Ainsi, le Parti Socialiste qui paie le prix de ses divisions et de son incapacité à gouverner le Pays a vu chuter considérablement le nombre de ses adhérents, tandis que le mouvement des Républicains (ex-UMP) ne parvient pas à gagner des militants, notamment depuis la guerre fratricide Copé-Fillon de 2012.
Quant aux autres petites formations, même récentes et défendant de nouvelles pratiques, elles ne font pas recette également, trop enfermées dans des structures partisanes qui ne font plus rêver Monsieur-Tout-le-Monde.
Pourtant, à l'étranger, respectivement en Grèce et en Espagne, il y a eu dernièrement les mythes "Syriza" et "Podemos", issus entièrement des mobilisations sociales : ces partis auraient pu inspirer certaines vocations en France, mais dans les faits, il n'y a eu aucun engouement tangible sur le sol français susceptible de mobiliser des citoyens prêts à révolutionner les méthodes et les pratiques politiques du Pays. En clair, les petits partis ont du mal à exister et surtout, à se développer. Comme l'analyse Mathieu Vieira, chercheur en sciences politiques à l'IEP de Grenoble, « Le jeu politique français est très fermé, avec des règles très conservatrices comme le scrutin majoritaire à deux tours, qui n'encourage pas à la formation de nouveaux mouvements ».
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