On aura tout entendu aujourd'hui sur les raisons de supprimer le baccalauréat. Beaucoup de ces raisons viennent rejoindre les pages blanches des anciennes copies corrigées, surlignées, ratifiées de grossièretés parfois, et pour finir in fine et bien souvent aux oubliettes des annales. L'une des plus grosses absurdités est celle émise sur fond d'un programme d'austérité économique gouvernemental - en filigrane, soit dans le non-dit donc - sous entendant que cet examen coûterait plus d'1,5 milliards d'euros chaque année. Dans les non-dits, il réside aussi l'écho qui fut fait aux déclarations du ministre en charge de l'éducation quand celles ci se sont portées clairement sur les fraudes et les triches honteuses qui sont réalisées chaque année et qui viennent entacher la symbolique de ce diplôme si mal fichu soit-il.
Et oui..., la fraude est malheureusement devenue ce moyen de réussite qui s'illustre même chez les plus "illustres". Le temps fait son œuvre, et les tricheurs-euses sont toujours rattrapés-es...? Mais cela, le moyen de l’éradiquer a un coût, normalement. En personnel d'abord, en heure de travail ensuite, en matériel aussi..., etc..., il faut bien veiller à ce que les règles puissent garantir qu'une égalité devant ce moment solennel habite l'esprit des futurs diplômés-es derrière une valeur morale irréprochable incarnée par ce titre. Alors que certains-es "experts" débattent actuellement sur ce coût, l'idée est émise qu'il faudrait mieux préférer des contrôles continus avec quelques matières sanctuarisées dans un examen final. Renvoyons donc la charge de ces surveillances délicates et néanmoins indispensables sur les seuls professeurs...?
Seulement..., le diable se nicherait volontier dans ces petits détails qui viendraient agrémenter la multitude de niches dans lesquelles il prolifère déjà. Parce que tout simplement..., nul part il est entendu et dit dans ces discours "d'experts" combien alors coûterait la multiplication des mesures de contrôle pour éviter que les fraudes continuent à venir ternir la valeur de ce tremplin menant à de possible autres études supérieures...! A moins que ce sujet soit soigneusement évité pour souligner, alors, le fait que ce sont justement ces mesures et contrôles qui gêneraient certains-es vociférants-es contre ces "coûts" soit-disant trop lourds...? A moins que la subtilité de ce faux débat masque le tropisme ambiant qui peut régner autour de ce délicat sujet que représente les fraudes des jeunes..., quand des parents ne peuvent être pris en modèle de vertu...? Car il existe des fraudes bien plus graves et bien plus lourdement sanctionnées quand la justice dispose de moyen pour les détecter, les traquer et les juger...! Elles sont, de plus, bien plus malhonnêtes moralement, que celles des bacheliers-ères quand elles consistent à "surfer" sur les règles et l’absence de contrôle comme d'auto-contrôles dans le domaine fiscal (Entre 60 à 80 milliards d'euros minimum par an..., avec des accumulations considérables..., et des sanctions ridiculement faibles)...! Et leurs répercutions en forment un impact des plus insupportables pour une "l'unité nationale" quand elles se traduisent par un manque à gagner considérable pour celle ci, alors que ce programme d'austérité budgétaire condamne les plus démunis-es à ne plus pouvoir subvenir à leur besoins vitaux convenablement du fait que la répartition et redistribution des richesses nationales est en exergue...! Sommes nous alors devant un choc de culture après celui d'une morale qui ne veut pas être cité en matière politique...?