Il est des jours où la Une de l'Humanité me sape le moral, par exemple quand elle annonce que les PS sont des amis (le 5 juillet 2013), ou qu'elle soutient la construction de l'aéroport de NDDL, ou qu'elle dit que le PS est à gauche ... j'en passe et des meilleurs ! Que mes amis communistes me pardonnent, ils m'ont toujours dit que dans le PC, ceux qui veulent s'allier au PS, au premier tour des municipales, sont minoritaires. Ces jours-ci j'ai douté !
Ce matin (29/08/2013), un article en Une de l'Huma, pleure sur le fait qu'un vilain PS a annoncé qu'il va se présenter à Saint-Denis contre un élu communiste. Il ne respecte donc pas les accords passés entre ces deux grands partis "amis", le PS et le PC ! J'ai suffisamment vécu au PS pour savoir que trouver plus viscéralement anti-coco qu'au PS c'est difficile, même à l'UMP et au FN. On ne peut pas marier l'eau et le feu !
Je vous donne sans modification les premiers commentaires à cet article. Ils n'y a rien à ajouter ! Merci à La Renaudie, à Petit-Chat et à Riri2 qui n'ont remonté le moral, car ce matin il était encore dans mes chaussettes !
Le pire ennemi du PCF, c'est lui-même
Soumis le 29 août, 2013 - 08:13 par La Renaudie.
A force de parler d'union de la gauche comme un principe inébranlable, on ne s'aperçoit plus que ce principe est vide depuis longtemps. E plus, il a été pipé dès l'origine : le PS a toujours cherche le PC comme supplétif pour se faire élire et jamais pour faire une politique socialiste ( Mitterrand socialiste, cela se saurait, lui qui faisait mettre des fleurs sur la tombe des vichyste), mais surtout pour mieux couler celui ci.
Et Mr Laurent continue à courir après l'union avec les socialiste, certainement par conditionnement historique et veut nous faire avale les couleuvres par centralisme démocratique. Non à l'union avec les socialistes, mais oui avec les autres du front de gauche et autres composantes, même anarchistes.
Cette situation n'est pas
Soumis le 29 août, 2013 - 00:48 par riri2.
Cette situation n'est pas surprenante. Cela fait plus de trente ans que le PS attaque les positions du PCF et les prises se multiplient d'années en années. Les dernières législatives l'ont démontré en Seine-Saint-Denis.
On dirait qu'à chaque fois le PCF se dit : cela aurait pu être pire. Ici où là, on a maintenu notre position (par les désistements réciproques au second tour, en évitant l'attaque sur celle-ci...).
Je crois que le PCF se leurre sur ces accord d'union de la gauche : c'est le stratagème qui a réussi a déboulonner la "ceinture rouge" autour de Paris.
Aujourd'hui, le PCF n'a plus le choix me semble t-il : seule la logique Front de Gauche d'autonomie est la bonne, même dans un système électoral et un environnement médiatique qui est défavorable. Seule la logique du FDG est capable de susciter la dynamique militante autour de projets en rupture mais aussi renouveler. Dans bien des endroits de Seine-Saint-Denis, ce nouveau air est attendu.
Il n'y a rien a attendre des sociaux-démocrates et je suis sceptique sur la stratégie et les analyses annoncé par Pierre Laurent dans les Estivales de ce week-end lu dans le supplément "Communistes" de l'Humanité du 28 : on ne peut limiter la bataille a des majorité de gauche ou des majorité de droite ; il y a une réelle rupture - de plus en plus claire - au sein de la gauche.
Le devoir du PCF est de batailler au sein du FDG donc faire le choix de l'autonomie sans concession aux sociaux-démocrates. Il y a certes des cas où des municipalités plurielles fonctionnent bien, mais ce n'est pas la majorité des cas.
Quelle est l'utilité des élus PCF dans les grandes villes, à Lyon notamment, sans avoir mené bataille au premier tour ? J'aimerais bien qu'on me le dise.
Il en va de Saint-Denis comme d'ailleurs : le PCF doit être cohérent et conquérant !
1 réponse
Excellente analyse de riri2
Soumis le 29 août, 2013 - 06:45 par petit-chat.
Et parfaite démonstration de l'erreur du PCF de vouloir se distinguer du Front de Gauche dont il n'est qu'une composante.
A vouloir péter plus haut que son Q (petit rappel : le PCF c'est 2% des votes), on se retrouve vite remis à sa place.
Les militants du PCF seront sûrement plus réalistes que leurs dirigeants obnubilés par leur bonne place individuelle.