La une de l'Humanité donnait lundi 5 juillet un long article en tribune libre, pour nous dire et nous répéter que le PS était dans la gauche. J'ai été très choqué ! (même si la conclusion était un peu plus mesurée, mais10 pages pour dire que le PS est à gauche et une page pour dire qu'"on ne baise pas éternellement la main qui vous frappe", pour moi c'est un peu difficile à avaler !).
(Tribune : De quoi la gauche devrait-elle être le nom ? Mots clés : pcf, austérité, front de gauche, marxisme, sylvie mayer, olivier gebuhrer, claude gindin, michel laurent, guillaume quashie-vauclin, alain vermeersch, Par Patrick Coulon, Olivier Gebuhrer, Claude Gindin, Michel Laurent, Sylvie Mayer, Guillaume Quashie-Vauclin et Alain Vermeersch.
L’article m'a tellement étonné, il est tellement contradictoire (et souvent pour moi incompréhensible) que je l’ai relu deux fois et pourtant il est très long, trop long.
Non mes amis, le PS n'est pas dans la gauche. Il est à droite, comme l'UMP et le FN : tout pour les dividendes et un carambar pour les salariés ! Un seul exemple : en un an, entre 2011 et 2012, 25% d’augmentation en moyenne du capital des plus riches des français !
Il est à gauche pour les petites choses et il est à droite pour les choses importantes (pour le MEDEF).
Que l'Huma titre sur un article avec ce message est une erreur tragique ! C'est pousser vers le vote FN, celui du désespoir.
Si certains de nos camarades ne l'ont pas compris visiblement, les électeurs qui ont voté Hollande au second tour de la Présidentielle, eux en majorité ils l'ont déjà compris et cela sera très dure de les faire voter à nouveau un jour pour des candidats PS.
Et les électeurs qui ne l'ont pas encore compris, après les augmentations EDF, celle de la TVA, les mesures sur les retraites, et l'Europe vendue aux américains, ils seront encore plus nombreux à ne plus jamais vouloir voter PS.
Que ceux qui ne le pensent pas, s'ils ont vraiment le goût du suicide, en fassent l'essai et fassent des listes communes avec le PS, s'ils veulent absolument faire triompher le FN.
En 1940, peu d’hommes ont sauvé l’Honneur de la France. Parmi eux, De Gaulle et 80 députés qui ont refusé de donner tous les pouvoirs à Pétain. Il faut lire "Le chemin de l'honneur" de Florimont Bonte, un de ces députés courageux.
Après ce qu'a dit ce misérable sapin sur les retraites y-a-t-il encore un seul de nos amis qui peut croire que le PS est un parti de gauche ?
(un sapin en argot, c'est un cercueil, il mérite donc bien son nom)