Autotest
A défaut de la Blitzkrieg qu’il avait annoncée parce qu’il pensait la gagner le Président du Covid, se rendit compte qu’il allait perdre la guerre de cent ans.
Ce microbe était intraitable, même à coup de seringues, d’ausweis, de sauf-conduit et d’internement, il gagnait des lits ; l’ennemi était bien mieux armé. Il passait à travers les barrières de geste et les murs, même les nuits de couvre-feu, il changeait de visage dès qu’il était démasqué. Surtout, il se riait des déclarations des grands mamamouchis de la santé, et du pouvoir. Le « récalcitrant » n’avait peur de rien, il ne comprenait décidément rien à la politique.
Alors le champ de bataille se déplaça on ne tira plus sur le virus mais sur ses porteurs. Tout comme les empereurs romains le faisaient avec la tête des messagers, à de mauvais augures, ils se la payaient.
Sur ses sujets, le chef aurait une victoire totale, franche et massive, celle des 100% de vaccination.
On se rendit compte que loin de faire de l’épidémie une affaire d’Etat le Président des Gaulois en avait fait une affaire personnelle, cette campagne de vaccination avait valeur de test et de référendum ! ça pouvait ne pas plaire, un vote avant les élections. On aurait bien aimé les 100% des démocraties africaines.
Passait encore si ce vaccin en eût été un, mais bon nombre des grognards « rappelés » se rendirent compte qu’ils avaient été abusés, que cette dose de Perlin PinPin à prendre après chaque trois mois, avant les élections ne protégeait finalement de rien, qu’il était pure facétie.
L’enjeu était maintenant de faire plier le genou des inciviques sujets jusqu’à l’allégeance, mais cela commençait à craquer de partout.