Le "pacte de responsabilité" est a nouveau sur l'ouvrage, celui de nos consciences. Seulement beaucoup n'aiment pas du tout la tournure que cet ouvrage prend, quand d'autres ennemis des premiers, veulent en redéfinir son utilité, ses outils, etc... Et c'est à coup de sur-enchère de plus en plus décérébrées, excessives, quantitatives et qualitatives qu'un décompte s'égraine. D'un coté des syndicats, soit une intersyndicale pas complète manifeste en ce jour contre. On peut les comprendre d'ailleurs, les soutenir aussi, tellement l'enfumage intellectuel, médiatique, politique pour tenter de justifier son utilité et sa pseudo "efficacité" (en terme de prévisionnel quoi...!) en arrive à nous intoxiquer les neurones, tant par rapport à l'urgence du chômage de masse que celle de l'affect dans l'immédiat. D'autres part la sur-enchère patronale, intellectuelle (institue Montaigne), médiatique et politique même est telle que cela rajoute de la fumée à la fumée, des affaires dans l'affaire quoi...!
Un exemple nous a été donné à entendre (ce qui ne veut pas dire comprendre), dans le JT de canal + ce midi ((1 et 2) à partir de 6 minutes 30s), dans la déclaration, à l'emporte pièce, d'un membre de cette institue Montaigne. Pour illustrer un propos global, je propose de prendre l'interview à l'envers, puis d'en décortiquer ces dires. Voici ce qui fut dit en bref et pour commencer ...:
"Et pour ceux qui seraient encore réticent, l'économiste a un dernier argument, le coût annuel du zéro "charges" a été de 12 000 euros par emploi, mais si l'on enlève les économies réalisées grâce à l'embauche d'un salarié, pas d'assurance chômage, de RSA, d'aides sociales à payer, et qu'on y ajoute les impôt "qu'il" va désormais acquitter, une telle mesure ne coûterait rien à l’État"...".
On voit qu'il n'y a pas qu'au fhaine que sont fait des amalgames...! Il est intéressant aussi de noter que pour présenter le dernier argument devant faire massue, auprès des "réticents-es", c'est l'image d'une façade d'un Pôle emploi puis de son activité ensuite qui fut présenté. Au cas ou l'émotion soit pas assez forte, faire de l'image choc... Au cas ou l'on se prenne à vouloir réfléchir à ce qui est dit, faire diversion.
Ce "...coût annuel du Zéro "charges"...' soit de cotisations sociales patronales, fut mit en place entre fin 2008 et juin 2010 sous le dernier gouvernement. Autrement dit et/ou regardé, il fut mis en place en pleine période de "crises" financière, de la dette, puis de la croissance, etc... Il servit "d'amortisseur social" disent certains, mais lorsqu'il est présenté le fait qu'à l'époque cette mesure avait permis de créer que 30 000 postes en 1 ans, on ne peut qu'être dubitatif dans ce que cette institue annonce comme réalisable. Elle annonce rien de moins que la création de 800 000 postes pour 10 milliards d'euros du pacte de responsabilité... Rien ne vous turlupine dans ce différentiel...?
Pourtant il y a matière à se creuser les méninges lorsqu'il est avancé des chiffres aussi facilement, sans preuves, mais que l'équation devant prouver ce qui est dit contient plus d'inconnues que de raisons. D'une part dans les dires présentant le fait que 30 000 postes auraient été crée en 1 ans, pourquoi nous manque-t-il son coût global, pour vérifier ne serait-ce que la véracité de la prévision de la création de 800 000 postes pour 10 milliards d'euros d'ici à 2017...? D'autre part, continuant leur logique, il est alors ramené ce coût de "charges" baissé à zéro, dans une mesure par nombre d'emploi, estimé, et/ou avancé à 12 000 euros l'unité. Comment alors déduire le coût global si on ignore le nombre d'emploi qui furent crée en réalité pour la période donnée...? 30 000 postes fois 12 000 euros par postes, nous donne 36 millions d'euros pour 1 année. Le dispositif fut mis en place pendant presque 2 ans, soit ce qui donne 72 millions d'euros... Ors d'une part dans cette période le chômage à grimpé beaucoup plus que la création des 60 000 postes au total, et d'autres part les aides publiques aux entreprises et autres sauvetage de banque, d'industrie automobile, etc ont été et de loin supérieur à cette mesure, nous ont coûté bonbon. Cherchez l'erreur alors... Puis, l'on peut aussi se questionner sur la raison technocratique qui fait qu'il est présenté en sous-entendu un chiffrage global pour la création de 800 000 postes avec 10 milliards d'euros (chiffre erroné), puis ensuite..., un coût focalisé seulement sur une toute autre échelle, différente (12 000 euros par emploi), celle d'un rapport fait sur la somme coûtant pour un emploi. Encore une étrangeté dont les néolibéraux et autres "mondialistes" ont le "secret" (fiscal, comptable, etc)...?
