M. Luc Carnouvas Sénateur "ps" réagissait ce matin dans l'émission "face à face", sur la chaîne itélé, aux propos d'Eva Joly qui parlant du ministre de l'intérieur M. Walls, l'accusait d'attiser le "Populisme..." et de " Son funambulisme idéologique est dangereux".
En caricaturant à l'emporte pièce, gratuitement - et c'est d'autant plus facile quand la face de l'adversaire est absente, qu'on réagit à chaud et dans la vindicative par média interposé, n'est-ce pas la mode à cette "simplification" des débats politiques dévisagés...? - et de manière "outrancière" (en ironisant sur le score des présidentielles de EELV)..., il qualifia les propos d'Eva Joly d'une réaction de la "vielle gauche"...! Il critiqua aussi avec le sourire hypocrite aux lèvres de "politique politicienne" ces manières de réagir à la soit-disant attitude régalienne (celle dans son rôle voulu par tous-tes les Français-es, en êtes-vous sûr...?) et aux mots de ce ministre nommé Walls. Il en avait presque l'eau à la bouche au point de couler aux coins des lèvres, avec les dents rayant le parquet, et certainement la langue rappeuse..., tellement le spectacle de l'ambition de cette "gauche" "moderne" qu'il n'a cessé de vanter représenter, animait et faisait briller ce faux regard mensonger et fuyant...!
Pour poursuivre l’intervention politicienne ego-centrée sur les dires et réponses de M. Luc Carnouvas..., voila que le sujet tourna vite court, ça devait sentir le vinaigre peut être...(?) Et c'est sur la sortie "virtuelle" de l’écharpe tricolore de sénateur en guise d’impunité, offusqué d'on sait quoi.., qu'on pu poursuivre l'écoute de ce spectacle. Attention danger on vous dit...! On ne parle pas comme cela d'une personnalité sacralisée au rang de ministre de la police, au visage de l'ordre Républicain. Rien que ça...? On pourrait épiloguer alors, mais c'est pas le sujet du billet, sur un autre pouvoir régalien, l'économie et la finance, qui par l'incarnation d'un autre visage carriériste non moins médiatique, c'est vu descendre en flamme à l'image avec le son..., dans des aveux promptement circonstancier sur l'affaire encore douloureuse pour l'Etat et notre démocratie, d'un ancien député devenu ministre et coupable aveux à l'appuie d'évasion fiscale, dirions nous...! Cela consista donc à défendre l'idée que ce ministre de l’intérieur serait donc dans son rôle "autoritaire", celui de l'ordre public et républicain concernant l'expulsion des gens du voyage de leur campement par exemple..., en ne faisant qu'appliquer la loi Besson qu'il n'a pas pu voter en 2000 si notre mémoire est bonne. Par rapport à cette seule loi ce ministre autoritaire..., vierge en la matière pour ne pas avoir pu exprimer son opinion à l'époque - c'est dommage de ne pas avoir pu voir son visage s'exprimer n'est ce pas...? - , est donc en effet qu'un robot, une marionnette, un simple technocrate ou autre bureaucrate pouvant ordonner et rien d'autre..., puisque son idéologie politique "socialiste" est tellement immaculée à l'image, avec le visage tout bronzé en plus..., qu'on ne sait pas vraiment la situer, tantôt à la droite forte qu'en gueule ou alors à la "gauche" spectacle (?)..., mais surtout "modernisée" pour d'autres devant gober sans déglutir. Soit..., mais quand est-il de l'idéologie d'autres vrais "socialistes" qui avaient promis de lutter contre cet adversaire sans visage...? Elle n'aurait plus droit de citer alors...? C'est cela la démocratie en interne au parti...
Comme ceux-celles ayant voté cette loi et ayant pressenti ces dangers par exemple..., comme aussi ce pouvoir législatif, députés-es et Sénateurs-trices d'aujourd'hui..., qui pour ce Sénateur démontre une certaine allégeance très intéressée non moins dangereuse pour la démocratie du pays et sa séparation des pouvoirs. Mais l'on peut aussi y voir une forme de marque de faiblesse intellectuelle, idéologique et un manque de caractère, de conviction de la part de ce pouvoir et ses membres de fait. Là est donc un des clivages qui souligne cette ligne de démarcation, de scission entre la "vielle gauche" et la celle qui se plaît à se et nous faire croire qu'elle serait "moderne"...
L'estampillage de la "gauche moderne" est donc une idéologie politique aussi mouvante que les cours de la bourse. Elle est sans visage comme cet adversaire qu'elle feint de combattre, à l'image..., si telle est bien son intention de la vaincre bien sûr. C'est d'autant plus vrai que certains "socialistes" prétendaient et le font encore qu'en matière économique et financière ("l'Etat ne peut pas tout" par exemple) comme en matière de sécurité il n'y a pas et/ou il ne doit pas y avoir de gouvernance de droite et/ou de "gauche". Le pragmatisme a bon dos et est pratique pour tout ranger..., même les plus grosses conneries. Le "modernisme" du "socialisme" devient donc l'équivalent du "simplisme" ou l'on laisse au vestiaire ses convictions et fondamentaux idéologiques quand on accède au pouvoir... Mais donc on peut alors s’interroger sur l'utilité d'élire une personne portant une idéologie politique "moderne" dans un programme de parti en campagne qui ne pourrait que disparaître une fois arrivé au pouvoir ou se transformer en cours de route...?
Chez moi..., quand on dit de quelqu'un qu'il n'a pas de visage..., c'est qu'on ne l'apprécie pas trop, voir pas du tout. Cela veut dire qu'on trouve qu'il n'a ni courage, ni parole...! Mais au delà de ce terrible constat, qu'est-ce qu'une société et une démocratie qui non seulement n'existe et ne s'exerce plus que sur le coup de l'émotion de l'opinion publique, divisée par plateau télé interposée, bien souvent manipulée par l'image et le son de quelques individualités aspirant à la célébrité même éphémère..., qui par effet de zapping permanent et de quantité de solitude, oublie les visages qui la marquent le plus par la qualité de l'humanisme qui se cache sous leurs traits...?