Voulons nous vraiment jouer à se faire peur...? "Ce matin.., l'armée est entrée dans la ville sur des chars tout rutilant...., accueillie par des cris de joie et de soulagement, de la part de la population Phocéenne..." Ce sont des dizaines de témoignages quasiment identiques, de personnes apparemment fiables..., qui semblent confirmer cette information. Et de notre coté..., des sources "officieuses"..., que le secret des sources nous permet de taire..., nous ont ni confirmé.., ni démenti ces faits..., tout en tempérant étrangement sur une partie de l'information..., en nous reprenant sur le mot de "char". Ainsi deux de ces sources nous ont interrompu en masquant quelque peu leurs moqueries..., comme cela : "Des chars..., vous en êtes sûr...?"! "Cela" pourrait et prêter à sourire et commencer comme ça.
"Cela" étant, d'un coté..., la petite musique politicienne et sociétale qui voudrait nous faire dire (avec un sondage disant que "soit-disant" 57% des Français voudraient voir l'armée à Marseille)..., que puisque l’État, ses administrations, mais tenez vous bien.., surtout pas ses politiques puisqu'ils sont en campagne pour les municipales..., n'arriveraient pas à endiguer la violence à Marseille (qui est moins élevée par rapport à la même date que l'an dernier, et bien moindre que pendant les année 80, ou l'armée n'avait pas été mobilisé)..., et dans la région PACA (Nice compris) l'armée ferait mieux, et pour commencer..., à Marseille. Mais qu'est-ce que l'armée si ce n'est d'abord..., le symbole absolu et suprême de l'autoritarisme et de l'autorité...? Et sur le thème "sécuritaire", c'est l'armement lourd de l'intox que sortent des deux partis se partageant le gâteau d'une clientèle électorale dans le bipartisme Républicain de notre "pauvre" démocratie..., à défaut de vouloir parler des causes de cette violence..., soit la paupérisation et l’individualisme qu'ils entretiennent tous deux, et le gangstérisme.
De l'autre coté..., "cela" prend l'informe idée, l'objet abscons de la raison de ces polémiques... La raison comme on l'a dit étant l'état de dégradation du milieu sociale comme économique de cette ville, région depuis plusieurs années (source INSEE 2012). Et cette raison n'est pas non plus caractéristique à ce lieu géographique particulier, même si l'on pourrait aussi regarder le coté spécifique du trafique de stupéfiant, et autres problèmes endémiques, mais elle s'inscrit dans un problème plus global. Elle est liée à l'état économique du pays... Pour les deux partis cela peut être résumé dans la volonté de maintenir l'autorité budgétaire de la nécessité impérieuse d'appliquer "l'austérité" ratifiée par leur soin au niveau européen..., coûte que coûte...! Quitte à mentir, tricher dévier du sujet quand les questions leur sont posées...! Mais voila..., une autoritaire budgétaire n'est pas facile à faire comprendre et accepter de force à une population paupérisée, sans avenir dans ou hors l'emploi..., subissant déjà les méfaits des politiques économiques antérieures d'endettement public permanent, que ces deux voir trois, avec les voix des centristes, camps politiques ont mené, en mentant au peuple... Aujourd'hui ne pouvant promettre ni emploi - des CDI j'entends - pour tous-tes, soit le plein emploi..., récession, voir croissance à venir vraiment basse..., ni assez de protections sociales pour tous-tes..., parce qu'il paraîtrait quelles coûteraient trop chères..., (sans parler de l'augmentation des impôts directs et indirects que ces politiques veulent faire peser que sur ces gens modestes, ces classes sociales modestes, quand ils "assistent" massivement que les entreprises du CAC 40)..., c'est leurs propres défauts, leurs fautes politiques antèrieures qu'ils voudraient faire oublier, effacer des mémoires des électeurs-trices qu'ils voudraient re-séduire pour se faire réélire. Tant à l'échelle des acteurs-trices, élus-es locaux..., qu'à l'échelle nationale par rapport à des tactiques et stratégies de conquêtes de territoires électoraux, l'astuce et d'inverser l'argument de la question posée.
