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Billet de blog 22 décembre 2015

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Les énergies renouvelables, conviction ou porte-feuille ?

Les énergies renouvelables, conviction ou porte-feuille ? Tout se passe comme si les internautes ne s'intéressaient vraiment aux énergies renouvelable que lorsqu'ils entendent leur chaudière qui ronronne en permanence, et réalisent que cela va leur coûter. En février ils cherchent. En août, ils ont déjà oublié le bruit de la chaudière.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Google propose un outil en ligne permettant de visualiser l'évolution des termes de recherche utilisé par les internautes.
J'ai utilisé cet outil pour analyser la recherche "énergie renouvelable". (https://www.google.fr/trends/explore#q=%C3%A9nergies%20renouvelables&cmpt=q&tz=Etc%2FGMT-1)
La courbe montre un déclin de l'intérêt sur ce thème, qu'il serait intéressant de comprendre. Elle montre aussi un cycle, qui se répète année après année :

Illustration 1
recherche-internet-energies-renouvelables

 -  En août on ne se préoccupe pas des énergies renouvelables.
- En février on s'intéresse aux énergies renouvelables.

Tout se passe comme si les internautes ne s'intéressaient vraiment aux énergies renouvelable que lorsqu'ils entendent leur chaudière qui ronronne en permanence, et réalisent que cela va leur coûter. Alors, en février ils cherchent. En août, ils ont déjà oublié le bruit de la chaudière.

Cette courbe est inquiétante. Elle est issue de robots informatiques, froids, inhumains ; elle n'en a que plus de valeur, c'est une observation de l'extérieur, sans préjugés, c'est une lettre persane qui raconte que les internautes, qui sont des hommes comme les autres (les femmes internautes sont aussi des hommes comme les autres), s'intéressent d'abord à leur porte-feuille du mois en cours. La planète ? En août ça va, en janvier attention aux dégâts. La planète dans cinquante ans ? Combien ça coûte, ce mois ci ?

 Cette légèreté, cette prévoyance incapable, augurent mal de décisions qu'il faut prendre aujourd'hui pour tout le siècle à venir.

Pierre Yves

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