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Nous sommes à 15 mois des élections présidentielles, c’est-à-dire dans peu de temps, les jours et les semaines passant à grande allure comme chacun peut le constater à chaque instant. Alors, quel citoyen ne se pose-t-il pas la question à l’heure actuelle ? Macron se représentera-t-il ou fera-t-il comme Hollande en se retirant de la course à l’Élysée ? Pronostic très difficile que les médias écartent actuellement de leur chronique, même si le sujet est intéressant. Normalement, Emmanuel Macron devrait être candidat à sa propre succession : d’une part, c’est son objectif premier et d’autre part, il repousse l’idée d’un repli, car s’il abandonnait la compétition, ce serait le geste de son propre désaveu soulignant indéniablement la faillite de sa politique.
Ainsi, dans la perspective de sa candidature en 2022, Macron espère bien se retrouver dans une situation similaire à 2017, c’est-à-dire face à Marine Le Pen au second tour, ce qui lui assure quasiment une réélection plutôt facile pour un nouveau mandat de cinq ans. Je ne voudrais pas décourager ici les partisans ou les soutiens du Rassemblement National, mais ils doivent s’attendre à une défaite de leur candidate, même si elle est dans la possibilité d’être en tête au premier tour des élections. Et bien que le « front républicain » ait perdu de ses forces, le sursaut citoyen est toujours bien présent chez les électeurs qui restent systématiquement fidèles à une idéologie qui repousse le spectre du nationalisme représenté autrefois par Jean-Marie Le Pen.
A l’heure actuelle, la situation politique profite encore au président Macron. L’opposition à gauche est vouée à l’échec ; quant à celle de droite, est reste plutôt faible, aucune personnalité n’étant en mesure de s’imposer dans une France divisée et dépourvue de repères. Et le locataire de l’Élysée mise volontiers sur cette conjoncture où les partis d’opposition restent toujours souffrants de leur longue maladie contractée en 2017.