J'ai toujours apprécié Jean-Pierre Chevènement. C'est l'un des rares hommes politiques d'une grande valeur républicaine à subsister aujourd'hui, alors que tant d'autres n'ont plus le sens de la démocratie et des valeurs qui s'y rattachent.
Son dernier livre qui vient de paraître chez Fayard (Un défi de civilisation – La seule stratégie pour la France) multiplie les mises en garde, en particulier contre les risques de guerre civile en France, contre une pression migratoire aux effets dissolvants, contre une globalisation qui sème le chaos.
Il faut dire que les évènements ont donné à raison à Jean-Pierre Chevènement : entre autres prédictions, la ruine de l'industrie française étroitement liée à l'euro ainsi que les dangereux déséquilibres constatés au sein même de l'Europe.
Mais rappelons-nous les positions de l'ancien ministre qui a toujours défendu les intérêts de la nation française, s'inscrivant dans une esprit souverainiste au risque de soulever souvent la polémique.
En effet, Jean-Pierre Chevènement a toujours regretté la dépendance de la France en matière de monnaie, de commerce extérieur et de flux financier. Il a critiqué également la subordination du droit français au droit de l'Union européenne.
Sur le plan économique, il s'est montré très opposé au capitalisme financier. Et il a estimé que tous les moyens mis en place pour sauver l'euro dans le cadre de la crise de la dette étaient des politiques d'austérité dangereuses conduisant inévitablement à la récession.
Protectionniste raisonnable, il reprend le concept de démondialisation marchande et financière, visant à réindustrialiser la France.
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