Les régimes de retraite complémentaire obligatoires, l'Arrco, l'Agirc vont mal depuis quelques années. Ils vivent sur les réserves accumulées....qui ont une fin. Les partisans de la retraite par capitalisation, et les Médias, parlent comme d'habitude des effets du papy boom et de l'allongement de l 'espérance de vie et en tirent la conclusion que la répartition n'est plus en mesure d'assurer les retraites.
Sauf que les véritables causes sont les effets du chômage, de la baisse des salaires réels et donc de la crise.
En témoignent les projections de 2010, par exemple, du Conseil d'Orientation de Retraites qui montraient l'équilibre de l'Arrco pour des dizaines d'années.
Or il faut que les syndicats de salariés clament ces causes -et on les entends peu, certains même pas du tout- c'est pourtant vitale pour la retraite par répartition.
.Plusieurs raisons.
-Si les syndicats de salariés ne le font pas, qui va le faire ! Quelques économistes et quelques experts non libéraux, heureusement, mais leur voix est faible.
-Cela permet de combattre les tenants de la capitalisation en les prenant en flagrants délits de mensonges.
-Et parce que ce n'est qu'à partir d'une bonne analyse des causes que l'on peut mettre en place les solutions adaptées.