Lors de la campagne présidentielle de 2002, Jean-Pierre Chevènement, avant qu'il ne fit un grand écart entre Républicains de gauche et Républicains de droite, grand écart dont il ne put se relever, parla de la finance. De la finance mondialisée, de la finance cosmopolite. Il n'en fallu pas plus pour que le « Che » soit aussitôt traité d'antisémite. Déjà, ses troupes -les Républicains de gauche- étaient qualifiées de « rouges-bruns » par « Le Monde » ou « Libération ». Signes fascistes, tripotage de photos etc.. Les insultes de ces vaillants défenseurs du libéralisme, social ou non, ne sont pas nouvelles. Totalitaires ils sont, profondément, et rien en dehors du libéralisme économique ne doit pour eux exister.
Toute ressemblance avec la diabolisation de Jean-Luc Mélenchon ne serait bien sûr que fortuite.
Mais il est plus facile de diaboliser que de comparer depuis 15 ans par exemple les évolutions respectives de la marge des entreprises, des dividendes versés, de l'épargne des entreprises et des investissements réalisés. Ce ne serait pas, il est vrai, forcément bon pour la cause que ces libéraux défendent.