L’invité surprise.
Et alors que nous pensions choisir un candidat dans notre électorale rase-campagne, arrive un outsider de dernière minute...
l'Ukraine qu'on n'attendait pas, s'invite sur nos plateaux.
A défaut de guerre froide, c'est la douche froide, Il nous faut impérativement choisir notre camp et faire preuve de citoyenneté. Nous sommes mis devant la responsabilité... des autres.
l'Ukraine est la question éliminatoire de ces élections, faisons très attention à ce que nous disons car la mauvaise réponse est sanctionnable de quelques milliers de voix à l'avantage d'un concurrent moins éthique. Comment être de l'Est quand on vit à l'Ouest ?
Pour se mettre à l'abri de la pensée unique, et de l'ire médiatique, en guise de drapeau blanc, « l'invité" au grand oral républicain aura pris soin d'arborer sur le col de sa veste, un pin's au couleur de l'Ukraine, car s'agissant de Soviets, c'est un risque de prendre la parole, il peut vous en cuire de quelques milliers de voix..
Les "Grande signatures" du journalisme, comme "ils" se désignent eux-mêmes, ne vous laisseront pas quitter le plateau sans vous avoir soumis à "la" question.
Ils cherchent à vous éliminer, ils ne lâcheront pas.
C'est parce qu'ils font l'opinion qu'ils sont des "auteurs", des auteurs d'opinion. Après eux, comme dans les tribus du pacifique ou d'Afrique, il n'y a pas d'autre point de vue. Ils signent, c'est eux qui votent.
Invariablement facilitateurs ou modérateurs, ces grands professionnels de l'information sont là pour vous faire perdre ou pour vous faire gagner. L'Ukraine est la "planche pourrie".
Le débat électoral s'est déplacé... Nous ne votons pas pour un Président, C'est pour l'Ukraine ou pour la Russie. Qui oserait ne pas s'opposer à une invasion aussi massive de "ballets" de chars, de bombardements "incessants» de milliers d'humains, d'enfants en doudoune et de leur doudou ? certains, livrés à eux-mêmes, sur les routes phosphorescentes de l'exil entre les bombes à sous-munitions et les caves où ils ont rendez-vous avec de grands reporters ayant troqué pour l'heure, leurs tenues de 20 heures pour le casque et le gilet pare-balles.
Sur le théâtre des opérations ils se mettent en scène, l’Ukraine est pour plus de 2000 journalistes « the place to be » où se livrent une tout autre guerre, celle de la Médiamétrie. Quelle indignité.
Ce Poutine est décidément un monstre sans la moindre humanité, reste à savoir maintenait à qui profite les crimes.