L'amour et l'eau fraîche a toujours été l'adage du romantisme bien pensant, et des jeunes amoureux,
Aujourd'hui il est l'arme des uns, sempiternels puissants, contre les autres éternellement malheureux.
La culture du malheur est autant destructeur pour l'Homme que pour ses sociétés,
Elle en réduit ses essences..., ses espoirs..., ses expressions et ses ressorts au viol par l'instantanéité des plus légitimement insatisfaits.
L'insatisfait ne peut se rassasier d'une instantanéité tournant en boucle des actualités prémachées, d'où il est absent.
Surtout quand ces actualités ne se satisfont qu'en se regardant le nombril, en délaissant certains faits pesants.
La soif, la faim, que la satiété a toujours finit par éponger et apaiser..., même auprès des plus voraces et avides,
S'est appelée, à une époque, « au pain sec et à l'eau », le culte de l'amour étant exsangue pour les estomacs vides,
Et pour certains maintenant, jouant sur l'air du temps de l'instant, ce sont des miettes du gâteau collées à la lame du couteau jeté sur la paillasse.
Les uns et unes, romantiques à souhait...(?), se sont et « s'auto-suffisent » d'eau..., heu pardon..., d'oseille fraîche, et d'amour non monnayable...(?)
Les autres, dont la culture du tout est une option plus qu'onéreuse quand ils n'ont qu'une palliasse, ont toujours été et sont encore priés, sans broncher s'il vous plaît..., d'être là...., « variables »,
Dans l'ajustement instantané, ils doivent instamment se contenter, dans des combats loyaux, de miettes collées, derrière l'atmosphère « collégiale » d'instances ronflantes de bien séants,
Et faire fie, bien sur..., du pain sec mercantilisé, rentabilisé, et de l'eau trop coûteuse pour leur bourse..., aux abonnés absents,
Changer leur mode de penser de leur place en société, en « compétitivité sociale », est le maître mot nouveau, d'un gouvernement en manque de ressources...
Pour marcher de pair avec l'autre jambe boiteuse de la compétitivité « pactée », celle des biens heureux bonimenteurs, des oiseaux pleurnicheurs,
Gouverner, c'est nous mener..., clopin clopant..., vers une concurrence interne du « plus pauvre que moi tu meurs... ».
Quand c'est la vérité qui vous le dit..., maquillée derrière un pronom plus qu’impersonnalisé, suivi d'un verbe, à l'évocation un tantinet chapardeuse..., sur un fond d'humour dit populaire..., que reste t-il de la culture..., le rire..., l'instant et l'humeur...?
La culture du bonheur cynique a de beaux jours devant elle et ceux puis celles qui la distillent..., quand il s'agit simplement d'en décréter son avènement dans l'avant, dans la course...
Joyeux noël et bonne année aux Hommes de bonnes volontés, et uniquement à ceux et celles ci..., quitte à faire l'ours...!