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Depuis plusieurs mois, le président Macron est déjà en campagne. Et il se prépare à rééditer l’élection présidentielle de 2017 par une face-à-face avec Marine Le Pen.
Quand on remonte à cette période, quiconque peut constater la catastrophe politique qu’a subi la France à ce moment-là. Les principales formations politiques ont été clouées au sol avec une défaite sans précédent. A commencer par le Parti socialiste qui s’est effondré en quelques jours, laissant ce dernier en lambeaux suite aux multiples désertions qui ont profité au candidat Macron.
En même temps, ce fut le tour des Républicains qui, dans la débâcle de l’affaire Fillon, ont fuit en grande partie la rue de Vaugirard pour rejoindre La République en Marche.
En clair, Emmanuel Macron avait réussi en peu de temps à faire sombrer dans l’oubli les deux principaux partis politiques français qui, en alternance, s’étaient partagés le pouvoir pendant plusieurs décennies. De ces défaites cuisantes, aucun des deux n’a pu se relever malgré les délires et les incompétences du système macronien. Et ce n’est pas demain que les choses vont changer.
Malgré les oppositions au président Macron, la crise des Gilets Jaunes, la douloureuse réforme des retraites et la mauvaise gestion de la crise du Covid-19, sans oublier non plus les divers scandales qui ont alimenté les médias (affaire Benalla), le gouvernement d’Édouard Philippe est parvenu à se maintenir comme aujourd’hui celui de Castex est prêt à terminer le mandat du chef de l’État en 2022.
À ce jour et à 20 mois de l’élection présidentielle, aucun candidat potentiel ne paraît être en mesure de contrecarrer les objectifs du locataire actuel de l’Élysée, bien décidé à « rempiler » au moins jusqu’en 2027. Et bien qu’une majorité de Français ne souhaite pas la réélection de Macron, ce dernier sera maintenu au pouvoir par défaut, face à Marine Le Pen en baisse dans l’opinion. En effet, le Rassemblement National ne fait plus recette. Malgré son léger avantage face à LaRem au moment des élections européennes, il serait plutôt dans un début de perdition, ce qui est plutôt naturel en raison de sa politique surannée et dépourvue de tout horizon réel sur l’avenir de la Nation. Lire l'article complet