Ce n'est pas qu'on y arrive, c'est que nous y sommes ... la punch ligne était bien descendante et cela se confirme. Nous sommes descendus sous la ceinture et comme l'arbitre ne signale pas la faute le match continue.
La quéquette de ces messieurs occupe les parties médiatiques les plus précieuses et on a même appris à échapper au ridicule de la situation où la dame de la télé interviewe son invité sur ses techniques de drague et sa stratégie d'emballement. Et tout le monde s'emballe. Là y a faute, là y a pas faute, c'est à nous d'en juger ...
Mais il n'y a pas que ça. Il y a aussi les références plus physiologiques, les considérations plus subtiles qui ne veulent pas seulement s'adresser à l'esprit mais aussi parler au corps.
Une lutte intestine pour un vaccin ? " On nous emmerde " si on est pas d'accord ... Plutôt caca donc.
Une démerde qui tourne mal et qui fait mauvais effet dans les news ? " Ça touche pas l'autre " ... Plutôt pipi de ce côté-là.
Et puis enfin, il y a M. le Ministre qui fait dans le langage coloscopique et qui voudrait dès à présent nous coloniser le colon en s'adressant directement " à nos tripes ".
C'est une bonne idée M. le Ministre ! Mais alors allons y carrément, sortons de la langue de bois et n'ayons plus peur des mots.
Avançons-nous davantage dans le parler cru: descendez donc encore un peu plus bas M. le Ministre ... vous pourrez ainsi parler à mon cul ... ma tête est malade.