Prédisent pendant son quinquennat, dans les mains encore une fois de l’argent. Puis n’est-il pas légitime de penser qu’à travers ce drôle d’exercice, cette étrange conception de la démocratie (négociation salariale n’aboutissant pas…), que de se légitimer juste après des élections… ?

Mais apparemment cette question n’est plus à l’ordre du jour, mais alors cela démontre encore une fois, si il le faut, l’improvisation de ce prétendant voulant être réélu dans la gestion des vies qu’il est censé respecter par ce mandat d’élu suprême du peuple.

D'autres conséquences poussent un nombre inquiétant d'entre nous à envisager des issues malheureuses voir fatales ne trouvant pas l'écoute et les réponses à leurs désespoirs le plus total. Face à ces discordantes annonces du pseudo candidat du peuple, des incompréhensions grandissent et ne laissent plus entrevoir le chemin d'un espoir. J’en veux pour exemple une conséquence intrinsèquement lié à ce système de gestion économique calamiteuse pour les plus précaires d’entre nous pendant cette crise sans fin. C’est le problème du logement qui se voit devenir une bulle spéculative éloignant les pauvres des centres villes, pôles d’activités et d’emplois.

Le 15 février dernier, une femme s’est immolée dans le hall de la mairie de Saint-Denis. Celle-ci demandait juste un toit qui lui manquait cruellement et au vu des fins de non recevoir multiples, a exprimé dans sa dernière et ultime expression son dernier sentiment. Et oui…, qu’il est triste de constater qu’aux yeux des média de l’époque, seul un quotidien régional a repris cette information alors que sur les télévisions regardées par la plus grande masse, c’est au Tibet que l’on montrait les mêmes faits… !

C’est pourtant dans ces banlieues, ici et ailleurs, que sont rassemblés tous les travailleurs, chômeurs et précaires, et c’est dans des temps de transports de plus en plus longs et de moins en moins ponctuels, à en croire certain, que l’on épuise mentalement la réflexion de ces derniers, sans parler que dans la déstructuration, les chambardements des horaires des trains, il se trouve des personnes qui perdent leurs emplois et leur désir de lutter… !

L'instauration d'une TVA sociale, « anti-délocalisation », ou autres mots anglais (on n'est plus Français avec notre langage et vocabulaire propre...?) devant alléger les charges des entreprises, en transférant celles ci déduites donc, sur la consommation payées par nous tous, est un non sens en soi... ! Croire que les entreprises ne chercheront pas à augmenter leurs prix (pas de contrainte législative) et pourront de fait créer des emplois parce que le marché et la compétition doivent jouer…, est encore un enfumage et des promesses qu'il est difficile de croire. Car ce montage financier ajouté à celui concernant un autre transfert de la prime pour l'emploi (on enlève 1000 euros pour redonner 800 euros au même voir à plus de personnes) ressemble encore à un de ces complexes, ou usine à gaz, dont ces politiciens ont l’habitude de nous faire avaler... !

Je dois parler aussi des fameuses ouvertures de certains magasins le dimanche, que ce gouvernement veut étendre à d’autres secteurs d’activité, celui du bricolage. Même s’il est certainement vrai que quelques travailleurs se sont vu ravi d’accroître leur salaires dans cette mesure, il est nécessaire de rappeler que celles-ci, ont vu pour conséquence la diminution voir la suppression, de la majoration que ce travail ce jour là apportait auparavant. Donc il est fort à parier que de nouvelles modifications du code du travail cherche à bénéficier au patronat plutôt qu’aux salariés… !

Il y a aussi la fameuse loi TEPA qui ayant bénéficié à quelques millions de travailleurs, ouvriers, a permis aux entreprises bénéficiaires d'augmenter leur enrichissement sans créer d'emplois... ! Bien d'autres mesures ont été mises en place qui demanderaient une étude d'impact plus approfondie. Combien d'entreprises et de salariés ont bénéficié de cette loi et ont produit des vagues de licenciement dit boursier, financier...? Les ouvriers de Molex, Gangrange, etc... témoignent encore de ces aberrations. Et l'industrie automobile qui a reçu aussi quelques milliards d'euros à son tour a non seulement fait des plans de licenciement déguisés mais aussi délocalisé sa production de certaines gammes ailleurs sans créer, en conséquences d'emplois sur notre territoires...! N'oublions pas que l'état don nous sommes actionnaires (nos impôts lorsqu'il faut mettre la main à la poche) à hauteur de 15 % au sujet de celle qui délocalise de l'emploi en masse...!

Tout ceci étant dit..., ce quinquennat se finissant a installé un ensemble de lois et d'approches intellectuelles, qui sont imputables au mandat précédant de cette droite majoritaire quelque soit son bord..., mais cet état de fait est aussi à mettre au crédit de gouvernants précédents de cette opposition, toutefois pas dans son ensemble... !En suivant ce lien vous comprendrez très vite, celle que je ne veux pas citer :

http://www.lepoint.fr/economie/usine-renault-au-maroc-les-syndicats-fustigent-la-delocalisation-au-detriment-des-sites-francais-09-02-2012-1429313_28.php

Ceci étant dit, il nous appartient maintenant de comprendre que l'enjeu des élections à venir est de nous permettre de retrouver notre souveraineté nationale au sein même de notre pays mais aussi dans le giron de cette Europe qui ce doit d’être amélioré. Le programme de notre Président sortant nie un bilan que j’ai tenté de présenter en terme de chômage ressemble dans ces grandes lignes à celui de 2007. Nous ne pouvons compter que sur nous et notre volonté, notre solidarité et notre ambition collective de ne pas porter ce dernier avec ses mensonges éhontés à la responsabilité de nos vies... !

Pierre Juillot

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