Une simple application de la règle de trois permet de déduire que si pour 60 000 postes crées, le coût s'élève à 72 millions d'euros..., pour la création de 800 000 poste (avec le même rapport de 12 000 euros par poste), dans la même logique, soit la continuité de la politique de "cotisations sociales patronales à zéro euros", cette politique qui fut menée pendant le dernier quinquennat, le coût global serait alors de 960 millions d'euros... N'est-ce pas alors étrange de sacrifier 10 milliards d'euros de dépenses publiques qui pourraient aider les plus pauvres en priorité, les chômeurs-euses non rémunérés-es, etc, pour créer "potentiellement" que 800 000 emplois, quand seulement 1 milliard d'euro, d'après cette "logique" suffirait...? Non pas qu'il ne faille pas créer d'emploi (mais sans sacrifier de denier public, le peuple)..., cela doit "normalement" se faire automatiquement par le marché, la demande, la consommation, etc... Mais là il est souligné par fait exprès, l'embrouille intellectuelle.
Vient ensuite l'air de l'individualisme.., et de la "sacralisation" des entités opaques que deviennent les "entreprises"... La est la raison de passer d'une échelle globale, macroéconomique, à celle plus personnelle, pour titiller nos affects, et embrouiller de fait le raisonnement présenté, lui même déraisonnable. Les parties qui suivent suggérant que "...les économies réalisées grâce à l'embauche d'un salarié, pas d'assurance chômage, de RSA, d'aides sociales à payer...", ne s'adresse et nous concentre en fait que sur l'entité (masquant ainsi le patronat dont de plus en plus fraudent le fisc, les cotisations sociales patronales, etc, mais ça c'est pas dit bien sûr)... Ce sont elles qui par ces suppressions de cotisations..., font des économies, et pas les travailleurs-euses, les chômeurs-euses, les précaires, soit cette partie de l’État qui se prive de recette fiscale pour ceux et celles qui restent exclus-es de l'emploi et la société. Car si seulement 800 000 postes sont crées, par de telles dépenses publiques, sur ne serait que 3,3 millions de demandeurs-euses d'emploi en catégorie A (et pardon pour les autres dont le chiffre total, catégorie A inclue, s'élèvent à plus de 5 millions de chômeurs-euses inscrits-es à Pôle emploi, sans compter les non inscrits-es donc, plus de 2 millions), c'est plus de 2,5 millions de chômeurs-euses , qui resteront en dehors de toutes solidarité, etc..., quand le coût global sera alors exorbitant, mais aucunement payé par les entreprises.
Car en ne participant plus du tout à cette solidarité nationale, au bien vivre et être ensemble, à la part patronale des salaires différés, à la mutualisation des risques des aléas de la croissance, de la finance y étant de plus en plus liée (financiarisation), de ses baisses de consommation qui produisent plus de chômage, de pauvreté et demandent donc d'avoir des protections sociales, au niveau de l’état, solides pour aider, comme l'exige le droit et la constitution, comment l’État aidera ceux et celles que ces entités "exonérées, comme la finance, les dividendes et autres actions, les plus riches", utilisent comme variable d'ajustement de leur bénéfices, des salaires patronaux en hausse etc..., et jettent ensuite...? Par plus de dette publique auprès des marchés et des banques sauvées à nos frais et sacrifices, ou en leur coupant les vivres aux pauvres, aux chômeurs-euses, etc...? Mais ça, c'est pas à dire cette réalité..., c'est pas vendable vous comprenez ?...!
