Mais dans quelle lamentable campagne municipale, les "ténors" politiques de la droite, décidément folle..., et pas qu'elle en tant que parti politique affolé et affolant (voir ici), nous plongent sur le plan national...? Du moins, l'aspect lamentable ne peut lui être imputé directement, même si elle en porte la plus grosse part. Car cette campagne municipale, qui ne devrait qu'être locale avant tout, "normalement", est au contraire une catastrophe démocratique instiguée par des politicards-es irresponsables.
Car dans le contexte de grave "crise" sociale, de conséquentes mesures austéritaires (la pudeur sémantique de la rigueur n'arrive pas à cacher la réalité), mesures actuelles et prochaines d'ailleurs, qui impactent et profilent les manques de recettes publiques (baisses des subventions d’État auxx collectivités, et donc possiblement hausses d'impôts locaux) et de dépenses publiques locales (pour cause d'endettement) sur tous les territoires ou presque, demain, les décisions politiques de tous-tes, au niveau locaux, ne pourront que se refléter sur le plan des politiques nationales. D'autant plus si la gangrène, le cancer des 100 milliards d'euros/ans de fraudes fiscales, à la TVA, douanières, aux cotisations sociales patronales, etc, etc, des fraudes qui sont ni présumées, ni innocentes non plus donc, et contre la "République", contre la démocratie, contre les peuples pauvres avant tout, fraudes qui sont autant de manque de recettes fiscales quoi, forment ce "cancer" de la société qui n'est toujours pas combattu ni dénoncé, par les élus-es locaux, avec force, fermeté et sévérité..., comme fléau social. De même que les cadeaux fait aux "marges" patronales et autres actionnaires (CICE, pacte de responsabilité, etc) vont à moyen et long terme bouleverser, dans les coupes budgétaires, les aides publiques aux collectivités et municipalités, certains-es ont bon dos de défendre des mesures locales aujourd'hui de bien vivre et être ensemble, sans expliquer les tristes conséquences des choix des politiques nationales. Car une politique locale ne peut être complètement déconnectée de celles nationales. Et les médias de masse télévisuels, radiophoniques et autres presses écrites privées et "droitisées", ne se gênent pas non plus, dans cette affaire, en nous traînant de manière irresponsable dans cette fange nauséabonde, prenant plaisir même à propager ce sordide et méprisable numéro d'inversion de charge du dernier président de cette "République"..., toujours monarchique. L'on parle du fait du jour et d'un "retour providentiel".
Ce dernier, rancunier, méprisant et la police et les juges, la République quoi..., ses institutions ne faisant que leur travail pourtant, même si c'est contre lui, se voulant citoyen tantôt "normal", quand ça l'arrange, et tantôt "icône" de la droite "buissonnière", politiquement, en plus d'inverser la charge, charge éhontément la barque de l'hypocrisie. Le but...? Se victimiser et prendre la main de l'agenda électoral et médiatique, à défaut d'autres, pour influencer ces campagnes locales, et tenter d'en faire un enjeu national majeur. Une sanction électorale est désirée.
S'en prenant à ces instituons qui travaillent donc minutieusement, tant bien que mal, sur la base de bien trop lourds soupçons, multiples (et en bande organisée dans pleins d'affaires judiciaires qui puis est) à l'encontre entre autres d'un "usurpateur d'identité"..., présumé donc, puisque étrangement aucune plainte n'est encore portée devant la justice..., usurpateur voulant se cacher des écoutes téléphoniques l'ayant visé et qu'il prétend même avoir découvert dans les médias, ces derniers temps, ce dernier cherche à se blanchir auprès de ces médias de masse. Il se sent sale..., et sali. Et il ne peut envisager de faire son retour politique dans cet état, même si 2017 est encore loin, si tant est qu'il est un jour quitté la politique d'ailleurs (pour les crédules en tout cas ça a marché), qu'en jouant le numéro d'un homme blessé à titre personnel. C'est le coup classique de réclamer "l'extrême onction" puis la "rédemption" quoi..., pour se la "jouer" "résurrection" après coup. Et quoi de mieux que la blancheur "immaculée", même des plus artificielles, superficielles quoi, de ces médias de masse, dont certains-es de ses animateurs-trices en oublient d'être impartiaux dans ce dossier, et y vont de leur charge...?
