Il est vanté dans les médias de masse aujourd'hui la soi-disant réussite d'un accord qui aurait été trouvé, pour réformer l’assurance chômage... Du moins, c'est ce que certains-es veulent présenter comme problématique..., l'indemnisation des chômeurs-euses..., qui serait alors en partie résolue. La méthode coué fait des émules, réjouit ceux-celles au verre plus qu'à moitié plein..., surtout s'il s'agit de se et nous cacher certaines vérités de fait, dans le traitement du chômage et du déficit de l'UNEDIC... Et parmi ces vérités..., les soiffards voudraient vider les verres de ceux et celles les ayant plus qu'à moitié vide... Serait-ce l'ivresse de l'amnésie collective, du repli sur soi "ménagé", qui les enivre et désinhibe à ce point...? Voir ce lien http://t.co/nLDrNigXPY
Considérant que cette énième réforme de l'assurance chômage, s'appuie uniquement sur l'émotionnel dévoyée..., en prenant en otage l'affect du-de la citoyen-ne désorienté-e, et pas l'intelligence de sa raison, sur les seuls déficits cumulés du régime... soit seulement l'aspect augmentation des dépenses sociales..., donc des dettes cumulées, (comme pour la gestion à l'équilibre du budget d'un ménage si cher aux néolibéraux), dans un contexte de crise économique à casser de l'emploi, à précariser des employés-es (l'ANI), et à casser leurs protections sociales (pacte de responsabilité et suppression de certaines cotisations sociales patronales, réforme des retraites, etc), il est alors inconcevable intellectuellement de ne pas considérer dans cette approche l'aspect manque de recettes fiscales devant alimenter ce système... Ou alors c'est s'être complètement enivré, sans "ménagement"...!
Pour l'analogie citée en parenthèses, imaginez un ménage avec deux enfants, en pleine croissance, débordant de vitalité, un foyer et des dépenses courantes en hausses constantes (loyer, énergie, consommables alimentaires, etc), et des dettes, à hauteur de 30% du budget mensuel, pour le moment..., et un patron qui le gruge tous les mois sur les fiches de paye, à petit feu, réduisant leurs recettes dramatiquement... Que faire donc...? Se retourner contre le patron normalement..., et lui demander de payer notre du... Mais pour ce faire il faut l'appui de la loi, les preuves des fraudes et délits, et enfin, essentiel, la justice et le droit... Il faudrait donc quelque chose au dessus de l’État (l'Europe néolibérale...?)..., puisque dans la comparaison des néolibéraux, n'oublions pas que le ménage est l’État...?
Revenons-en au sujet du jour. Devinez quoi...?
Tous les ans, c'est au bas mot, comme des bas fonds vers lesquels la part du denier public disparaît (les trous noirs de la finance) ..., 20 milliards d'euros de cotisations sociales patronales ((page 22) à savoir que ces fraudes sont du travail non déclaré, etc, imputable en grande majorité au patronat), destinés, entre autres, à financer l'UNEDIC et ses déficits, qui sont fraudés..., qui disparaissent des écrans radar... Quant aux autres fraudes fiscales diverses, de manque de recettes fiscales, c'est de l'ordre de 100 milliards d'euros par ans qui s'évanouissent des caisses de l’État, comme des consciences politiques, médiatiques citoyennes... Qui s'en émeut politiquement, intellectuellement..?
Les dépenses sociales filent au fur et à mesure que le saccage social s’accentue, fait des victimes, des morts sociales par centaines de milliers de personnes par trimestre, alors que les recettes se tarissent. Mais étrangement rien ni personne ne semble s'étonner du déséquilibre de l'équation budgétaire présentée.
Faut-il chercher plus loin d’où viennent les déficits cumulés de l'UNEDIC, et autres...? Pire que de ne pas en parler médiatiquement, politiquement, de ne pas considérer l'aspect primordial de ce facteur dans l'équation budgétaire faussée et présentée comme prévue stabilisée à terme du budget de l'année..., c'est donc vouloir enterrer la conscience de l'aspect immoral, amoral, illégal de ces fraudes fiscales aux cotisations..., dans la gestion tant entrepreneuriale des entreprises, que "paritaire" des recettes et dépenses de l'UNEDIC nous devant à tous-tes protections, garanties...
Et plus encore qu'enterrer cette ignominie, ces attaques directes au bien vivre et être ensemble "Républicain", par le silence et l'absence de débats politiques et médiatiques au sujet des fraudes fiscales, etc, en période de multiplication du nombre de chômeurs-euses, de précaires en grandes difficultés, sans horizon aucun..., alors que la casse des protections sociales alimentent les caisses des actionnaires non imposés et autres "marges" d'entreprises de plus en plus exonérées fiscalement (au bien vivre et être ensemble), c'est chercher à faire oublier aux citoyen-nes, aux pauvres que l’État, les politiques, les patrons, et les syndicats signataires de ce dernier accord, se foutent complètement (comme de l'an 40 quoi...) que ces fraudes ne soient ni condamnées judiciairement et sévèrement, politiquement et intellectuellement, ni combattues avec force..., avec les lois et le droit... Bref ils se sont mis en ménage quoi.
Ces gens là..., les signataires..., les médias de masse leur donnant caution, se conforteront dans le semblant de résolution "simpliste" et dans l'urgence du problème du déficit de l'UNEDIC... Et ils vous répondront qu'il est plus facile d'agir dans l'urgence sur un facteur connu, malléable, rentable à court terme par son nombre (et fragilisé), qu'il est plus "utile" de taper sur les droits des chômeurs-euses maintenant , au vu de leur "croissance", voir de leur supprimer à petit feu leur droit là, tout de suite pendant qu'ils-elles ne bougent pas..., à cause de la pression des marchés financiers (le vilain adversaire d'hier, du candidat Hollandais, cajolé, choyé aujourd'hui), de l'Europe, des actionnaires et patrons voulant voir les rendements de leur titre et autres actions titrisées (dette publique incluse) rendements donc des revenus devant s'élever pour l'un et se rembourser pour l'autre, plutôt que de chercher, dans "le changement c'est maintenant", à radicalement bouleverser et inverser cette "culture de la fraude à l'échelle industrielle"... A l'éradiquer quoi...
D'ailleurs la promesse du premier ministre était et est actionnée dans le changement du modèle social, quand il a abandonné le changement du modèle fiscal. Ces gens là n'ont aucune valeur morale, aucune éthique politique et autres..., aucune intégrité et probité institutionnelle, politique, économique et sociale. Leur mépris des victimes des "crises", qu'ils veulent faire passer pour coupables, pour boucs émissaires trop onéreux ne méritent vraiment pas de nous représenter dans cette démocratie en déliquescence. Si tant qu'elle est réellement existée un jour...