Pierro Juillot

Technicien dessinateur/ Chômeur. Dit aussi Pierro Sanslalune.

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Billet de blog 13 juin 2013

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Être ou ne pas être législateurs-trices élus-es... ?

Pierro Juillot

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Nul n'est censé ignorer la loi...! Ça vous dit quelque chose n'est-ce pas...? Surtout pas le-a législateur-trice la faisant, défaisant, la contournant même dé-fois...!

Il est un fumé émanant des allusions de certains « personnages » politiques « pondant » les lois..., qui rend l'ambiance intellectuelle dans notre démocratie non seulement rance..., mais des plus suspecte en faite... ! Ce nauséeux nuage vaporisant les idées les plus malsaines quand à définir les responsabilités de chacun-e des « acteurs-trices » de notre république, et leur place et rôle dans telle ou telle situation (la limite entre la part publique et privée) trouve son foyer, à chaque fois..., sur un fond d'affaire..., de dossier judiciaro-financiaro-politiques. Il en est un tas..., de fumier..., oups..., de fumés aujourd'hui qui nous oblige à se pincer fortement le nez pour y regarder de plus près et y appréhender le fin mot de l'histoire... Afin que le-a citoyen-e puisse se faire son opinion en la fondant sur les faits..., mis en relation avec les paroles des uns-es et des autres « prétendants-es » politiques..., quelque soit les sujets traités d'ailleurs, les affaires ou programmes..., rien de plus normal alors qu'ils soient débattus sur la place publique ces faits, ces paroles, ces affaires.

Mais à entendre certains-es..., lorsque des mises en cause..., des mises en examen judiciaire..., des mises en analyse des résultats de bilans économiques et politiques..., en plus du fumé, soit de l'image immaculée d'une clarté obscure..., il est une petite musique qui commence à nous ensuquer la conscience, ou du moins l'inconscient collectif, au point d'en arrivé à être dégoûté de la politique. Dans le sens noble du terme..., cette politique doit être animé par les débats publics quel-qu’ils soient. Mais non..., a en croire certains-es.... ! Et leur parade verbale est des plus connues et élogieuses. Comme ces mensonges que les enfants ont tendance à faire à leurs parents..., quand la « bêtise » les incriminant n'est pas un flagrant délit indiscutable... Vous savez..., cette limite « morale » tendancieuse, ou encore ce « politiquement correcte » faisant et défaisant..., que parfois..., et encore..., des « notoriétés » par exemple. Dés-lors, on n'en est à n'entendre que leur couinement et autre jurons..., nous promettant leur « présomption d'innocence », leur irresponsabilité, etc... !

Mais c'est sans compter sur la véracité de certaines réalités qu'ils-elles omettent de nous rappeler. D'ailleurs avec l'appuie connivent de certains médias. Mais il est un fait indéniable qui ne doit pas nous échapper. En aparté, pour situer mieux le propos, soulignons qu'en ce moment c'est intéressant de constater que l'alternance politique droite/« gauche » (avec aussi le centre) de la 5ième République nous ayant gouverné, efface toutes oppositions politiques ou presque..., dans le domaine économique, financier et celui des décisions des politiques sociales Françaises comme Européennes. Pour en revenir à ces moutons bêlants.. !

Concernant ce fait indéniable, par exemple, à l’excuse d'un-e élu-e proférant que dans telle ou telle affaire judiciaire impliquant l'un-e des leurs..., l'excuse vous enjoignant d'arrêter de commenter celle ci pour laisser faire la justice, la laisser appliquer les lois..., avec sérénité même..., ne faut il pas alors leur opposer qu'ils-elles ne peuvent s’exonérer de parole sous ce simple prétexte... ? Parce qu'aussi simplement que cette excuse..., et son étrangeté..., leur rappeler qu'ils-elles font ces lois est notre devoir de citoyen-e voulant faire vivre cette démocratie. Et donc cela dit..., ils-elles ne peuvent l'ignorer sous l'autre prétexte « pratique » consistant à dire qu'ils-elles ne sont pas au courant de cette affaire ou d'une autre... Parce que cela revient alors à se poser la question de leur responsabilité directe et/ou indirecte, mais surtout de leur compétence en la matière de fabrication des lois. Car pour fabriquer des lois, faut en connaître et le processus bien complexe..., et savoir s'il n'en existe pas d'autres qui pourraient les annuler, les substituer, etc..., voir identiques même. Tout cela dans le sens de l'intérêt général bien sûr. C'est là que ce sens perd la tête..., ou du moins, leur fait perdre quelque peu la leur tête.

Certains-es élus-es pourraient aussi prendre un autre postulat, une autre voie..., cherchant à exprimer une forme de "neutralité" derrière un silence..., un "pas de commentaire" ou autre chose du même genre. Cette position est habille dans le sens politicien, dans le sens ou elle sous-entend une manière de vouloir prendre de la distance par rapport a ces affaires. Mais alors cela veut aussi dire qu'ils-elles incarneraient tellement la loi qu'ils-elles en exprimeraient sa froideur dans son expression la plus stricte. De fait cela donne très souvent l'impression aux citoyens-es, en caricaturant bien sûr...;  soit que cette prise de distance est telle qu'elle se traduit par des sanctions dans les urnes distanciant ces élus-es...; soit son inverse...! Étrangement, ce détachement "d'apparence" (car qui peut croire qu'il soit possible de se déconnecter à ce point de son affect, d'un imaginaire, face une opinion publique émue derrière une affaire incriminant un-e élu-e...?) séduit beaucoup de citoyens-es croyant y voir une forme d'incarnation de "l'équilibre parfait" entre l'élu-e gérant sa et notre vie publique..., et l'Homme "protégeant" sa vie privée. Cela se nomme aussi la mystification, la sacralisation (aidée en cela par des médias intéressés) d'une profession, n'étant ni plus ni moins qu'une délégation du pouvoir d'un-e citoyen-e. On peut aussi caricaturer cela par cette expression...: "Dormez tranquille..., on veille sur tout". Ors..., n'appartiennent-ils-elles pas à une famille politique qui pour justifier de son existence se doit d'être différente des autres, de se démarquer d'une politique économique, d'une affaire politico-judiciaire, etc...? Là est l'inconfort personnel qu'ils-elles apprennent à gérer (les communiquant(s-es à l'appuie) quand il les met bien souvent dans des situations publique plus qu’ambiguë lors des votes de certaines lois, lors d'entretien avec la presse, quand celle ci fait bien son travail. C'est donc une faille..., mais pas la seule.

Comment dire aux citoyens-es que certaines lois sont faites de manière à pouvoir être interprétée trop largement, laissant ainsi des failles, des vides juridiques qu'ils-elles sont seuls-es à savoir exploiter... ? Veulent ils-elles seulement l'avouer comme l'un d'eux l'a fait il y a peu... ? Des comptes sont à rendre, et certains-es de ces "politicien-es ne peuvent plus se cacher derrière leur simple "notoriété", leur com. surfaite la plupart du temps...! Il en va de même de certains-es de ces pseudo "experts-es" politiques, économiques et financiers, de ces journalistes dont la compétence s'efface sous le seul "renom"..., courant les plateaux télé, et un pécule conséquent...! Tous-tes citoyens-es a le "droit" à l'information politique, économique, etc..., de quelques natures qu'elles soient, comme nous avons de fait la responsabilité, le "devoir" de veiller à ce que ce droit nous soit apporté, soit respecté dans toute son entièreté et sa véracité...! Nous entendons bien l'appliquer...!

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