La mondialisation "1" est un culte fourre tout,
Soit disant pour le bien être de toutes et tous.
La financiarisation "2" est sa messe de fou,
Qui ne bénéficiera jamais « au pauvre de nous ».
La finalité de l'un "1" n'est pas « notre »,
Elle en est sa nuisance associée à "l’opiniâtre réussite" de l'autre "2".
La réalité défaite est le lit dans lequel se vautre,
L'obscurantisme absolu maintenu par ces apôtres.
Le monde des richesses est inégalable,
Et il est ce que l'Homme est à l’inéquitable.
Le pauvre naît ainsi. Est ce sa faute de ne pouvoir choisir,
Alors que son opposé est libre de ne pas s'enrichir...?
Dans un équilibre illusoire c'est toujours l'autre le misérable,
Parce que quelques uns s'y emploient avec la force des profitables.
Et pour masquer l'exécrable supercherie, sans "coût" fait rire,
Les conflits deviennent démocratiques, pour ne point les guérir.
Pour que la sauvegarde des pouvoirs advienne, l'individualité moribonde
Envahie l'ambition humaine la plus profonde.
Pervertie au carriérisme et au desiderata de l'emprunt,
L'Homme au pouvoir délégué n'en fait plus que pour tout un chacun.
Oublieux qu'il est, que pour que la richesse produite abonde puis fonde,
Des mécanismes opaques à l'odeur nauséabonde,
La détournent malicieusement, méticuleusement vers l'un,
Qui s'empresse de la cacher pour la déclarer défunt.
C'est pourtant le travail de l'Homme d'en bas,
Qui de part son rang et son nombre fait l'argent de là-bas,
C'est la sournoiserie des puissants et de tout leur pouvoir,
Qui spolie les fruits du nombre de sans avoir.
Mais l'un n'existe qu'avec les autres. Idolâtrant frénétiquement la fille du roi de Tyr*,
Il confisque la part méritée des autres, pour à jamais l'engloutir.
Par le jeu perfide des associations des "uns", manipulant le savoir,
Les autres s'en retrouvent dé-lors, sans plus aucun espoir.
C'est la soit-disant "tâche" qui devient le maître mot,
L'aboutissement suprême de l'unique solution de nos maux.
Mais contrôlée par ces "uns", déresponsabilisés, jamais rassasiés,
Dont la voracité n'a d'égale que la cupidité,
Elle se voit éparpillée sur l'autel d'une aléatoire rentabilité,
Et sacrifiée au monopole de la stabilité d'une monnaie.
C'est ainsi que s’évanouit, aux comptes de nos pertes,
Notre bien-être pour tous..., alors soyons alerte.
* le roi de Tyr Agénor, engendra avec Téléphassa une fille nommé "Europe". Voir cette source.