"Je ne peux pas ne pas revenir. C'est la fatalité..." fut une drôle de phrase prononcée par un ancien "marchand de sommeil"..., populaire bien sûr... Oui..., autant ce terme de "populaire" n'a jamais été autant de circonstance et galvaudé parce qu'une somme de sondages dont peu remettent en cause la fiabilité, et les échantillons devant faire une représentation dans "l'absolue", ainsi que leur impartialité..., ne doivent pas faire une élection..., ne l'ont jamais fait jusqu'à présent..., que sa terminologie dans ce texte, en adjectif à l'idée de "marchand de sommeil", n'est là que pour souligner, "nous" rappeler ce que fut son "règne obscure"
. "Nous" sommes à la fois ceux-celles des modestes ayant voté pour son "expulsion" de la gouverne de nos vies de souffrances qu'il a aggravé (et il n'était pas seul)..., et aussi ceux-celles qui sont passés-es du statut de la classe moyenne plus ou moins inférieur, à celle des modestes, des pauvres, des chômeurs-euses longue durée, des précaires dans l'emploi pour les moins chanceux-ses à la suite du crack financier de 2007/8... Son prétendu sauvetage de notre économie (qui ne fut que bancaire en majorité), ce bilan qu'il refuse de faire démocratiquement, sauf à en "optimiser"(voir les plus de 80 milliards d'euros de fraudes, d'évasions, d'optimisations fiscales ayant explosé la dernière année de son mandat, alors que les aides publiques qu'aux entreprise pleuvaient, et ruissellent encore) sa présentation, n'est autre aujourd'hui que cette perte du pouvoir d'achat, ce chômage de masse, cette paupérisation de nos vies, de l'éducation de nos enfants, etc..., cette austérité qu'il a calculé, avec d'autres..., et qu'on paye lourdement maintenant... La socialisation des pertes frauduleuses des banques et autres institutions financières (sans parler des ses fraudes à lui, et tant d'affaires judiciares en cour et à venir), par cette application stricte de l'austérité, c'est la privatisation accrue de leurs profits d'aujourd'hui, déconnectés de l'économie réelle..., mais aussi de nos services publics, de nos protections sociales..., etc...,
C'est intéressant et lourd de sens..., perfide..., que de découvrir cette déclaration s'appuyant sur seulement des sondages douteux. Cette personnification "divinisée" par la droite du statut d'ancien chef d’État..., continue de parler de "ne pas pouvoir ne pas revenir"..., quand ce pouvoir lui a été confisqué par le peuple. Cela souligne alors une certaine intention, discursive pour l'instant..., d'appropriation à la limite illégale de ce pouvoir (que certains-es de ce clan politique conteste comme légitime d'ailleurs), de la part d'un individu voulant cacher sa volonté..., son vouloir. Car il fait attention à ne pas prétendre vouloir revenir, dans une formulation de ce type "Je ne veux pas, ne pas revenir". Car, sa position est tellement délicate, que cela serait que trop ambitieux et prétentieux, présomptueux même, de la part d'un perdant judiciairement attendu et entendu. Cela serait indiquer son coté mauvais perdant... Mais il ne peut pas non plus vouloir à titre personnel, à nouveau représenter le peuple français sans en incarner le sens du pouvoir républicain qu'attribue le statut de chef d’État... Parce que président de la République c'est être au dessus de la mêlé, c'est faire abstraction de son parti politique, du soi, et être le peuple, un "nous". Il ne peux donc parler en son nom, exprimer sa volonté rancunière, sans faire croire en un "nous", dans le sens du pouvoir qu'il veux à nouveau briguer..., qu'il jalouse maintenant autant qu'il en a abusé hier...
La double négation du phrasé "je ne peux pas ne pas revenir" (ça ne vous rappelle pas "il est interdit d'interdire...?)... est encore plus ambiguë et révélatrice... Nous nous y sommes habitué à cette ambivalence pratique pour cacher ses intentions et ses mensonges... Il ne peux pas..., pour ne pas dire il ne veux pas..., voudrait nous faire penser à son sens de l'engagement, à sa ténacité pour un soit-disant intérêt général..., un "devoir" qui comme on le sait, on ne peut pas oublier, est très intéressés par la finance individualiste et le profit vite fait... Ne pas pouvoir..., ne pas s'empêcher de..., ne pas s'interdire de..., ne pas réfléchir à son retour en politique alors qu'il avait annoncé son contraire, sa forme d’abandon ambigu..., n'est la que pour chercher à en effacer, à en embrouiller son message... Un non sur un autre non, ça s'annule ou pas...? Car rajouter de la négation à de la contradiction et vous obtenez à la fin que peu de personnes susceptibles de suivre le propos et de le défendre avec cohérence..., vous comprennent. C'est intriguant qu'une "divination", une "sacralisation" d'un échec politique, continue..., car il n'a jamais cessé, de prétendre "pouvoir" incarner à nouveau le rôle de chef d’État", par son retour entretenu sous les "auspices d'un destin providentiel" (d'après certaines presses et politiques de droites) en clivant la société dans le langage, dans la sémantique du message..., dans sa parole rendue comme une valeur (morale...?). Une chose est sûr..., c'est que cela va donner à la presse et aux expertises divers et partisanes matières à faire du chiffre, de la vente... Pour autant cela clivera d'autant plus par les interprétations, voir les radicalisera...
Ce retour..., ce désir "populaire d'apparat" (ces guillemets soulignent en fait que ce terme de peuple largement usité par la droite droitisée, entre autres, ne désigne en fait que les riches et les plus riches du peuple dans son entièreté, dans notre société), d'autant plus en apparence quand on constate l'état de la droite que cet ex-président a laissé, voir provoqué, dans un contexte qu'il qualifie de fatalité..., veut juste rajouter une couche de dramaturgie, de catastrophisme, de Cassandre même..., tout en renvoyant cela, non pas à ses actes, ses responsabilités, mais à cette gouvernance actuelle. Cette tactique politicarde la plus méprisable qu'il soit, dans le sens noble du terme "politique"..., est une pratique largement utilisée par ceux-celles sachant que leur pouvoir et puissance, qu'en à répondre à l'intérêt général de toute la population les ayant élu ou pas..., n'est en fait que clientélisme et protection de leurs fesses comme de la monnaie unique, l'Euro... Et c'est par là que le danger guette, qu'il attend une circonstance propice à ses profits financiers occultes, que cette main invisible et que cet ego démesuré, prétentieux, qu'il a côtoyé dans le secret et continue encore à choyer..., pourrait concocter le concours de son "possible retour"...
Cette fatalité ne sera rien d'autre que son retour, par un concours de circonstance qu'il aurait très bien pu anticiper de longue date, et que cette gouvernance du "changement" n'a en rien bouleversé. Cette fatalité est cette épée de Damoclès qu'il..., lui et sa famille politique..., ainsi que ceux-celles aux gouvernes actuellement, à travers les traités européens..., ont accepter de placer aux dessus de nos coups décharnés..., de nos têtes hébétés par leurs mensonges et par les médias de masse..., de notre démocratie qu'ils-elles bardent tous et toutes autant qu'ils-elles sont... Fatal il nous sera..., à ne pas en douter...
Il ne peut pas ne pas revenir, pour échapper, s'évader, fuir lâchement à grand peine cette fatalité de condamnations judiciaires, auxquelles il voudrait nous voir oublieux-ses, zappeurs-euses...!