Dans Les Échos du 23/10/2013, c'est à un réquisitoire sans complaisance contre la gestion stratégique de la direction de PSA auquel se livre la rédaction elle même de ce quotidien économique patronal et libéral.
Parmi les critiques « son tropisme européen », son incapacité à « bénéficier de la croissance des pays émergents », ses « véhicules inadaptés » (allusion à la sortie très tardive de véhicule tel la 2008) etc. etc. et surtout un coup de pied de l'âne : « Dans les années 2000, au moment où les pays émergents ont vraiment décollé, PSA a consacré des sommes considérables – 3 milliards d’euros !– aux rachats d’actions au lieu d’investir massivement dans ces marchés. »
Ce quotidien refusait à quiconque, lors de la fermeture de l'usine d' Aulnay, le droit de critiquer la gestion de PSA par sa direction, y compris et surtout au gouvernement, et il accusait le coût du travail d'être le responsable des déboires de PSA. Alors même que le gouvernement venait au secours de la banque de PSA. En quoi les salariés de PSA sont-ils responsables de cette mauvaise gestion ? Pourtant ce sont bien eux qui, les premiers, en font les frais.
Le capitalisme financier et l'industrie ne font pas bon ménage !