Un soit-disant « sage » de notre démocratie..., joue à nouveau sur l’ambiguïté (voir aussi ici) de son « devoir de réserve »... Sur les limites d'une constitution qu'il a lui même reculées..., en rectifiant certains de nos droits à sa sauce libérale..., sous l'ambivalence d'un « devoir » présenté médiatiquement et pas que..., comme « divin », l'inconscience et la conscience collective sombre dans l’évanescence d'une démocratie à bout.
Ce serait selon lui, cet ex..., et « néo-sage » ..., par rapport à un « choix obligé » qu'il lui incomberait, de décider de son possible retour à la Présidence de notre pays. Et cette « divinité » émanerait selon certains médias..., certains politiques.., d'un de cette soit-disant position de sagesse en sous-entendu, et celle d'un peuple « sondé »... ! Pour le dire autrement..., Il s’appuierait simplement sur ce fauteuil de "sage" constitutionnel pour apparaître comme au dessus d'une mêlé qu'il a lui même créée. Ce peuple (ou du moins une partie de celui ci) encore désabusé, dégoûté par son exercice présidentiel personnel, son déni de bilan politique, sociétal, économique, exige de prendre la parole pour lui répondre... ! En sentant le fumet nauséeux de cette soupe immonde et réchauffée, ayant été ingurgité de force pendant 5 longues années et régurgité d'un cheveu l'incarnation que trop monarchique de Notre démocratie, le gosier encore endolori, un refus de ce traitement intellectuel s'impose.
Et quel traitement donc... ? Pour ne parler que de l'homme politique..., précisons..., car ça a son importance..., que ce personnage est avocat de métier. Et pas des moindres..., juste dans le sens des affaires financières qu'il affectionne tout particulièrement (là) et « qu'on » lui subventionne avec largesse (ici) par dessus le marché. Ce « on » est le peuple (pour une partie bien-sur) de consommateurs-trices, contributeurs-trices fiscaux (taxes et impôts pour ceux pouvant encore les payer). Or aujourd'hui dans le contexte économique qu'il n'est pas besoin de préciser, dans cette récession co-gérée donc... certains-es en responsabilité politique, celle d'une ex-opposition politique, répondent aux lourdes douleurs de ce peuple; qu'il n'y a plus d'argent pour l'aider... ; qu'il doit se serrer encore plus la ceinture car ça va être encore plus dur pour lui quand il va perdre son boulot, ses prestations et acquis sociaux et ses services publics ! Ce peuple à qui cette ancienne présidence a « obligé » à ne considérer que ses devoirs avant ses droits, (ici et là puis encore là) n'a pas oublié. Et quand ce travail indispensable pour survivre s'évanouissait et est plus que vaporeux aujourd'hui, dans ce « changement »..., voit ce droit à recevoir de la solidarité nationale des conditions de vivre dignement en son absence..., qu'un accord pour soit disant sauver l'emploi..., d'autres déclarations se rappellent à certains horribles souvenirs. Ceux entre autre, du revanchard prônant un « devoir » bien présomptueux..., quant il a voulu substituer un droit au travail, le conditionner même à un devoir, une obligation de formation, de travail d'intérêt général... ! A ce sujet il est intéressant d'avoir entendu ce matin devant Christophe Barbier Luc Chatel déclarer qu'il préférait "un accord plutôt que la loi" (à 3 minutes), en bref et autrement dit..., un contrat plutôt que les droits du travail. Cela ne doit-il pas plus nous faire réfléchir, quand ce gouvernement actuel et même Notre service public audiovisuel vente cette accord dit Ani... ?
Ceux ci, ces droits et devoirs, sont déterminés par des règles dites suprêmes, constitutionnelles, et surtout de vie commune. Le principe de la constitution de notre pays est de fixer les fondamentaux devant régir des lois ces règles générales de vies communes donc..., de tous ses composants humains, économiques, administratifs, etc... ! C'est à dire que cette constitution et ces membres sont au dessus des lois..., des garants donc du respect légal des lois que les législateurs-trices (Parlementaires et Sénateurs-trices) se « chargent » d'élaborer, suivant la direction du vent bien souvent..., de mettre en application et de les surveiller ainsi que leur évolution..., bonnes ou mauvaises d'ailleurs. Mais au dessus ne veut pas dire en dehors de ces règles et lois, comme cela est prouvé ici par le pouvoir de l'argent. Cela, cette libéralisation "du carcan d'origine de la Constitution de 1958" qui "est aujourd'hui devenu « l'instrument de la promotion constitutionnelle des libertés et de leur protection », devrait donc nous inquiéter encore plus...! Et le devoir de réserve de certains des membres du Conseil... n'a pas toujours été respecté. C'est donc ce Conseil..., une haute autorité dit de « sages », qui veille au stricte respect de la conformité des lois, mais c'est aussi une autorité sans contre pouvoir puisqu'elle est l'ultime garante de NOTRE Constitution.
Se pose donc la question.., dans le cadre du non respect d'un devoir de réserve..., botté en touche du coté d'un « off » de cet ex-président, dans son potentiel « retour », repris par des médias bien tentés par une propagande calibrée..., le couvrant ainsi allègrement..., de la définition et de la pertinence tant du qualificatif de « sage », quand cette institution suprême laisse sans cesse reculer certaines limites..., que de son excès de pouvoir non contrôlé.
En effet... tout d'abord, comment certains médias peuvent-ils jouer le jeu de ces plan com. Orchestrés méticuleusement sans que ni le CSA, ni les politiques opposants ou pas d'ailleurs, ni NOTRE chef suprême de l’exécutif interviennent dans leurs paroles voire d'autres actes... ? Où est la garantie indispensable à tout équilibre des pouvoirs..., quand ses limites sont sans cesse bafouées et reculées..., au sein même de l'institution, sans que cela n'émeuve pas plus que certains commentaires..., aucuns-es responsables chargés-es d'informer le public... ou de responsables juridiques et autres constitutionnalistes... ? Quand-est-il alors de cette égalité des droits et des devoirs, lorsque qu'ils s'amenuisent pour l'intérêt général et se renforcent pour le seul exercice et contrôle du pouvoir... ? Ce "devoir de réserve".., tel qu'il est pratiqué aujourd'hui par certains membres du Conseil Constitutionnel..., est il aussi un "droit "de dire en "off", et/ou faire dire n'importe quoi et son contraire par des intermédiaires pas claires..., quand il n'existe que pour garantir et incarner la "sagesse" de cette institution et de sa souveraineté...? Notre Constitution, Nos institutions et Notre démocratie a la nausée de trop d'excès d'individualisme et de plan de carrière à 80 milliards de lieux de l'intérêt général de son peuple en souffrance... ! Et sa gerbe est imminente.