Oui..., je sais..., aborder le sujet du débat d'hier sur cet angle de vu est quelque peu incongru, voir déplacé, je veux juste apporter un peu d'originalité et d'humeur dans ce climat de tension extrême. Cela ne veut dire en rien, que je considère ce match, comme j'ai entendu dire, tout comme vous, ici et la, ce duel présentant deux programmes démocratiques à l'opposé l'un de l'autre, à la légère. J'ai eu maintes occasions sur ce site, dans plusieurs billets de la rubrique « L'honneur d'un chômeur » puis d'autres articles et commentaires, d'exprimer nettement mon fort sentiment de respect de ce qu'est ma vision de celle ci dans son principe Républicain conduit par plusieurs philosophies politiques que j'ai pu critiquer largement. Non..., donc, je ne veux pas de méprise sur ma manière de vous présenter mon interprétation de cet art de la communication politicienne, qui a réuni hier, plus de dix sept millions de téléspectateurs, d'électeurs. C'est avec une certaine ironie, que je vous parle de cette partie, pas de poker, comme sur beaucoup, énormément de site en ligne, mais de belote que j'ai entrevu.
Le poker, qui réunit et désunit, tant les gens voulant gagner plus, que des personnes désinhibant tous leurs sentiments d'humanité, pour accéder à ce seul appât du gain, est pour moi à l'image de la finance spéculative que nous subissons plus qu'autres choses. La belote, quant à elle, unifie ses participants dans un esprit jovial, convivial, dont le seul enjeu est, à mon avis, de passer un bon moment, sans pour autant ne pas s'exonérer d'employer des stratégies et divers intelligences de jeu.
Dans ces deux manières de jouer, il y a un point commun prenant un énorme ascendant à l'échelle d'un tournoi, fait de plusieurs parties. Surtout lorsque celles ci sont menées à deux, l'un contre l'autre, une philosophie contre une idéologie aux antipodes de la première. Ce dénominateur, ce facteur commun est la chance..., et elle pourrait être placée sur une autre échelle, celle du temps, qui a démonté d'un coté la suprématie de la spéculation institutionnalisée dans les démocraties pendant maintenant trop longtemps et de l'autre, les catastrophes qu'elle produit, sur des populations entières. Mais tout le monde sait que la chance tourne, d'autant plus que si elle est trop souvent provoquée, tronquée et que cela se voit de trop, elle revient comme un coup de boomerang au visage de ceux qui en ont trop abusé. Alors, hier, nous avons assisté à une nouvelle distribution de celle ci, qui est apparu dans la couleur du jeu proposé, tout d'abord. elle était rouge, de ce rouge qui se voit de trop sur certains drapeaux et que l'un des joueurs ne voudrait plus voir. La carte à prendre, celle qui déterminait l’importance des autres qui avaient été distribuée à égalité de nombre pour chacun, dans les règles de l'art, était une dame cœur. Imaginez vous la tension de l'un voyant cette image emblématique colorée par tant de symbole qu'il exècre, et celle de l'autre participant hallucinée par cette opportunité tant de la figure qu'il lui était proposé par rapport à son jeu déjà bien fourni, que de l'occasion qu'elle allait lui procurer... ?
Le tirage au sort a déterminé le chanceux de mon récit, et c'est donc lui qui a eu l'occasion de dire s'il saisissait cette dernière, ou la laissait à son concurrent. Sans hésitation, n'écoutant que son cœur, la couleur de ce sang circulant avec enthousiasme dans la moindre parcelle de son être et son âme, l'en a fait s’emparer franchement et réjoui. Son adversaire bon joueur n'a pu que lui concéder ce choix, et a attaqué durement, sèchement avec du pic porté par un roi. Je vous passe bon nombre de coups, bas pour certains, pour en arriver à celui qui marqua la première estocade sonnant comme une alerte inquiétante au déçu de celui qui n'a pas pu prendre la main coloré, qui lui était proposée.
Menant son jeu à renfort d'invectives, ce dernier a attaqué avec un autre pic, celui de l'as, sur un fond de mensonge proféré au sujet de... ! C'est là..., que la belote est tombée, tel un bruit d'une épée qui fend l'air en s'armant au dessus de la tête de l'ennemi imaginaire, avec cette si belle dame, rouge de joie, à l'image d'une « Marianne » couleur arc-en-ciel... ! La partie étant à peine commencé, l'adversaire sortant ayant sentit le courant d'air de cette fulgurante contre attaque, a fait tomber d'autres de ces grosses figures, toujours de couleur noire, aussi sombre que celle de ce décor télévisuel. C'est vrai que le jeu du challenger protégé par la chance, était un peu court. Avec son valet de cœur, il a ramassé qu'un dix, et pour son dix d'atout il a remporté une dame de carreau, assommante sur un thème de déficit public. Prônant un autre symbole féminisé de la force brute, le remboursement de cette dette tantôt minorée par l'un puis largement décortiquée par l'autre, cet argument pesant, entouré d'un halo fait de peurs de toutes sortes, se voit battu par une rhétorique plus qu'humanitaire. Puis son petit neuf de cœur en réserve a enfin amené un seul petit congénère de la même couleur mais pas de la même famille.
