Au lendemain de la décision du Conseil d'État qui suspend l'arrêté municipal de Villeneuve-Loubet, on est en droit de se demander comment la situation va évoluer dans les prochains jours.
Au premier abord, il est clair que le Conseil d'État a agi en vertu des notions des libertés individuelles, ce qui est entièrement compréhensible. Jusque-là, il n'y a rien à dire, sauf que le problème de l'islam reste bien présent afec toutes les dérives et les conséquences qui en découleront.
Alors, essayons d'être sérieux et surtout objectifs dans la situation présente.
Depuis toujours, la France est un pays dont les bases religieuses sont étroitement liées à la religion catholique. Pendant longtemps, l'Église a bénéficié de son influence sur l'État, ayant notamment le privilège de l'éducation et de l'enseignement.
Après des périodes transitoires, notamment sous le Second Empire où le pouvoir en place élabore une politique de gratuité au niveau des écoles primaires, ce sont finalement les lois Ferry qui vont mettre en place définitivement certains principes qui n'ont jamais cessé d'exister. La loi du 16 juin 1881 rend l'enseignement primaire public et gratuit, avec une disposition prononçant une instruction obligatoire (entre 6 et 13 ans) par la loi du 28 mars 1882 ; cette même loi impose également un enseignement laïque dans les établissements publics. Bien évidemment, il fallait s'attendre à certains conflits entre les partisans de l'école laïque et ceux qui était favorables au maintien de l'influence des églises dans l'instruction des enfants.
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