Ce billet se veut être en réponse, en écho quoi (pour ne pas encombrer le fil des commentaires de son article, par politesse donc)..., à l'article de Christian Salmo, intitulé "L'économie zombie et la politique de l'offrande".
Merci Christian Salmon pour cette analyse pertinente, et la frayeur qu'elle devrait propager dans les moindre parcelles des cortex de plus en plus décérébrés. Du moins j'espère que la lecture de votre billet produira le même effet chez d'autres, l'effet d'un "électrochoc collectiviste". Car la pertinence de celle ci, lecture, éclaire d'un " bleu neutre anesthésiant" envoûtant et inquiétant, ou/et d'un "bleu marine d’introversion" moribonde, toutes les connections "futiles" et mortifères (ces "moi je", ces "entreprise en souffrances", etc), leurs origines individualistes (voulant diluer et socialiser des risques douteux) et dé-collectivisant nos sociétés, nos État providences, en soulignant leurs déraisons absolutistes (ou la seul raison du profit à du cour-terme, y compris immoral), qui peut et doit produire un effet réactif, tout du moins répulsif. S'il est révulsif c'est un bon début.
Mais surtout, de l'autre coté du "spectre" lumineux éclairé ainsi, cela fait apparaître, en retrait, sur une autre longueur d'onde..., toutes celles, connections qui ont été détournées, éteintes, abandonnées, celles qui par leurs absences sur la première longueur d'onde observée, illuminent alors la raison de leur inexistence apparente dans cette virtualité, la logique d'un schéma de construction d'un vivre et être ensemble oublié, abandonné collectivement pour cause d'un trop plein d'individualisme matérialiste, pressé, assoiffé, dépolitisé, et dés-intellectualisé (dans le sens philosophique du terme) ..., se traduisant en message d'alerte rayonnant d'un rouge vif.
A l'heure du numérique, de l'internet, de la place de plus en plus prenante que cette forme de communication prend dans nos vies (médias télévisuels inclus), transmise à la nanoseconde (et faisant des gains privés douteux, illégaux, colossaux encore plus rapidement), quel paradoxe que l'individualisme de plus en plus d'égoïsme, sous la seule religion de l'argent roi, instantané, de moins en moins altruiste de fait (car replié sur soi les autres sont donc nuisibles dans cette logique), n'interroge pas plus les responsables politiques sur ce bien vivre et être ensemble quand il devient la cible, voir l’ennemi, "l'adversaire" qui soit-disant étoufferait ce trop plein de "moi je", etc, qui se traduit par l'explosion des fraudes fiscales, etc, sans quelles ne soient pas plus dénoncées comme "fléau social" comme vrai "cancer social" (au regard des inégalités, de l’aggravation du chômage et concomitamment de la pauvreté), qu'elles ne sont pas plus combattues à leur juste valeur immorale, et à leur juste mesure antisociale - alors qu'on s'apprête à sacrifier la solidarité collective à destination de ces pauvres, demandeurs-euses d'emploi, etc aux profits privés - et propagent ainsi la souche la plus virulente de ce gène "zombie"... Car ces "zombies" puisent leurs forces de résurrections permanentes sur cette abandon moral, éthique, du pouvoir collectif, Étatique, social (l'individualisme devenant le levier antisocial agissant contre les sociétés) cet abandon politique à rester souverain de toutes ces récoltes de recettes fiscales, et autres.
Dit autrement. La liberté individuelle des gens détenant les pouvoirs de frauder (la liberté d'entreprendre, de s'émanciper - dans le sens anarchisant - etc), en usant jusqu'à la déraison..., promouvant "l’amnistie", voir "l'amnésie", la "non rétroactivité fiscale", la "clémence", le "pragmatisme" du au poids du nombre d'emploi, etc, voir taisant l'ampleur colossale du phénomène, prive définitivement la liberté collective, jusqu'à la liberté d'expression (voir du coté des médias de masse) et celle de récolter les recettes fiscales, d'équilibre budgétaire de fait, de redistribution sociale, de justice sociale, s'aggravant par des profits actionnariaux et seulemnt privés de plus en plus défiscalisés, de surcroît, mais aussi comme surtout, tout espérance collective de long terme de rester maître de son destin (y compris celui de rembourser ses dettes...).