Notons aussi que dans ce raisonnement simplisme, de cette institue et autres, amalgamant du macro et micro-économique sans justifier ces passages de l'un à l'autre, il n'est en rien considéré dans leur calcul "savant" - disons plutôt de charlatant - le financement du remboursement des déficits cumulés de l'UNEDIC (18 milliards d'euros), de la Sécurité Sociale, etc, qui par le fait de supprimer les recettes venant des cotisations sociales patronales vont s'en retrouver que plus difficile, et demanderont plus de sacrifices. Car d'une part nombre de demandeurs-euses d'emploi resteront sur le bas coté, sans aides ou presque donc, quand d'autre part les risques que nos économies subissent d'autres "crises", financières, de la dette, de la chute de consommation pour cause d'aggravation de la pauvreté et de la paupérisation de la classe pauvre et moyenne mettront alors en faillite ces caisses d’État... Serait-ce le but inavoué...?
D’où alors l'utilité, dans la continuité de cette présentation, pour les auteurs, la presse, les politiques, etc..., de ramener le sujet sur les recettes fiscales non plus des sociétés, des entreprises quoi, mais "individualisées". Celles des particuliers et de l'IR, Dans ce qui suit il est prétendu que "...les impôt "qu'il" va désormais acquitter, une telle mesure ne coûterait rien à l’État ...". A bon ? Seulement là on est en pleine fumisterie..., on frise la débilité profonde même. Parce que d'une part l’État, c'est nous tous-tes, tissu économique et donc entreprises comme chômeurs-euses et pauvres compris... Pourquoi les entreprises seraient à extraire de l'équation quant à faire porter l'effort de la contribution au bien vivre et être ensemble, l'effort du redressement du pays par l'impôt proportionné aux moyens de chacun-e et des entités...? En faisant porter l'effort par la hausse des taux de TVA que certaines entités fraudent en masse...? N'est-ce pas cette injustice sociale, la "TVA sociale", qui fut dénoncé comme t-elle par ce gouvernement actuel...? Drôle de raisonnement mathématique,, économique, moral, que cette extraction des entités sur le simple fait de retrouver de la "compétitivité" quand les pays concurrent font la course au moins disant social et fiscal, voir laissent les plus grosses fraudes, l'optimisation fiscale, etc et les gros fraudeurs (dont les entreprises, leurs patrons, sont les premiers concernés, les principaux responsables car on en est au sinistre et gravissime score de 100 milliards d'euros de fraudes etc, par ans) prospérer sans problème (avec immunité, amnésie, amnistie, politique, judiciaire, législative pour les entreprises et les particuliers fortunés etc), quand ce sont ces causes qui produisent entre autres conséquences, inégalités, chômage, pauvreté, "déclin"...?
De plus contrairement à ce que les médias et cette institue dit, nous tous-tes, sauf les entreprise, allons payer plus que ces 10 milliards d'euros, pour peut être créer ces emplois... Car le CICE et ses 14 pour 2014 les puis 20 milliards d'euros pour 2015 font porter l'addition à 34 milliards d'euros, en plus de ces 10 milliards d'euros. Ce qui fait un total pour la création "potentiel" d'emploi, de 44 milliards d'euros d'ici 2017, sans parler, mais en l'additionnant, des 110 à 200 milliards d'euros d'aides publiques aux entreprises qui sont reconduit tous les ans..., dont l’inefficacité pour la création d'emploi, la baisse de la pauvreté et de la précarité est avérée. Salé n'est-ce pas, que cette assistanat massif de l'économie de marché, des entreprises opaques quoi..., au regard de ce que cela rapporte, disons coûte maintenant financièrement, tant à l’État, soit nous collectivement (les entreprises touchant plus que les citoyens-nes déshérités-es qui attendent toujours les promesses de redistribution), que ce que ça nous coûte aussi, à titre individuel, dans la hausse des impôts indirects et directs et de manière plus pénalisante pour les pauvres, etc, en matière de sacrifices des protections sociales pour tous-tes, des services publics, et en terme d'une perte de démocratie réelle et exemplaire...
Lien 1 http://www.canalplus.fr/c-infos-documentaires/pid3847-c-la-nouvelle-edition.html
Lien 2 http://www.lepoint.fr/economie/pacte-de-responsabilite-que-faire-des-10-milliards-supplementaires-de-baisse-de-charges-14-03-2014-1801280_28.php