L'information politique date un peu c'est vrai. De la mi juillet, le 18, (et ici), pour être plus précis... Mais elle est autant d'actualité que de constater presque tous les jours la généralisation et la dégénérescence d'un certain chaos - c'est bien dans l'air du temps austéritaire, n'est ce pas...? - dans un petit village du nord de la campagne landaise nommé Pissos. Ce village, bien malgré lui..., devient le nœud d'un problème circulatoire dans le sens routier, comme d'un problème financiaro-politique. Et au milieu se trouve une population plutôt déconvenue...! Déjà qu'elle est peut nombreuse (1340 habitants pour Pissos), très clairsemée sur un territoire forestier immense..., et dans un bassin d'emploi désertique..., elle entre de plein pied dans les méandres de la politique fiction copulant avec le secteur privé et obscurantiste des gestionnaires d'autoroutes...! Bien sur je ne peux que parler du quotidien du village que j'habite sachant qu'il existe bien d'autres villageois et villageoises d'autres ruralités landaises impactés-es par cette "non pensée" des axes de désertes et de délestages de l'autoroute A 63 d'une manière quasi similaire et/ou autres, mais bien moins ni plus importantes. Ici vous trouverez un panel d'infos locales vous présentant l'évolution de la construction de l’autoroute A 63 et du chaos informatif gravitant autour...!
Prenez une autoroute en cours de construction et les enjeux financiers - et politiques en filigrane - colossaux qui y en découlent. Ajoutez y un territoire dépeuplé, le nord des Landes mais aussi paradoxalement et touristique-ment la cote Sud-Atlantique..., et un axe de circulation stratégiquement (dans le sens européen d'un axe Nord Sud) et exceptionnellement fréquenté, comme des transports routiers par convoi de camions long de plus d'1 kilomètre parfois..., puis des escadrilles de vacanciers en périodes estivales et leur moyen de locomotion, faisant transiter des marchandises et des personnes entre l'Espagne et la France et inversement. Saupoudrez le tout d'un soupçon de mauvaise foi d'élus locaux et nationaux, dans l'implantation des zones à péage et leurs répercutions sur les villages aux alentours subissant de plein fouet les effets secondaires, ces "impensés" (pour des raisons économiques peut être...?)..., sans moyen de s'y prémunir. Soit l'accentuation du trafic routier des camions et automobilistes voulant éviter de payer la chère confection de cette autoroute en contribuant par leur passage aux péages...! Voici les ingrédients pour un Road movie chaotique donc.
Et vous obtenez l'aggravation d'une zone déjà accidentogène par un carrefour cerné de virage cachant la visibilité sur une longue distance de son axe principal, du fait de la surfréquentation routière. Imaginez alors lorsque les véhiculent roulent au dessus de la vitesse autorisées soit 50 Klm/H...? Agrémenté cela de l'allongement d'un bouchon sur parfois le kilomètre et plus et dans les deux sens de circulation (dans l'axe Est Ouest ; Sore Pissos, et Pissos Parentis puis Biscarrosse au final) du..., d'une part..., à la période estivale et l'évitement du péage de Saugnac et Muret (pour les transitions, ou transhumance suivant le troupeau, Nord Sud). D'autant plus si la météo annonce du beau temps et des températures caniculaires créant un appel d'air de la mer...! D'autre par, ce carrefour..., comme dans beaucoup de village traditionnel et bouleversé, sans prévention..., par l'arrivé de ce trafic affluant de toute part..., et pour des raisons diverses..., étant son centre autant dans le sens géographique que dans celui..., disons le plutôt plus "névralgique" économiquement - rassemblant à ses angles une Boulangerie, une pharmacie, un buraliste, un souffleur de verre à l'ancienne et sa boutique, un fleuriste, un hôtel restaurant, son église historique (?) - ce carrefour n'est non seulement pas aménagé pour accueillir ce surplus de circulation mais pas plus que ce village..., il n'est pas accueillant (en terme de place de parking) pour les touristes et autres personnes (chauffeurs routiers et leur engin de 32 tonnes par exemple le plus voyant et encombrant) voulant faire des achats - par besoin et/ou envie. Vous obtenez au fil du court de cette suite de risques, actuellement, une zone d'autant plus anxiogène qu'elle perturbe l'attention de l'automobiliste et autres piétons, cyclistes, etc.... Sans parler d'autres suites de risques sonores, environnementales (pollution de l'air et de la nappe phréatique induite par des gaz d'échappement et des non-aménagements des bas cotés des chaussées - par les particules fines mélangées aux eaux de pluie et autres - pour leur recollement s'infiltrant de fait dans un sol sablonneux et perméable), psychologiques, sur un terme plus long et difficile à mesurer..., que pour les habitants et habitantes, bien sur...!
Alors il est des élus (le maire et un député à ma connaissance)..., il est vrai.., que maintenant quand le projet est en chantier depuis plusieurs années..., qui manifestent leur mécontentement constatant..., un peu tard..., qu'on ne les y prendrait plus et que les dégradations des chaussées non prévues à ces effets secondaires ne devraient pas être à la seule charge des contribuables locaux...! Mais la gouvernance étant l'art de prévoir la gestion de tout le domaine public entre autre..., et sa pluridisciplinarité, et étant l'anticipation des conséquences que certaines actions peuvent provoquer en amont et/ou en aval comme en transversalité..., j'ai..., comme beaucoup d'autres citoyens et citoyennes, du mal à croire que cet effet là n'ai pas été calculé à l'avance..., et que la réactivité des électeurs et électrices d'une région de tradition plutôt "socialiste"..., ne soit pas plus forte que ce faible écho médiatique..., comme le faire valoir de l'action déclarative du politique présentée...? Mais peut-être aussi comme malheureusement..., faudra-t-il plus d'un accident grave et mortel pour que les pouvoirs publics par la bouche de ces élus passent des intentions discursives aux actes concrets...?
Mais en ce qui concerne l'encombrement quasi quotidien des chaussées de ce carrefour Pisséen du début juillet à bientôt la fin août..., qui est essentiellement du et à ce trafic sur-abondant et à des stationnements sauvages..., illégaux quoi..., ne respectant ni la signalétique ne pouvant l'interdire d'ailleurs, puisqu'elle est absente..., ni les places de parking tout autant aux abonnées absents..., il est des abonnés, locaux et bien du cru..., qui profitant du chaos ambiant et général..., parquent à l'emporte pièce leur encombrant véhicule tout aussi bien que le restant de l'année... C'est à dire qu'il est aussi fréquent de rencontrer, hors saison..., chemin faisant..., moteurs allumés sur la chaussée, juste devant les commerces, sans signaliser leur arrêt..., des plaques d'immatriculations bien connues des villageois et villageoises, de tous et toutes quoi...! Cela explique peut être le peu d'écho que peut rencontrer des interpellations pour faire remarquer qu'en l'absence de respect et du code de la route et de bonne conduite citoyenne..., comment voulez faire respecter alors des lois et autres décisions politiques...? Reste à espérer qu'à la rentrée scolaire..., le trafic sera bien moindre, les stationnements sauvages bien moins dangereux, et que le ramassage des collégiens et collégiennes se fera en toute sérénité et sécurité...?