Je ne pouvais rester sur cette fin..., trop généraliste à mon goût..., quant à traiter..., disons en parlant des médias de masse à utiliser les moyens ambigus pour parler des graves conséquences des écoutes généralisées et opaques - non judiciaires, non policières du projet PRISM et autres - de nos vies privées (et publiques), et du reste..., en masse (à l'échelle de 6 pays entiers), puis surtout de la manière de diffuser cette information comme du rôle des diffuseurs. Il est donc essentiel d'approfondir, un aspect du sujet, celui philosophique dirais-je avec modestie. Parce que d'abord, dans le support médiatique ayant révélé l'information si dessus, l'animateur principal est prétendument professeur agrégé en philosophique politique. Et d'autre part, parce que cette science, la somme de savoir qu'elle représente, peut servir à transformer, dénaturer, neutraliser le sens de cette information..., en téléguidant le fil de conversation (et pas du débat puisqu'aucun contradicteur).
La philosophie, dont une critique peut paraître avoir été faite dans ce billet, critique qui n'est en réalité aucunement dirigée en direction de la science elle même, dans la recherche de la sagesse dans les différents savoirs interdisciplinaires..., que je respecte au plus haut point donc, mais qui fut dirigée à l'encontre de l'un de ceux-celles, prétendument en "avoir" la connaissance (grâce à un "titre")..., et en dispenser son savoir (très lourde responsabilité s'il en est..., à condition que la morale et l'éthique, la probité et l’honnêteté intellectuelle forgent les fondamentaux de sa transmission du professeur, à l'élève)..., dispense "agrégé"..., tout en "cumulant" la recherche de la "gloire de l'éphémère" (notoriété télévisuelle et Audimat)..., que cette philosophie donc est selon mon interprétation un moyen qui doit servir à l'humanité, à l'élever, tant individuellement, que dans les relations des individus entre eux (en petit groupes et/ou en grande généralité), et dans leurs rapports aux mondes, matériels (logiques, droits), environnementaux, métaphysiques, politiques, anthropologiques, linguistiques, etc...
Il existe un grand danger lorsque cette science, complexe, du moins ceux-celles censés-es en avoir les connaissances et la transmettre, s'en servent en seul faire valoir personnel, en cultivent une notoriété artificielle (ou sert à travers l'individu "titré" à un médias voulant influencer une masse), l'utilisent en soit-disant "titre de noblesse", en parangon de vertu et des "vérités"..., qui n'est donc pas de faits..., mais devient d'opinions... Ce servir de la philosophie, de ses connaissances comme de ses détenteurs-trices, même en sous-entendu, comme c'est la cas d'espèce dans l'affaire d'Ali Baddou et sa présence journalière à une heure de grande écoute, sur un média de masse (rajoutons en plus le coté subliminal de sa plastique - tranche d'âge et de l'animateur et du public puis son esthétique visant un cœur de cible à un créneaux horaire particulier - et autres caractéristiques "sociétales"), c'est faire du but de cette science une fin en soi... C'est donc confondre et supplanter, transformer le moyen que donne cette science à l'individu, à l'humanité, en une "finalité" opaque.
C'est par l'action répété de "divertir" les masses regardant ce médias, "divertir" avec ironie, sur le ton de la légèreté, du je m'en foutisme, etc, amalgamant tout et n'importe quoi le plus souvent, conjuguant la gravité des crises qu'elles traversent, mais sans l'aspect dramatique réel, à des "opportunités" individuelles soit-disant "réjouissante", qui sont inapplicables à titre collectif, général, c'est par cet ensemble et conjugaison d'action que les masses sont influencées, décérébrées.
Le danger réside donc dans la transformation du moyen que constitue les savoirs philosophiques pour élever l'humanité, et les individus, en arme de destruction massive quand, cette science est "sacralisée" par une personnification d'individualités plus égoïstes (notoriété cumulée voulant que source de revenu personnel, etc) qu'altruistes, et quand cette science est concentrée dans les mains d'un nombre restreint de personnes cumulant elles même différents pouvoirs (des savoirs, qui par leur rétention, les confisque aux populations), politiques, ceux de la communication, etc..., et ne cherchant qu'à influencer les masses à mauvais escient. Par l'action du rire et l'amusement de tout, divertir les populations et l'audience même sur ce qui est des plus dramatiques, immorales, amorales, etc, dans nos sociétés, détourne alors l'attention sur les vrais problèmes et leur fonds.
Pour conclure, l'on peut s'interroger sur ce qu'est aujourd'hui devenue la place et le rôle de la philosophie dans nos vies de tous les jours, et dans la direction, les sens, que nos vies prennent. De plus en plus séparément. De même qu'on peut se demander qui porte au clair et fait vivre dans les débats publiques cette philosophie...
Autrement posées..., les questions sont...: Ou sont passés les débats d'idées et de fonds (Pas que littéraires, mais médiatiques à l'heure de la communication accélérée, à l'heure de la prédominance des médias de masse dans nos vies, et pas qu'une heure hebdomadaire non plus, à l'heure de la plus faible écoute, audience), les confrontations de courants (deux choses absentes dans l'émission d'hier et le traitement du sujet), devant faire vivre, nourrir cette science philosophique, puis l'humanité, quand un sujet aussi essentiel que l'atteinte des protections de nos vies privées, etc, se fait et dans la plus grande discrétion, au plus haut niveau, et est abordée avec autant d’insouciance, d’inconsistance, de dérision, de mensonges et autres manipulations...? Débats qui ne doivent pas être ramené à nos seuls philosophes Français-es, s'il en reste..., au repli sur soi quoi..., mais au niveau Européen comme au niveau mondial....
https://fr.wikipedia.org/wiki/Philosophie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ali_Baddou