C'est ce matin..., alors que je cherchais à m'informer sur une chaîne d'information diffusée en continu..., comme d'autres..., comme d'autres supports de presse aussi.., que j'appris cette sordide nouvelle, de la bouche d'un jeune "spin doctor" bien ambitieux... L'horizon qu'elle annonce assombrit autant un chétif espoir à court-terme..., qu'elle laisse deviner un bien funeste destin, pour le père de famille altruiste que je suis.
A défaut de travailler..., faute d'un boulot dignement rémunéré, stable, librement choisi, pour améliorer au mieux les conditions de vie de ma famille..., "moi je"..., un chômeur lambda en fin de droit comme trop d'autres..., je scrute, je lis, je fouille à la fois l'actualité et les offres d'emploi. Parce que l'offre d'emploi, quand elle existe..., et que vous correspondez à un certain profil docile pour décrocher et un rendez-vous et l'espoir d'être embauché..., est la nécessité de satisfaire nos besoins vitaux immédiats par les recettes d'un travail retrouvé..., l'actualité..., quant à elle..., détermine les possibles soubresauts du marché de l'emploi à court, moyen et long terme... Elle nous apprend aussi, si l'on essaie d'y comprendre quelque chose, la hausse du montant des dépenses à venir. Dans notre société actuelle, de chômage de masse, quand les uns-es revendiquent toujours plus de libertés pour entreprendre et "possiblement" créer des emplois..., d'autres..., à l'autre bout s'en voit privé... Allez savoir pourquoi cela fait opposition à l'intérêt général du bien être et vivre ensemble d'une société, en toute indifférence, quand on constate que plus de libertés spécifiques et surtout moins de fiscalités, comme moins "d'entraves légales", soit de droit du travail..., pour que quelques-uns-es..., devraient se faire au détriment de celles des plus démunis, de leurs suppressions de protections, beaucoup plus nombreux...? Pour les emplois et le profit par le partage de demain qu'on entend encore, et attend toujours...?
L'attitude et les déclarations des politiques, des patrons, des "experts" économiques, des médias, tous sur-médiatisés détermine le fil conducteur, la direction, voir quelques fois le développement des secteurs d'activités qu'un chercheur doit savoir anticiper. C'est aussi dans ces même déclarations, supports, qu'on comprend, sans pour autant les approuver, certaines raisons des hausses des biens de premières nécessités vous manquant maintenant et allant vous faire défaut bien plus tard... En décrypter ses méandres, les teneurs politico-économiques, derrières des promesses d'améliorations fiscales, de meilleurs redistributions, maintes fois professées et reniées devient un vrai travail..., d'équilibriste...
Et ce qu'on peut entrevoir du projet plus économico-politico-financier que social, humain, ancré dans la réalité des faits, du politique de droite ayant été la "star" invitée ce matin..., c'est que de son aplomb plus que dédaigneux envers la misère gangrenant notre société (comme l'abaissement du niveau éducatif que son gouvernement a entraîné en supprimant massivement des enseignants-es, ce bilan que cette famille politique refuse d'assumer)..., il veut en amputer la vérité, en soustraire la véracité des faits (et ici), en la jetant en pâture à la vindicte d'une classe sociale favorisée. Par ce scalpel emblématique, du poids de la parole politique blessante, achevant de trancher, à vif, l'unité de notre société, sous l’absconse "ras le bol fiscal" qu'il a propagé avec sa famille politique, et d'autres..., qu'il se propose d'opérer. Il n'en est pas à son premier essaie, lorsqu'il avança son hypothèse au sujet d'un mal du corps social, dans une économie financière actionnariale qu'il préfère choyer. Mais le journaliste l'ayant interrogé a peut être oublié les polémiques (Cancer de la société), les invectives douloureuses que cet apprenti chirurgien diagnostiqua, à tort, en examinant l'état de santé de notre société dans une économie "mondialisée" frauduleuse (là sont rassemblés des consternantes vérités de faits). La classe modeste, les chômeurs-euses, les gens au RSA sous et au dessus du seuil de pauvreté s'en souviennent encore... D'autant plus quand dans son esprit et la brûlure de ses mots, c'est eux-elles qui sont accusés-es d'être responsables du mal de cette économie, de cette "pauvre" finance étrangement humanisée... Au point que ce personnage en fait la cible principal de l'amputation qu'il propose.