La conclusion de cet article me fait penser à cette vidéo de M. Paul Jorion, du 28 février 2014..., à laquelle j'avais laissé modestement, ce commentaire participatif...
"Pour faire prendre conscience a une masse d'individualisme ankylosée, "grogie", dispersée, divisée, des urgences se multipliant en catastrophe (dont les leurs entre autres) devant nos yeux qu'on se cache volontiers, ou/et qu'on nous aveugle pour en masquer leur horreurs, pour ôter nos mains de nos oreilles afin de se rendre compte qu'elles, ces urgences ont un son inquiétant, ont des voix et des identités plus humaines que ce "glamour" de l'artifice médiatique, politique, esthétique, etc..., nous assourdissant..., pour sortit de l'inconscience nos révulsions verbales tétanisant jusqu'à nos paroles, jusqu'à nommer les choses les plus cruelles, telles qu'elles sont réellement...,, au lieu de se taire, de nous faire taire, pour leur redonner leur vrai sens perdu, amalgamé, quoi de mieux que la symbolique de la "responsabilisation" de chacun-e de nous dans ce "choix" à faire..., par ce qui caractérise communément, dans l'artifice de ce spectacle qu'est devenu nos vies projetées au travers des écrans (comme au cinéma), que la couleur...?
Entre choisir d'être consciemment hypnotisé par cet état de fait trompeur, virtualisé par les médias de masse, les politiques, etc, niant l'existence même de ces urgences, sous le symbole de la couleur bleue..., qui plus que d’anesthésier vos neurones ne vous fait réfléchir que sur vous même, en boucle..., vous tue votre altruisme en quelque sorte (notons que cette couleur a aussi un symbole politique, vers la droite et l'extrême droite) et cette couleur rouge réveillant vos sens, vos émotions, les sortant de leur torpeur qui se sont trop longtemps concentrées que sur vous même..., vous obligeant, en les exacerbant, à voir, entendre hurler la cruauté de réalité telle qu'elle est..., j'ai fait mon "choix"...
C'est celui symbolisant le plus la couleur de la colère, la couleur de la vie trépidante, le vif éclat vous alertant des dangers imminents et de l'action devant nous unir face à eux..., des actions de répulsions face à la somnolence ambiante... Et vous...? Merci M. Jorion."
Ce "choix" du rouge n'est pas non plus que le symbole d'une couleur politique, idéologique tout du moins. C'est celui aussi qui comme les fraudes fiscales, etc, citées plus haut, qui mettent la pression émotionnelle sur les "petits peuples", et autres, en plus de les piller, leur font peur et perdre la raison par fait exprès, leur font voir les urgences immédiates seulement focalisées, segmentées, détournées à ceux-ci, "petits peuples", qui voient divers rouges d'un coté du "prism" déformant l'image de la peur qu'en vue réduite sur la pression des marchés financiers, sur les dettes publiques, les déficits, quand la soit-disant "bienveillance" de ces marchés, de ses acteurs n'est qu'illusion, etc.., leurs masquent ainsi les vraies origines de ces urgences. Ceux-ci (sic), rougis par l'impossible conjugaison d'égos individualistes, semblant être séduit par "l'individualisme consommable", par le "choix" de la couleur (ou "l'odeur" pour ces néolibéraux du gouvernement se travestissant pour trahir leur électorat de base, et ne pas assumer leur "choix" technocratique - au contraire de leur idéologie originelle donc - d'un bleu profond néolibéral) les anesthésient, et ainsi..., se propage le poison du gène, à la souche..., à ces neurones divisées, déconnectés, se rassurant esseulés, artificiellement...
Ce choix du rouge signifie donc et un appel à leur encontre, "petits peuples" dispersés, une alerte leur étant lancée, et le "choix" d'annuler ces pressions, peurs, ces subterfuges politiciens, idéologiques, médiatiques, par la voie d'un audit citoyen et indépendant des dettes publiques pour en éradiquer toutes ces souches "zombies", toutes les parties illégitimes et illégales (voir l'après crack financier de 2007/8, et plus), leur est adressé. Et ce serait qu'un début, pour faire du neuf, sans du vieux.... Qu'en pensez vous...? Peut-on commencer à tuer définitivement ces "zombies ainsi...? Et le voulez vous...? Choisissez votre couleur...