Depuis longtemps déjà, la France couve le plus terrible mal qu'un pays puisse vivre : le terrorisme. Comme dans de nombreux pays, il s'est manifesté de divers façons au fil du temps, mais en général, toujours lié à l'histoire et à la situation politique française. Bien évidemment, le terrorisme a toujours existé et on se souvienda par exemple, de l'attentat de la rue Saint-Nicaise du 24 décembre 1800, une conjuration royaliste pour assassiner Napoléon Bonaparte alors Premier Consul.
Beaucoup plus tard, entre la fin des années 1950 et le début des années 1980, la France fut secouée par des attentats provenant en particulier de l'extrême-droite : en autres groupuscules mis en cause, on peut citer l'OAS et les Commandos Delta, les groupes Charles Martel ou Action Jeunesse. Parallèlement, des attentats ont été perpétrés par des factions d'extrême-gauche, telle que le mouvement Action Directe qui ne manifesta par les assassinats de l'ingénieur-général René Audran en 1985 et du Directeur de Renault, Georges Besse en 1986.
Il faut dire qu'à chaque époque, des commandos terroristes se manifestent avec plus ou moins d'impact sur les médias et sur les populations, mais au final, malgré les drames qu'ils peuvent provoquer, ils disparaissent, fréquemment emportés par le manque de cohésion et de détermination de leurs propres membres.
Entre 1980 et 2012, le terrorisme est devenu épisodique, souvent lié à l'antisémitisme : ainsi, le 3 octobre 1980, un attentat à la bombe fait 4 morts et 46 blessés à la rue Copernic à Paris ; le 9 août 1982, toujours à Paris, la fusillade de la rue des Rosiers fait 6 morts et 22 blessés ; le 7 septembre 1995, une voiture piégée explose près d'une école juive de Villeurbanne faisant 14 blessés.
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