La charge malhonnête, voulant inverser sa culpabilité (présumée pour l'instant) vise donc aussi la pseudo "gauche" gouvernementale..., sur le plan du non respect de la vie privée d'une entité indéfinissable, lui quoi. Et vous savez quoi...? C'est étrangement coïncident avec ce qu'on apprend il y a peu au sujet d'un des programmes de la NSA qui a espionné toutes les conversations téléphoniques de 6 pays entiers. Le quidam "banal", l'électeur-trice lambda en entendant parler de cette affaire, peut être influencé, du moins sensibilisé par ce genre d'argument, criant "au viol de ma vie privée". Il peut être tenté de faire un parallèle et se sentir visé aussi. Sauf que ce n'est nullement le cas en fait. D'un coté les écoutes sont aveugles ou presque..., elles ratissent large et peuvent être aussi commerciales, politiques (Ça ne serait pas la NSA "la Stasi"...?), etc, quand de l'autre elles sont judiciaires et sur la base de lourd soupçon. Et qui fait l'amalgame, discrètement, en surfant sur cette polémique a votre avis...? Ce statut spéciale d'entité, à l'en croire, lui et sa famille politique, devrait être une forme d'immunité..., et d'impunité au yeux de "leur peuple". D’où leur apparente position d'outragé, focalisée sur une personne, se voulant soit-disant défendre les libertés individuelles de tous-tes et le droit à la vie privée..., au dessus de tous soupçons..., quand ces gens de droite ne dénoncent en rien, ou si peu les écoutes de la NSA. Ils-elles espèrent..., paraître des "chevaliers blancs" ces "ténors", en visant la pseudo "gauche", gouvernant actuellement, et en charge de garantir le bon fonctionnement de ces institutions, comme de leur indépendance, quand le projet PRISM gênent en fait politiquement, géopolitiquement et cette pseudo "gauche" et cette droite. Continuité et servilité oblige. Car ce projet made in USA ne date pas d'hier, ou de l'arrivée de la pseudo "gauche" au pouvoir.
En ramenant l'enjeu d'élection locale au niveau national, dans ce fond d'affaires judiciaires chargeant la droite et son ancien chef (la pseudo "gauche n'est pas en reste d'ailleurs), à faire oublier à l'opinion publique, il peut exister une double stratégie. La première vue plus haut est dans la droite ligne de l'ADN de cette droite, se croyant être la seule "légitime" pour gouverner la France, quoi qu'il arrive. Mais quand il arrive que cette croyance se traduit par des abus et autres dérives des pouvoirs, condamnables, immorales, amorales, et des enquêtes (Copé et Bygmalion, Dassault et une immunité sénatoriale embarrassante pour l’alternance , et un soupçon de tentative d’Assassinat, etc)..., et que cela, les enquêtes judiciaires se retrouvent dans nombres de municipalités aussi (Cannet, etc, Corbeille Essonnes, etc ), dont nombres de "ténors" sont visés..., il leur est pas facile, voir impossible de faire des campagnes électorales locales, sur les médias nationaux, sans se prendre les pieds dans leurs culpabilités (présumées encore une fois). Et d'ailleurs, au sujet de la publication de cette "lettre" de l'autre ex président dans la presse, le choix du journal de Dassault n'est certainement pas anodin. Certains-es se lavent et se blanchissent mutuellement leur linge sale en famille. Sauf à faire diversions, en paraissant scandalisé, sur des thèmes nationaux, et susciter l'empathie, soit envers eux-elles, soit envers un électorat, le leur..., qui serait soit-disant en souffrance. Vient ensuite la nomination habituelle, coutumière à cette droite, des bouc-émissaires..., l'opposition, des juges, etc. Ça tombe bien alors que ce virage médiatique et cette polémique "monarchique" de début/fin de campagne..., quand la peur de la montée de l'abstention, et possiblement du fhaine, même à droite, les inquiète... Une mobilisation de leur électorat est tentée.