Mais au niveau nationale la politique économico-sociale menée par les gouvernants actuels est aussi délicate, si ce n'est pas catastrophique, à faire passer tellement de contradictions soulignent une dichotomie flagrante entre les paroles et les actes... Que ce soit par rapport à des pressions et des marchés financiers nommés ennemis hier et cajolés aujourd'hui et des patrons d'entreprises de plus en plus aidés financièrement sans contre parti réelle..., L'équilibre est rompu. Mener qu'une politique économique d'austérité et des réformes structurelles des plus violentes pour les plus modestes de la population, saccageant leur acquis sociaux et autres droits, par rapport à l'injustice d'une imposition inégalitaire quasiment inchangée (avec l'abandon d'une taxe à 75% sur les plus hauts revenus, l'impôt régressif pour les plus riches), d'une loi de séparation des activités bancaires réjouissant les banquier les plus cupides, le refus du Sénat de la loi sur le non cumul des mandats, quand des promesses annonçaient le contraire..., le ré-enchantement d'un rêve quoi.., Devient leur épine, leur poutre, dans un pied déjà gangrené. Tout démontre que ces distorsions entre promesses, belles paroles, et les actes, et leurs évolutions ne peuvent que créer encore plus de tensions sociales, de refus même de la population surtout la plus faible abandonnée. Ces tensions peuvent prendre la forme de révoltes, de révolution, comme d'autres peuples l'on fait dans d'autres pays pour des raisons quasi similaires. Et qui dit révolte dit accroissement de la perte d'autorité de la part de l’État et des politiques, comme pour leurs fesses. Ça ils n'en veulent pas. C'est donc un message d'autorité que de vouloir faire venir l'armée à Marseille..., qui doit, par anticipation et répondre aux possible et futurs problèmes sociaux dans cette ville, tout en répondant aux inquiétudes de la population, et montrer que ce pouvoir peut faire preuve d'autorité sur le domaine de la gestion des plus fragiles.., avec un moyen facile pour celui ci, lui couper les vivres... Le contrôle de l'aspect social de la gestion d'un pays, quand il abandonne son devoir autoritaire qu'il doit imposer à la finance, passe le jeu d'un rapport de force inéquitable puisque le politique dispose de tous les pouvoirs.
Alors voila...! La ficelle, celle de leur incapacité, voir refus complet et catégorique à vouloir résoudre une des parties principales de la violence, soit la misère économique et sociale dans cette ville, cette région (sans parler de l'aspect d'une tactique politicienne voulant diviser la droite en faisant monter le FN dans une région ou il progresse), comme ailleurs aussi..., pour des raisons si variées (comme d'admettre leurs torts qui ne les fera pas réélire) qu'elle mélange le suivi de son fil, comme celle ci ("Hold up permanent"), cette pelote en devient donc tellement grosse à faire passer..., qu'ils ont besoin d'un subterfuge symbolique de puissance pour qu'on l'engloutisse sans rien dire. L'autorité est leur arme. Et l'armée est ce symbole suprême qui reste sous la seule autorité du chef des armée soit la présidence du pays. C'est même celle que l'on a tendance à sortir en dernier recours. Les médias en sont leurs vecteurs connivents et complaisants de la propagande. Le spectaculaire est leur fond de commerce. L'actualité sur des tristes et sordides "faits divers" devient alors des munitions, celles d'un spectacle, d'un roman national . Les UNES de la fabrique de l'information, leur servant de faire valoir sous des discours d'autoritarisme..., et leurs permettent de maintenir un état permanent d'anxiété, de suspense, sur les populations pour qu'elle y croie.., et rien d'autres...! A l'opposé, le dénigrement de toutes contestations de leurs doctrines étant une autre munition de leur arsenal..., ne cherche qu'à renforcer et asseoir leur notoriété jugée sur le nombre de passage télé, de temps d’antenne, de mot clef et leur score en quantité utilisé sur internet.
Mais rappelons simplement que l'autorité en matière de maintien de l'ordre public, dans notre démocratie est la police, quelque soit ces défauts. Elle seule, aidée par la justice, est en charge d’enquêter sur des crimes et délits, et faire appliquer les sanctions jugées par la justice. Alors... Ou et qu'elle est l'urgence...? Qui a connu une baisse de ses effectifs plus que significative depuis 2003 (d'après un rapport de la Cour des comptes) expliquant sous un autre aspect, une partie de la montée des violences dans cette région...? C'est la police..! Et les renforts de CRS comme l'arrivée de l'armée, qui n'enquêtent pas eux et elle..., ne peuvent, à mon avis, pas y faire grand chose, à cette violence sauf avoir un effet dissuasif et la repousser vers d'autres lieux, plus sombres, comme la déguiser d'une autre manière. Mais pire encore..., l'entrée de ce symbole guerrier qu'est l'armée dans la vie de tous les jours des Marseillais-ses, d'abord, mais qui sait quelles autres villes après (?)..., me semble plutôt inquiétant. Car par rapport à son pouvoir limitée en cas d'enquête judiciaire par exemple, que par rapport aux conséquences que ces diminutions du nombre d'enquêtes comme de non élucidation de crimes et délits peuvent produire, à la suite d'un manque d'effectif voulu par la politique économique austéritaire, mais cachée à la population..., la présence de l'armée, avec tout le respect lui étant du..., ne risque pas de résoudre fondamentalement les problèmes, ou partie d'entre eux, de cette ville, de cette région...! Qui sait même si cela ne risque pas de provoquer plus de violence en réaction..., entraînant plus de "demande" d'autorité de l'autre coté...? Cette escalade est-elle souhaitable...? Mais jusqu’où nous conduira-t-elle...?