L'une n'est qu'illusion,
Quand l'autre se morfond.
D'un spectacle immaculé de lumière,
son son cacophonique nous éclaire,
Sur la compétition d'un monde du bruit,
Qui jette sur la lumière du réel sa nuit.
La réalité des faits illuminant l'immonde,
Les cris de ses souffrances, ses colères,
S'étouffent dans l'e-monde, au fil des sondes,
Fouillant chaque âme en peine qui erre.
En quête d'un esprit perdu,
d'un grand idéal commun,
La caricature de l'individu,
Cherche ses liens défunts.
D'un miroir à son reflet,
D'un espoir à ses craintes,
L'égoïsme des uns-es défait,
L'altruisme de nos mains jointes,
Ce "beau" miroir leurrant l'individualité,
Propage son poison piquant au vif l'inimitié.
Des aspérités hideuses de son informe reflet,
Chasse toute particularité montrant ses méfaits.
Formons nous en multitude d'essaims.
Aiguisons nos armes, affûtons nos liens.
Rassemblons nos communautés de destin,
Et allons ébranler les forteresses des "malins".
Nos singularités sont notre force fondamentale.
Nos rayonnements interférant sont leur preuve vitale.
Alors que les "malins" veulent en diviser leur puissance,
Diffusons, dispersons, émancipons leur rémanence.