On va s'épargner alors le jeu avec lequel la droite a commencé à "jouer", en libérant les "montres" trouvant écho dans le vide sidéral le l'idéologie du fhaine. Jeu que la pseudo "gauche" gouvernementale a repris à son compte avec des déclarations d'un Walls décomplexé et "droitisé", comme ses soutiens à cette pseudo "gauche" et dans une partie de la société, et des médias de masse. Ce parti de la haine, se prend les pieds dans nombres d'affaires passées (voir ici aussi) et actuelles, alors..., qu'il paye lui aussi, dans la foulée. D'ailleurs c'est au nom de ce même jeu, que ces deux partis de l'alternance monarchique se renvoient la balle, un "jeu de paume", sous la terminologie et "l'utilité" de faire un "front Républicain" contre le fhaine... Ceux là font beau jeu, du moins ne manquent pas d'air, de vouloir renvoyer les "montres" dans les campagnes, certaines municipalités, là même ou ils ont enterrés les populations déclassées, les pauvres..., les bassins d'emplois déserts, là ou les institutions et l’État disparaissent. Car on ne les a pas entendu clamer et revendiquer le même "front Républicain", lorsque le ministre de l’intérieur actuel insultait les gens du voyage Bulgares, Roumains. De même que ce "front Républicain" fut a géométrie variable, quand un ancien ministre de l’intérieur, insultait certaines civilisations en les classant..., ou encore un autre ministre, "jouant" avec les mots et les auvergnats.
L'on ne peut que déplorer dans ce contexte d'élections municipales perverties par tant d'affaires..., par tant de connivences médiatico-politiques, suscitant tant de dégoût citoyen, trahissant un tel appauvrissement intellectuel de notre démocratie (si tant est qu'elle subsiste), que seul les "ténors" politiques (cumulards-es) ont le beau jeu médiatique. Que ces même médias de masse n'aient pas eu l'idée de pousser ces élus-es à réagir sur les dettes publiques de leurs municipalités par exemple, ou autres polémiques et affaires les concernant, ne peut qu'être pitoyable envers le métier de journaliste. Les citoyens-nes ont "le droit de savoir" pour juger de leur bilan. L'on ne peut qu'être consterné aussi devant l'absence de questions de ces même médias de masse à ces même "ténors" de tous bords pérorant sur les plateaux télé et autres, quant à savoir si les impôts locaux risquent d'augmenter alors que les subventions d’États vont baisser..., la pauvreté et la précarité va frapper plus de monde, au lieu de les faire discourir dans le vide de creuses polémiques... Car creuse elle est, par rapport à l'enjeu des élections municipales, celle de l'usurpateur d'identité présumée, se voulant au dessus des lois, et voulant voir les citoyens-nes en dessous de tout, creuse elle est donc si le devoir journalistique est absent.. De même que ce spectacle, ce son et lumière politique est pitoyable, pour nous et notre envie comme besoin de démocratie réelle... On aurait aimé que ces médias de masse articulent leurs questionnement sur les impactes que certaines réformes territoriales et nationales (décentralisation et avancée vers un fédéralisme à l'Allemande en catimini) produiront en terme de dégradation et/ou abandon de services publics localement, et au niveau national, de mutations d'impositions locales avec des suppléments, qui deviendront obligatoires et sources de plus de tensions sociales (inégalités territoriales, etc) quant à préserver et ce vivre et être ensemble, et ces remboursement de dettes publiques locales (et nationales) toujours plus lourdes...
Alors qu'il est craint une abstention massive aux municipales et possiblement européennes, nous devrions promouvoir l'idée d'une abstention médiatique, de ceux-celles visés-es dans leur partialité et non respect des temps de paroles, etc... Mais celle ci ne pourra être efficace que si les politiques intègres en font de même. Ainsi pourrons nous peut être essayer de mieux juger les politiques, et les médias, sur leurs réactions à cette action citoyenne...?