Rentrons dans le vif du sujet alors. Pour lui, alors que le gouvernement actuel propose de remettre à plat les recettes fiscales..., puisque beaucoup d’égoïsmes s'estiment mécontent (et ici)..., c'est aux dépenses qu'il faut penser. La finalité qu'il propose, est de tenter de guérir ce corps social malade en l'amputant des aides sociales, des médications qui sont distribuées à ses extrémités les plus en souffrances... Alors que celles ci, ces extrémités rageant d'être de plus en plus exclues, en sont à se battre entre elles pour survivre, faute de subir les forces centrifuges de la finance spéculative accélérant la vitesse de sa spirale mortifère qui l'anime, les soustraire ferait mieux tourner le machin. Surtout quand tant d'individualismes avides et cupides les repoussent vers ces extrêmes, en bénéficiant des forces centripètes, que leur poids égocentriques aggravent. Excentrées, externalisées ces misères tombent une à une dans l'anonymat, le silence médiatique, l'impensé politique.
Il se propose donc de réduire les aides sociales des plus pauvres pour éventuellement les redistribuer aux moins pauvres, aux classes moyennes... Cette droite, lorsqu'elle parle des classes moyennes, faut comprendre qu'elle pense à celle du haut du panier..., et d'une petite parti du bas... Comme par exemple celui ayant bénéficié de la loi de défiscalisation des heures supplémentaires. C'est autant logique que c'est une classe très disputés avec le parti de gouvernance actuelle, et du centre politique..., à coup/coût de mesures clientélistes depuis de décennies... En imposant un régime drastique à l’État, au corps social malade et en pleine opération..., il propose aussi de garrotter certaines de ses fonctions vitales, en les faisant fusionner... Ça c'est la phase destruction de la base électorale des baronnies de l'adversaire... Puis la gratuité étant un concept haie par cette droite droitisée..., il propose aussi d'en accélérer l’hémorragie (la privatisation) pour la faire payer par tous-tes, mais surtout les pauvres d'abord... Sans parler franchement des emplois qu'il propose de mettre en place (comme ces job à 1 euros que son modèle favori produit en masse, comme faire travailler les chômeurs-euses, les gens au RSA gratuitement dans les services publics privatisés, ce gouvernement n'étant pas en reste en la matière), il avance un moyen théorique d'améliorer et le "sentiment " d'unité du corps malade venant d'être amputé, en faisant payer des impôts à ces pauvres exclus..., et de faire rentrer des recettes fiscales à redistribuer aux entreprises et aux mieux lotis.
Donc en ce qui concerne ces pauvres, mes sœurs et frères, mes enfants et petits enfants même..., subissant déjà les pires injustices des inégalités sociales, fiscales (hausse de la TVA au 1er janvier, qu'il veut augmenter encore plus, avec les conséquences des baisses de nos pouvoirs d'achat), les pires des stigmatisations et discriminations politiques et sociétales voulant nous culpabiliser de leurs erreurs, de leurs rapacités inhumaines par "nature"..., nous voila rentrer dans la phase terminale de ce "cancer" social... Mais il nous faut comprendre aussi que ce mal ce voulant incarner l'angoisse, la peur pesant sur une clientèle électorale..., est bien plus contagieux qu'il n'y parait... Il est même autant qu'un certain racisme envers les gens du voyage, et d'autres, émanent d'une gouvernance et d'un parti au pouvoir..., avec une partie de la société les soutenant dans ce domaine.
En bref et pour le dire simplement, ce que propose M. Wauquiez, c'est de baisser (voire en supprimer certaines...?) les prestations sociales accordées par la loi et le droit aux pauvres (chômeurs-euses, gens aux RSA, etc)..., alors qu'ils vont être plus nombreux..., plus pauvres donc dans le souci d'équité du partage des restes..., alors qu'il veut laisser les prix de la consommation augmenter (pour les profits des actions de certains-es)..., donc faire baisser d'autant plus leurs pouvoirs d'achat miséreux... Mais la cerise sur le gâteau..., pour qu'ils (les pauvres) ne se sentent pas trop exclus..., pour qu'on reste intégré et fier de cet adage d'une République "une et indivisible"..., il souhaite que nous payons un impôt, afin qu'on puisse mesurer le sens de ce que ce geste de solidarité représente... Justice vous avez dit justice...?
Qu'est-ce qui est le plus cancérigène....? Est-ce ce poison de contre-vérités, de préjugés cyniques et honteux envers les pauvres, etc (soit-disant profiteurs-euses...), que certains politiques diffusent en infestant les consciences individualistes et concomitamment désagrégeant l'inconscient collectif d'une démocratie...? Ou bien... N'est-ce pas plutôt eux-elles, politiques de droite et autres..., adaptent de la "profitation", la pathologie virale qui contamine le corps social avec leur "racisme de classe"...?