Depuis 2014, nous sommes en pleine commémoration du centenaire de la Première Guerre Mondiale 1914 – 1918.
Et ce n'est pas sans grande émotion que nous parcourons les 4 années de ce conflit terrible qui fut très certainement le plus meurtrier de tous les temps : que ce soit du côté français que du côté allemand, sans oublier évidemment tous les soldats des pays de la Triple-Entente.
Le nombre des victimes humaines militaires et civiles s'est élevé à 40 millions d'individus soit environ 19 millions de morts (dont 9,7 millions pour les militaires, 8,8 millions pour les civils) et plus de 21 millions de blessés.
Au final, la France fut victorieuse sur l'Allemagne, mais terriblement meurtrie et affaiblie avec 1.315.000 soldats tués, soit 27 % des jeunes entre 18 et 27 ans.
L'armistice signé le 11 novembre 1918 marque la fin des combats avec le triomphe des Alliés certes, mais sur le fond, il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre du mot.
La victoire resta bien amère, même si le cessez-le-feu de ce jour-là, déclencha dans l'ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairon annonçant la fin des hostilités.
C'est à partir de cette période, que commença une autre époque, où le passé était englouti par le présent : la dégradation progressive du système politique, l'instabilité financière, les problèmes sociaux, et les crises économiques se répétèrent peu à peu au fil des années à partir de 1930.
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