C'est dommage qu'avec un jeu pareil, l'outsider n'est pas eu l'occasion de choisir cette chance. La partie bat son plein..., on n'est a plus de la moitié du temps de jeu, quant..., tout à coup..., l'as de trèfle sort du jeu de celui qui cherche à éviter la suite de la première annonce... ! Deux as dans une partie unique, avec ces quelques cartes également réparties, quelle chance étonnante, vous ne trouvez pas après les injonctions de tout à l'heure... ? La chance est bien souvent provoquée... ? Sur le fond du débat de la croissance, vers la trentième et des poussières minutes du début, on a entendu encore et encore ce qui suit... ! « Quoi qu'il arrive, quoi qu'il se passe vous êtes toujours content »... « Ce n'est jamais de votre faute... » « Mensonge ! Mensonge ! Mensonge... ! » pour ne pas reconnaître ses responsabilités, entend t on de l'insulteur... ! « Lequel... ? « lequel... ? Lequel... ? » rétorque le meneur du jeu... ! « Celui de dire que je suis content de la situation » reprend le premier pas tout à fait dans cette forme..., après quelques hésitations balbutiantes... ! « Donc vous ne l'êtes pas, vous êtes mécontent de votre résultat » a t on presque entendu en réponse... ! Rebelote..., le roi de cœur..., ce chevalier habillé d'une armure d'un rouge rutilant, fit tournoyer cette lame, sortant d'un temps ancien, menaçante, au dessus de la tête de son détracteur... ! Le contentement de l'un, mécontente toujours un autre dans un duel.
Bon..., on en arrive à ce qui est pour moi la fin de cette partie, même ci certains y trouveront à redire sur les coups portés après celui que je vous décrit maintenant. Lorsque l'éducation est enfin arrivée dans les conversations, bien humiliante d'un coté, et tentant d'être ré-haussée de l'autre, c'est sur le dernier as, celui de carreau..., faut l'espérer car il y en a que quatre dans un jeu de trente deux cartes, n'est ce pas (…?), que le dix de cœur..., le dix de der..., est sorti puis tombé sur ce nombre unique et pourtant si fort. Ce chiffre parle d'un ensemble, rassemblant plusieurs unités en un nouveau mot, la dizaine, raisonnant de tous les palpitants gonflés de sentiments bien veillant, issu du symbole de vie que cette carte porte en elle a battu en brèche cet autre forte carte Le taux d'encadrement dans le primaire étant le sujet caché sous cette carte percutante, l'arme lancée à toute vitesse a fendu la table en deux dans un bruit fracassant, à mes oreilles. Les cartes volant en éclats, illuminant ce décor, d'une noirceur digne des torpeurs ressenties dans les cauchemars qui nous ont habités tous ce temps, l'éclair foudroyant de ce coup de maître a mis fin à cette manche. Pour en reprendre l'essence, cette fulgurante fin d'assaut, émettant cet éclat, je vous en donne mon interprétation. Le dix de cœur illustrant l'alfa et l'oméga d'un rassemblement de multiples sensibilités, la pluralité de sentiments, d'intelligences voulant élever l'aspiration humaine derrière ses fondamentaux constitutifs, éclairant l'Homme depuis plus de deux siècles, a été le vainqueur, encensé par la formule ; « Moi je protège les enfants de la République, vous vous protégez les privilégiés... ! »
Bon..., je vous l'accorde..., il n'y a pas trop de neutralité dans mes écrits, voir même un peu de « partisanisme »... ! Mais lorsque j'entends les annonces d’agressivités de la part du gagnant, de débat unique ne permettant pas..., de gentils oublis de la part du perdant de cette partie, cette omission sur la dette Corrézienne..., qu'il voulait mettre sur la table, on ne peut que répondre : « soyez bon joueur le tournoi n'est pas terminé... ! La chance tournoie dans ce vaste espace temps... ! »
J'ai voulu avant tout, vous apporter un petit bol d'air frais dans cette fin de campagne fatigante pour les neurones de tout le monde, avec tant de passion et crispation de tous bords... ! Mais j'ai aussi tenté de vous faire comprendre que ce vent qui tourne..., ici et ailleurs..., ce changement plus que désiré et inéluctable dans ce monde à bout de souffle, cette chance est maintenant à la porté de nous tous, dans nos intentions, nos vies, nos futurs devenus misères et souffrances nous unissant maintenant et ce futur devenant commun dans l'espoir que cette élection suscite dimanche prochain... !
Faisons attention toutefois à cette fin de campagne, car l'on voit ici et là des revirement de postures, des tentatives d'enfumages de la part de ce mauvais perdant... ! Restons sur nos gardes, la bataille est gagnée mais pas la guerre et méfions nous des victoires qui paressent trop facile, donc, restons mobilisé... !